Les accusations portées contre Dominique Strauss-Kahn, inculpé pour agression sexuelle contre une femme de chambre d'un hôtel de New York, sont près de s'effondrer, écrit jeudi le New York Times.
Selon deux enquêteurs cités par le journal, bien que les analyses d'ADN aient révélé qu'il y avait eu relation sexuelle entre l'ex-directeur général du FMI et la femme de chambre, cette dernière a menti à plusieurs reprises et les procureurs ne croient pas beaucoup ce qu'elle leur a dit sur les circonstances de l'incident pas plus que sur elle-même.
"Les enquêteurs ont découvert des failles importantes dans la crédibilité de la femme de chambre", écrit le journal.
Les procureurs ont rencontré jeudi les avocats de Dominique Strauss-Kahn et les parties discutent de l'opportunité d'abandonner les accusations.
Un peu plus tôt, un des avocats de Strauss-Kahn avait annoncé que celui-ci devait comparaître ce vendredi devant la justice à New York pour demander un réaménagement de son régime de liberté sous caution.
La comparution de l'ex-directeur général du Fonds monétaire devant le juge Michael Obus aura lieu à 11h30 locales (15h30 GMT).
Il s'agit d'une surprise, car lors de l'audience préliminaire du 6 juin, lors de laquelle Strauss-Kahn avait annoncé qu'il plaiderait non coupable à son procès, la prochaine comparution devant le juge Obus avait été fixée au 18 juillet.
Arrêté le 14 mai dernier et inculpé d'agression sexuelle d'une femme de chambre de l'hôtel Sofitel où il séjournait, il a démissionné du FMI le 19 mai.
Dominique Strauss-Kahn risque jusqu'à 25 ans de prison s'il est reconnu coupable des chefs d'inculpation de tentative de viol, agression sexuelle au premier degré, attouchements non consentis, emprisonnement illégal au second degré et agression sexuelle au troisième degré.
Après quatre jours en prison, "DSK" a été remis en liberté provisoire, en l'attente de son jugement, contre versement d'un million de dollars de caution et de cinq millions de dollars de garantie. Il vit assigné à résidence dans un grand appartement du quartier de Tribeca à Manhattan, ne pouvant sortir que pour des motifs précis. (Noeleen Walder, Eric Faye pour le service français)
Selon deux enquêteurs cités par le journal, bien que les analyses d'ADN aient révélé qu'il y avait eu relation sexuelle entre l'ex-directeur général du FMI et la femme de chambre, cette dernière a menti à plusieurs reprises et les procureurs ne croient pas beaucoup ce qu'elle leur a dit sur les circonstances de l'incident pas plus que sur elle-même.
"Les enquêteurs ont découvert des failles importantes dans la crédibilité de la femme de chambre", écrit le journal.
Les procureurs ont rencontré jeudi les avocats de Dominique Strauss-Kahn et les parties discutent de l'opportunité d'abandonner les accusations.
Un peu plus tôt, un des avocats de Strauss-Kahn avait annoncé que celui-ci devait comparaître ce vendredi devant la justice à New York pour demander un réaménagement de son régime de liberté sous caution.
La comparution de l'ex-directeur général du Fonds monétaire devant le juge Michael Obus aura lieu à 11h30 locales (15h30 GMT).
Il s'agit d'une surprise, car lors de l'audience préliminaire du 6 juin, lors de laquelle Strauss-Kahn avait annoncé qu'il plaiderait non coupable à son procès, la prochaine comparution devant le juge Obus avait été fixée au 18 juillet.
Arrêté le 14 mai dernier et inculpé d'agression sexuelle d'une femme de chambre de l'hôtel Sofitel où il séjournait, il a démissionné du FMI le 19 mai.
Dominique Strauss-Kahn risque jusqu'à 25 ans de prison s'il est reconnu coupable des chefs d'inculpation de tentative de viol, agression sexuelle au premier degré, attouchements non consentis, emprisonnement illégal au second degré et agression sexuelle au troisième degré.
Après quatre jours en prison, "DSK" a été remis en liberté provisoire, en l'attente de son jugement, contre versement d'un million de dollars de caution et de cinq millions de dollars de garantie. Il vit assigné à résidence dans un grand appartement du quartier de Tribeca à Manhattan, ne pouvant sortir que pour des motifs précis. (Noeleen Walder, Eric Faye pour le service français)