Pour la première fois, Dominique Strauss-Kahn raconte. Dans un livre de Michel Taubmann à paraître « Affaires DSK, la contre-enquête » (Editions du Moment) et dont Paris-Match publie ce jeudi 1er décembre les bonnes feuilles, Dominique Strauss-Kahn confie à son biographe sa version des faits sur ce qui s'est passé dans la chambre 2806 du Sofitel de New York entre 12h06 et 12h13, le samedi 14 mai 2011.
DSK sort de sa douche, il est nu et tombe sur Nafissatou Diallo « surprise, mais nullement terrifiée (…) Elle se dirige vers la sortie, mais ne se hâte guère », écrit Michel Taubmann qui raconte : « Nafissatou Diallo se retourne. Elle le fixe droit dans les yeux. Puis elle regarde ostensiblement son sexe. La chair est faible. Dominique Strauss-Kahn a vu une proposition (…) Rarement dans sa vie, il a refusé la possibilité d'un moment de plaisir. »
Autre hypothèse : DSK est tombé dans un piège
Dominique Strauss-Kahn aurait donc été séduit du regard. La fellation qui suit constitue « l'acte sexuel précipité » noté par le procureur de New York Cyrus Vance dans son rapport du 22 août. Les avocats de DSK ont toujours nié l'existence d'une relation tarifée. Si Nafissatou Diallo n'a été ni payée, ni violée, c'est donc qu'elle aurait succombé au charme de DSK sortant nu de la douche ?
Michel Taubmann avance une autre hypothèse : DSK est tombé dans un piège. Il soutient que la femme de chambre guinéenne pourrait avoir dérobé le téléphone portable disparu de l'ancien patron du FMI. Ce fameux Blackberry à propos duquel le journaliste américain Edward Epstein écrit dans son article de la New York Review of Books qu'il a été piraté et que certains des mails envoyés depuis cet appareil ont été lus au siège de l'UMP.
On peut au passage s'interroger sur l'apparente contradiction à vouloir dérober un téléphone si cet appareil est piraté et que le contenu est donc déjà accessible aux prétendus pirates...
Restaurer une réputation piétinée
L'hypothèse d'une Nafissatou Diallo en Mata Hari agissant en service commandé fait s'étrangler ses avocats, Kenneth Thompson et Douglas Wigdor, dans un communiqué publié mardi soir à New York :
« L'affirmation absurde de Strauss-Kahn selon laquelle on aurait demandé à Mme Diallo de voler son Blackberry, de le séduire avec son regard et d'accepter un acte sexuel violent et abusif est un fantasme complet. Nous sommes impatients de le questionner au cours d'un procès (…) »
Ces nouveaux rebondissements s'inscrivent dans une guerre de communication entre les deux camps, laquelle donne lieu depuis quelques jours à un grand déballage où les pièces du dossier de l'enquête policière sont mises sur la place publique. Pour Dominique Strauss-Kahn, dont les avocats sont sans doute à l'origine des documents utilisés par Edward Epstein et Michel Taubmann, il s'agit de se présenter comme la victime d'un complot politique afin de restaurer une réputation piétinée, non seulement par l'affaire du Sofitel, mais aussi par les accusations de Tristane Banon et par l'affaire du Carlton de Lille.
Mardi matin, l'avocat de Nafissatou Diallo, Douglas Wigdor, a montré à quelques correspondants français à New York une vidéo du Sofitel sur laquelle on voit DSK rentrer à son hôtel dans la nuit du 13 au 14 mai, accompagné d'une femme blonde non identifiée. L'objectif est de dépeindre DSK comme un prédateur sexuel insatiable et de préparer une éventuelle transaction financière dans le cadre de la procédure judiciaire civile engagée devant le tribunal du Bronx.
Source : RFI
DSK sort de sa douche, il est nu et tombe sur Nafissatou Diallo « surprise, mais nullement terrifiée (…) Elle se dirige vers la sortie, mais ne se hâte guère », écrit Michel Taubmann qui raconte : « Nafissatou Diallo se retourne. Elle le fixe droit dans les yeux. Puis elle regarde ostensiblement son sexe. La chair est faible. Dominique Strauss-Kahn a vu une proposition (…) Rarement dans sa vie, il a refusé la possibilité d'un moment de plaisir. »
Autre hypothèse : DSK est tombé dans un piège
Dominique Strauss-Kahn aurait donc été séduit du regard. La fellation qui suit constitue « l'acte sexuel précipité » noté par le procureur de New York Cyrus Vance dans son rapport du 22 août. Les avocats de DSK ont toujours nié l'existence d'une relation tarifée. Si Nafissatou Diallo n'a été ni payée, ni violée, c'est donc qu'elle aurait succombé au charme de DSK sortant nu de la douche ?
Michel Taubmann avance une autre hypothèse : DSK est tombé dans un piège. Il soutient que la femme de chambre guinéenne pourrait avoir dérobé le téléphone portable disparu de l'ancien patron du FMI. Ce fameux Blackberry à propos duquel le journaliste américain Edward Epstein écrit dans son article de la New York Review of Books qu'il a été piraté et que certains des mails envoyés depuis cet appareil ont été lus au siège de l'UMP.
On peut au passage s'interroger sur l'apparente contradiction à vouloir dérober un téléphone si cet appareil est piraté et que le contenu est donc déjà accessible aux prétendus pirates...
Restaurer une réputation piétinée
L'hypothèse d'une Nafissatou Diallo en Mata Hari agissant en service commandé fait s'étrangler ses avocats, Kenneth Thompson et Douglas Wigdor, dans un communiqué publié mardi soir à New York :
« L'affirmation absurde de Strauss-Kahn selon laquelle on aurait demandé à Mme Diallo de voler son Blackberry, de le séduire avec son regard et d'accepter un acte sexuel violent et abusif est un fantasme complet. Nous sommes impatients de le questionner au cours d'un procès (…) »
Ces nouveaux rebondissements s'inscrivent dans une guerre de communication entre les deux camps, laquelle donne lieu depuis quelques jours à un grand déballage où les pièces du dossier de l'enquête policière sont mises sur la place publique. Pour Dominique Strauss-Kahn, dont les avocats sont sans doute à l'origine des documents utilisés par Edward Epstein et Michel Taubmann, il s'agit de se présenter comme la victime d'un complot politique afin de restaurer une réputation piétinée, non seulement par l'affaire du Sofitel, mais aussi par les accusations de Tristane Banon et par l'affaire du Carlton de Lille.
Mardi matin, l'avocat de Nafissatou Diallo, Douglas Wigdor, a montré à quelques correspondants français à New York une vidéo du Sofitel sur laquelle on voit DSK rentrer à son hôtel dans la nuit du 13 au 14 mai, accompagné d'une femme blonde non identifiée. L'objectif est de dépeindre DSK comme un prédateur sexuel insatiable et de préparer une éventuelle transaction financière dans le cadre de la procédure judiciaire civile engagée devant le tribunal du Bronx.
Source : RFI