Les travailleurs de la Croix Rouge Sénégal crient leur ral-le-bol
Les travailleurs de la Croix Rouge Sénégal affiliée à la Confédération des Syndicats Autonomes (CSA) dénoncent «l’absence de contrôle et la gabegie» qui existe dans leur boite. Ils ont tenu ce mercredi une conférence de presse au siège de ladite centrale syndicale pour manifester leur colère et décrier le «non respect du code du travail et le favoritisme en rigueur dans cette institution». Selon le chargé de l’administration de la CSA, Mamadou Doumbia, «cela fait suite à la mise en place en 2006 d’un «super secrétaire général et d’un président qui sert de marionnette».
Mamadou Doumbia fait ainsi des révélations sur cette boite qui est une filiale de la CICR (Croix rouge international et croissant rouge). Selon lui, «cette structure qui est censée apporter assistance à la population grâce à ses interventions, secours et préparation aux catastrophes, souffre, cependant, dans sa chair. Les travailleurs de plus de vingt ans d’ancienneté ne perçoivent pas plus de 70 000 francs CFA alors que pour les mêmes fonctions, des proches du très puissant secrétaire général en l’occurrence, Adama Camara gagnent plus de 116 000 francs et ceci sans ancienneté. On y trouve aussi des stagiaires temporaires de plus de 15 ans».
Le conférencier a, dans le même tempo, expliqué que «le comble se traduit par le fait que cette injustice se ressent dans le secteur de l’éducation où des inégalités salariales criantes existent entre la préscolaire créée en 1962 et le primaire qui vient d’exister». Face à cette situation, a-t-il ajouté, la CSA, à travers une plateforme revendicative, a invité à une révision de l’accord d’établissement et des statuts qui datent de 1979, le paiement des salaires aux enseignants 12 mois sur 12 au lieu de 10 mois sur 12, une avance Tabaski. Elle a, aussi réclamé une prise en charge médicale, une assurance, une régularisation des stagiaires.
Cette conférence de presse s’inscrit, de son avis, dans le cadre du plan d’actions graduel pour amener les autorités à se conformer à l’esprit pour lequel la Croix Rouge a été créée afin de la faire jouer son vrai rôle.
L’assemblée générale extraordinaire de la Croix Rouge est prévue le 29 décembre. Elle va, selon Mamadou Doumbia permettre aux travailleurs de cette institution d’informer les bailleurs sur «l’urgente nécessité de rompre définitivement avec cette pratique rétrograde, indécente et injuste, introduite par une équipe de rapaces qui abuse sans vergogne un personnel courageux qui continue de servir les populations».
Mamadou Doumbia fait ainsi des révélations sur cette boite qui est une filiale de la CICR (Croix rouge international et croissant rouge). Selon lui, «cette structure qui est censée apporter assistance à la population grâce à ses interventions, secours et préparation aux catastrophes, souffre, cependant, dans sa chair. Les travailleurs de plus de vingt ans d’ancienneté ne perçoivent pas plus de 70 000 francs CFA alors que pour les mêmes fonctions, des proches du très puissant secrétaire général en l’occurrence, Adama Camara gagnent plus de 116 000 francs et ceci sans ancienneté. On y trouve aussi des stagiaires temporaires de plus de 15 ans».
Le conférencier a, dans le même tempo, expliqué que «le comble se traduit par le fait que cette injustice se ressent dans le secteur de l’éducation où des inégalités salariales criantes existent entre la préscolaire créée en 1962 et le primaire qui vient d’exister». Face à cette situation, a-t-il ajouté, la CSA, à travers une plateforme revendicative, a invité à une révision de l’accord d’établissement et des statuts qui datent de 1979, le paiement des salaires aux enseignants 12 mois sur 12 au lieu de 10 mois sur 12, une avance Tabaski. Elle a, aussi réclamé une prise en charge médicale, une assurance, une régularisation des stagiaires.
Cette conférence de presse s’inscrit, de son avis, dans le cadre du plan d’actions graduel pour amener les autorités à se conformer à l’esprit pour lequel la Croix Rouge a été créée afin de la faire jouer son vrai rôle.
L’assemblée générale extraordinaire de la Croix Rouge est prévue le 29 décembre. Elle va, selon Mamadou Doumbia permettre aux travailleurs de cette institution d’informer les bailleurs sur «l’urgente nécessité de rompre définitivement avec cette pratique rétrograde, indécente et injuste, introduite par une équipe de rapaces qui abuse sans vergogne un personnel courageux qui continue de servir les populations».