Le Secrétariat du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT Sénégal) s’est fendu d'un communique pour donner son avis sur ce qu’il appelle « la déclaration tardive de politique générale » du Premier ministre Ousmane Sonko. Après avoir écouté le Premier ministre et les débats qui ont suivi, le PIT dit avoir noté « de nombreuses interrogations, dont certaines préoccupantes », déplorant ainsi « un discours sans fin en totale incohérence avec les actes posés et au mépris de la souffrance pourtant réelle de ses compatriotes ».
Selon le document « en son fond, la tardive DPG du Premier ministre Ousmane SONKO n'est en réalité qu'une profession de foi survenant après les élections, reprenant de nombreuses idées du référentiel « Sénégal 2050», dont des pans entiers étaient déjà présents dans le « Plan Sénégal Émergent ».
« Sur le plan économique », indique le PIT, » les Sénégalaises et Sénégalais endurent les décisions difficilement compréhensibles, ainsi que les propos déconnectés du Premier ministre, qui incriminent le régime précédent et la haute administration des Finances et du Budget pour avoir falsifié les chiffres de la dette et des finances publiques. Cela a altéré la confiance des partenaires techniques et financiers qui attendent toujours le rapport définitif de la Cour des comptes sur l'état des finances publiques, les chiffres dits réels et les recommandations ».
Toutefois, le PIT-Sénégal affirme sa ferme opposition à la loi d'amnistie de mars 2024 et indique avoir été claire à ce propos depuis à son adoption en mars 2024, par l’ancien président Macky Sall.
Car dit-il « à nos yeux, aucune violence physique, morale ou politique ne doit être amnistiée et mise sous silence dans l'intérêt de desseins politiques d'un cynisme sans nom, surtout lorsque cela se termine par des morts, des blessés et des traumatismes dont il sera difficile de se remettre. Pour rappel, notre prise de position avait pu gêner certains alliés au sein de Benno Bokk Yakaar, mais le PIT-Sénégal demeure convaincu qu'une justice impartiale, indépendante est essentielle pour éviter que notre société ne sombre dans la barbarie. Une loi d'amnistie ne doit pas être une prime à l'impunité comme ce fut le cas avec la loi Ezzan dans l'affaire de l'assassinat de Maître Babacar Séye en 1993, ainsi que dans celle de l'agression du leader politique Talla SYLLA en 2003 ».
Toutefois pour L’abrogation de ladite loi par l'Assemblée nationale « qui n'aurait jamais dû être adoptée, des questions difficiles se poseraient. Par exemple, de nombreux présumés acteurs ou instigateurs des violences de 2021 à 2024, de tout bord, ont été libérés dont l'actuel Premier ministre, lui-même. Quel sort leur réserverait-on ? Faudra-t-il rappeler que l'actuel Premier ministre avait refusé de se présenter à la convocation d'un juge ? » s'est interrogé le Parti de l'Indépendance et du Travail du Sénégal.
« Le PIT-Sénégal réitère son soutien indéfectible à Moustapha DIAKHATE victime d'une injustice manifeste, alors que, durant et avant les dernières élections législatives, d'autres acteurs politiques ont tenu des propos bien plus graves, avec pour conséquence des violences physiques et matérielles, sans jamais avoir été convoqués par un quelconque procureur. Et que dire de la brutale éviction de Barthélémy Toye DIAS, pourtant Maire élu de Dakar, tout en étant opposant au régime précédent, naguère ami et grand allié de Monsieur Ousmane SONKO et du PASTEF durant les dernières élections municipales ? N'est-il pas manifeste que les règles de droit s'appliquent à certains suivant les rapports qu'ils ont avec le nouveau pouvoir ? », lit-on sur le document.
Selon le document « en son fond, la tardive DPG du Premier ministre Ousmane SONKO n'est en réalité qu'une profession de foi survenant après les élections, reprenant de nombreuses idées du référentiel « Sénégal 2050», dont des pans entiers étaient déjà présents dans le « Plan Sénégal Émergent ».
« Sur le plan économique », indique le PIT, » les Sénégalaises et Sénégalais endurent les décisions difficilement compréhensibles, ainsi que les propos déconnectés du Premier ministre, qui incriminent le régime précédent et la haute administration des Finances et du Budget pour avoir falsifié les chiffres de la dette et des finances publiques. Cela a altéré la confiance des partenaires techniques et financiers qui attendent toujours le rapport définitif de la Cour des comptes sur l'état des finances publiques, les chiffres dits réels et les recommandations ».
Toutefois, le PIT-Sénégal affirme sa ferme opposition à la loi d'amnistie de mars 2024 et indique avoir été claire à ce propos depuis à son adoption en mars 2024, par l’ancien président Macky Sall.
Car dit-il « à nos yeux, aucune violence physique, morale ou politique ne doit être amnistiée et mise sous silence dans l'intérêt de desseins politiques d'un cynisme sans nom, surtout lorsque cela se termine par des morts, des blessés et des traumatismes dont il sera difficile de se remettre. Pour rappel, notre prise de position avait pu gêner certains alliés au sein de Benno Bokk Yakaar, mais le PIT-Sénégal demeure convaincu qu'une justice impartiale, indépendante est essentielle pour éviter que notre société ne sombre dans la barbarie. Une loi d'amnistie ne doit pas être une prime à l'impunité comme ce fut le cas avec la loi Ezzan dans l'affaire de l'assassinat de Maître Babacar Séye en 1993, ainsi que dans celle de l'agression du leader politique Talla SYLLA en 2003 ».
Toutefois pour L’abrogation de ladite loi par l'Assemblée nationale « qui n'aurait jamais dû être adoptée, des questions difficiles se poseraient. Par exemple, de nombreux présumés acteurs ou instigateurs des violences de 2021 à 2024, de tout bord, ont été libérés dont l'actuel Premier ministre, lui-même. Quel sort leur réserverait-on ? Faudra-t-il rappeler que l'actuel Premier ministre avait refusé de se présenter à la convocation d'un juge ? » s'est interrogé le Parti de l'Indépendance et du Travail du Sénégal.
« Le PIT-Sénégal réitère son soutien indéfectible à Moustapha DIAKHATE victime d'une injustice manifeste, alors que, durant et avant les dernières élections législatives, d'autres acteurs politiques ont tenu des propos bien plus graves, avec pour conséquence des violences physiques et matérielles, sans jamais avoir été convoqués par un quelconque procureur. Et que dire de la brutale éviction de Barthélémy Toye DIAS, pourtant Maire élu de Dakar, tout en étant opposant au régime précédent, naguère ami et grand allié de Monsieur Ousmane SONKO et du PASTEF durant les dernières élections municipales ? N'est-il pas manifeste que les règles de droit s'appliquent à certains suivant les rapports qu'ils ont avec le nouveau pouvoir ? », lit-on sur le document.
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