Les faits pour lesquels les prévenues sont poursuivies remontent au 2 août dernier. Ce jour-là, les trois jeunes filles se trouvaient au restaurant le « Calcio ». Lors de la soirée, elles rencontrent le couple Christophe et Aïcha Diagne qui les ont approchées, les invitant à les rejoindre dans leur villa pour un « After party ». La plaignante et son mari ont invité les trois jeunes filles dans leur appartement à Liberté 6 pour s’adonner à des jeux sexuels. La dame Aicha Diagne, qui reconnait être bisexuelle, a demandé aux trois jeunes filles d’entretenir des rapports sexuels collectifs avec son mari. Ce qu’ont refusé les filles. Il s’en est alors suivi une altercation entre Aïcha Diagne et Oumou Khairy Sylla. D’après cette dernière, Aicha a cassé une bouteille de Vodka et l’a blessée à la joue avec un tesson.
La défense parle de couple dévergondé et de mauvaises mœurs
Selon le procureur, le vol, qui est une soustraction frauduleuse de la chose d’autrui, n’a pas pu avoir lieu malgré les circonstances. Les faits sont graves mais simples. Le maître des poursuites parle de bataille rangée entre la maîtresse des lieux et les trois jeunes filles. Il a requalifié les faits de violences en coups et blessures volontaires puisqu’aucun certificat médical n’a été constaté. Le défenseur de la société a requis un mois de prison ferme contre chacune des pré- venues.
Selon la défense, la partie civile absente à la barre a demandé aux trois jeunes filles d’entretenir des rapports sexuels à trois avec son mari. Demandant si elles sont vrai- ment mariées, il en est suivi une altercation. « Les prévenues ont eu la malchance de tomber sur un couple immoral, de mauvaise mœurs », a déclaré Me Souleymane Diagne. « C’est un couple dévergondé qui a invité les trois fraîches jeunes filles, rencontrées au restaurant à se livrer à un jeu de grande sexualité », s’est offusquée la robe noire. Selon elle, les photos des blessures de la partie civile sont fausses. « Ce n’est pas la même personne pour les deux blessures. Il n y a rien dans cette affaire qui puisse justifier la détention des prévenues. Il y a eu bagarre. C’est constant, mais il n y a pas eu de bagarre rangée », a plaidé la défense. « La peine est personnelle, il faut la personnaliser et articuler l’infraction en se basant sur le code pénal et la procédure pénale », a soutenu Me Mbengue.
De ce fait, la défense a plaidé le renvoi des prévenues des fins de la poursuite sans peine ni dépens. Le tribunal a relaxé Adja Ndiaye et Diarra Niang. Ce- pendant, leur co-prévenue Oumou Khairy Sylla a écopé d’une peine d’un mois de prison assorti du sursis.
Le Témoin
La défense parle de couple dévergondé et de mauvaises mœurs
Selon le procureur, le vol, qui est une soustraction frauduleuse de la chose d’autrui, n’a pas pu avoir lieu malgré les circonstances. Les faits sont graves mais simples. Le maître des poursuites parle de bataille rangée entre la maîtresse des lieux et les trois jeunes filles. Il a requalifié les faits de violences en coups et blessures volontaires puisqu’aucun certificat médical n’a été constaté. Le défenseur de la société a requis un mois de prison ferme contre chacune des pré- venues.
Selon la défense, la partie civile absente à la barre a demandé aux trois jeunes filles d’entretenir des rapports sexuels à trois avec son mari. Demandant si elles sont vrai- ment mariées, il en est suivi une altercation. « Les prévenues ont eu la malchance de tomber sur un couple immoral, de mauvaise mœurs », a déclaré Me Souleymane Diagne. « C’est un couple dévergondé qui a invité les trois fraîches jeunes filles, rencontrées au restaurant à se livrer à un jeu de grande sexualité », s’est offusquée la robe noire. Selon elle, les photos des blessures de la partie civile sont fausses. « Ce n’est pas la même personne pour les deux blessures. Il n y a rien dans cette affaire qui puisse justifier la détention des prévenues. Il y a eu bagarre. C’est constant, mais il n y a pas eu de bagarre rangée », a plaidé la défense. « La peine est personnelle, il faut la personnaliser et articuler l’infraction en se basant sur le code pénal et la procédure pénale », a soutenu Me Mbengue.
De ce fait, la défense a plaidé le renvoi des prévenues des fins de la poursuite sans peine ni dépens. Le tribunal a relaxé Adja Ndiaye et Diarra Niang. Ce- pendant, leur co-prévenue Oumou Khairy Sylla a écopé d’une peine d’un mois de prison assorti du sursis.
Le Témoin