Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, fait l'objet de vives critiques depuis plusieurs semaines de la part des militants et députés du parti Pastef (parti au pouvoir). Ces derniers dénoncent les "lenteurs judiciaires" dans le traitement de certains dossiers sensibles. Interpellé ce lundi, par le député non-inscrit Pape Djibril Fall sur ces attaques, le Premier ministre, Ousmane Sonko, est monté au créneau pour défendre le peuple.
D'entrée, Sonko a rappelé la réalité du changement : "Il y a la volonté de changer, la conduite du changement et les résultats. C'est le même État qui est là, avec les mêmes agents : hauts fonctionnaires, magistrats, etc. Le Sénégal n'a pas changé tous ses cadres après avoir changé de président de la République le soir du 24 mars 2024. Le changement est un travail quotidien. L'État profond est toujours là avec ses habitudes."
Concernant les critiques contre le Garde des Sceaux, le chef du gouvernement s'est montré sans détour : "Le peuple a parfaitement le droit d'exiger des résultats de la justice. Pourquoi pourrait-on exiger des comptes du Président, du Premier ministre ou de l'Assemblée, mais pas de la justice qui se fait au nom du peuple ?"
Sonko a insisté sur un principe fondamental : "Le temps de la justice est celui des hommes, car c'est au nom des hommes qu'elle est rendue. En matière judiciaire, la célérité est un principe fondamental, la justice doit être rapide."
Le Premier ministre de conclure en évoquant des mesures disciplinaires : "Des poursuites disciplinaires peuvent être engagées contre les magistrats en cas de négligence, notamment lorsque des dossiers dorment dans les cabinets d'instruction jusqu'à l'épuisement des délais de prescription."
D'entrée, Sonko a rappelé la réalité du changement : "Il y a la volonté de changer, la conduite du changement et les résultats. C'est le même État qui est là, avec les mêmes agents : hauts fonctionnaires, magistrats, etc. Le Sénégal n'a pas changé tous ses cadres après avoir changé de président de la République le soir du 24 mars 2024. Le changement est un travail quotidien. L'État profond est toujours là avec ses habitudes."
Concernant les critiques contre le Garde des Sceaux, le chef du gouvernement s'est montré sans détour : "Le peuple a parfaitement le droit d'exiger des résultats de la justice. Pourquoi pourrait-on exiger des comptes du Président, du Premier ministre ou de l'Assemblée, mais pas de la justice qui se fait au nom du peuple ?"
Sonko a insisté sur un principe fondamental : "Le temps de la justice est celui des hommes, car c'est au nom des hommes qu'elle est rendue. En matière judiciaire, la célérité est un principe fondamental, la justice doit être rapide."
Le Premier ministre de conclure en évoquant des mesures disciplinaires : "Des poursuites disciplinaires peuvent être engagées contre les magistrats en cas de négligence, notamment lorsque des dossiers dorment dans les cabinets d'instruction jusqu'à l'épuisement des délais de prescription."
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