L'économie sénégalaise affiche une croissance solide au quatrième trimestre 2024, avec une hausse de 4,5% du PIB réel, corrigé des variations saisonnières, par rapport au trimestre précédent, selon les dernières données de l'Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). Cette performance est principalement tirée par les secteurs primaire (+15,1%) et secondaire (+2,9%), tandis que le tertiaire (+2,3%) contribue également à cette dynamique.
PressAfrik qui a fait un tour sur le site, est en mesure de vous dire que "le secteur primaire enregistre une croissance remarquable de 15,1%, largement portée par le sous-secteur agricole (+23,5%)". Cependant, "cette progression est tempérée par un recul de 7,4% dans la pêche, soulignant les défis persistants dans la gestion des ressources halieutiques", informe l'agence.
Par contre, informe la même source, "le secteur secondaire progresse de 2,9%, avec une performance exceptionnelle du raffinage de pétrole et de la cokéfaction (+36,9%), ainsi que des activités extractives (+9,2%). En revanche, certains segments comme la fabrication de matériaux de construction (-9,3%) et la production d’électricité (-5,2%) pèsent sur cette croissance".
Par ailleurs, il faut noter que les services financiers et tourisme sont en bonne forme. En effet, "les services (tertiaire) affichent une hausse de 2,3%, soutenue par les services financiers et d’assurance (+13,9%), l’hébergement et la restauration (+7,2%), ainsi que le commerce (+4,7%), reflétant une reprise des activités économiques et touristiques", informe l'Ansd.
Les investissements (FBCF) bondissent de 16,3%, signe d’une reprise des projets d’infrastructures et de développement. Les exportations progressent fortement (+30,4%), boostées par les secteurs énergétiques et agro-industriels.
-En revanche, la consommation finale recule de 2,4%, possiblement en raison d’un ralentissement temporaire de la demande des ménages.
PIB nominal : 6 164,9 milliards FCFA
Selon l'Ansd, "le PIB nominal du Sénégal s’établit à 6 164,9 milliards FCFA sur le trimestre", confirmant la résilience de l’économie malgré un contexte régional et international volatile.
Ces chiffres montrent une économie diversifiée et dynamique, avec des moteurs de croissance variés (agriculture, énergie, services). Cependant, certains secteurs comme la pêche et la construction restent fragiles, nécessitant des politiques ciblées. La forte hausse des exportations et des investissements laisse entrevoir un potentiel de croissance soutenue en 2025, sous réserve d’une stabilisation de la consommation des ménages et d’une meilleure gestion des ressources naturelles.
PressAfrik qui a fait un tour sur le site, est en mesure de vous dire que "le secteur primaire enregistre une croissance remarquable de 15,1%, largement portée par le sous-secteur agricole (+23,5%)". Cependant, "cette progression est tempérée par un recul de 7,4% dans la pêche, soulignant les défis persistants dans la gestion des ressources halieutiques", informe l'agence.
Par contre, informe la même source, "le secteur secondaire progresse de 2,9%, avec une performance exceptionnelle du raffinage de pétrole et de la cokéfaction (+36,9%), ainsi que des activités extractives (+9,2%). En revanche, certains segments comme la fabrication de matériaux de construction (-9,3%) et la production d’électricité (-5,2%) pèsent sur cette croissance".
Par ailleurs, il faut noter que les services financiers et tourisme sont en bonne forme. En effet, "les services (tertiaire) affichent une hausse de 2,3%, soutenue par les services financiers et d’assurance (+13,9%), l’hébergement et la restauration (+7,2%), ainsi que le commerce (+4,7%), reflétant une reprise des activités économiques et touristiques", informe l'Ansd.
Les investissements (FBCF) bondissent de 16,3%, signe d’une reprise des projets d’infrastructures et de développement. Les exportations progressent fortement (+30,4%), boostées par les secteurs énergétiques et agro-industriels.
-En revanche, la consommation finale recule de 2,4%, possiblement en raison d’un ralentissement temporaire de la demande des ménages.
PIB nominal : 6 164,9 milliards FCFA
Selon l'Ansd, "le PIB nominal du Sénégal s’établit à 6 164,9 milliards FCFA sur le trimestre", confirmant la résilience de l’économie malgré un contexte régional et international volatile.
Ces chiffres montrent une économie diversifiée et dynamique, avec des moteurs de croissance variés (agriculture, énergie, services). Cependant, certains secteurs comme la pêche et la construction restent fragiles, nécessitant des politiques ciblées. La forte hausse des exportations et des investissements laisse entrevoir un potentiel de croissance soutenue en 2025, sous réserve d’une stabilisation de la consommation des ménages et d’une meilleure gestion des ressources naturelles.
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