Nous membres de L’Union Démocratique des Activistes Gambiens (DUGA), lançons un appel à Mme Coumba Gawlo Seck dans l'espoir sincère qu’elle s’éveille aux préoccupations des Gambiens. Nous invitons Mme Coumba Gawlo Seck à faire des injustices flagrantes infligées aux Gambiens par le régime du
Président Yahya Jammeh, une précoccupation.
Pendant des décennies, les Gambiens ont beaucoup admiré les artistes sénégalais, particulièrement vous, Coumba Gawlo qu’ils considèrent une source d'inspiration et d'émulation.
Grâce à la proximité culturelle et historique qui existe entre les deux peuples, la Gambie est non seulement un creuset d'inspiration, mais aussi un marché florissant pour de nombreux musiciens sénégalais.
Ainsi, nous appelons Mme Coumba Gawlo qui a gagné le soutien et l'adulation de nombreux fans gambiens, à prêter attention à l’injustice, l’arbitraire et la tyrannie qui règnent en Gambie.
La musique a toujours été un moyen de propagande et d'éducation politique. Elle a la capacité unique de combler les fossés culturels, sociaux et politiques, ainsi que celle de mettre l'accent sur l’émotion et l'identité. Par conséquent, la voix des musiciens comme vous aura toujours une place prépondérante dans l’éveil des consciences et la construction politique d'un pays.
La musique n’est pas une bulle en dehors de la société ou de la politique. Elle a été d’une importance capitale pour dénoncer l'injustice sociale, économique et politique. Aux États-Unis, la chanson « We are the World » a attiré l'attention du monde occidental sur la famine en Afrique et a entrainé une solidarité extraordinaire envers les populations.
En Afrique, le mouvement anti-apartheid a inspiré des générations de musiciens, qui ont participé au changement. Votre propre chanson « Mandela », celle de Youssou Ndour et « Soweto » de Oumar Pène et de tant d’autres artistes ont porté à la conscience de nombreux africains les dégâts de l’apartheid et inspiré beaucoup de jeunes à s’identifier à Nelson Rolihla Mandela.
Nous vous encourageons à poser des questions et à lire des analyses sur la Gambie et la situation des droits humains.
Nous ne vous demandons pas de prendre faits et causes pour le peuple gambien, mais nous vous prions juste de vous intéresser aux sorts des morts, des prisonniers et des exilés qui ont subi l’oppression de Yahya Jammeh, tout simplement parce qu’ils ont osé exprimer leurs pensées et leurs vœux dans un pays où le Président ne tolère aucune voix discordante.
Même si le président se vante d’avoir construit des routes, des écoles, des hôpitaux, en Gambie, un homme est emprisonné pendant des mois pour avoir refusé que l’on colle la photo du président sur sa voiture; un Imam a été gardé au secret pendant 5 mois pour avoir parlé des exécutions inhumaines et arbitraires de 9 condamnés à mort; un journaliste qui critiquait les agissements du pouvoir a été tué. Des femmes journalistes ont été forcées à l’exil après avoir été accusée à tort. Des personnes continuent de disparaitre et les familles restent terrifiées par l’arbitraire, La liste des victimes et des oppressés est longue et s’allonge.
Vous êtes une femme et de surcroit une artiste engagée de façon déterminée, passionnée et courageuse éprise de justice sociale et pour le bien être des enfants.
C’est pourquoi nous faisons appel à votre clairvoyance pour comprendre et faire comprendre ce que subissent les Gambiens.
Même si nous comprenons votre volonté d’être neutre et apolitique, nous vous prions de ne pas participer au prochain International Roots Festival organisé tous les deux ans en Gambie entre Banjul et Kanilai, le village natal du Président Jammeh et de ne plus répondre aux invitations festives du Président Jammeh.
La participation d’une aussi grande artiste comme vous, l’encouragerait dans sa glorification et dans sa tyrannie. Il comprend le prestige et le soutien qu’il peut tirer de votre présence à ses côtés et continuera à l’utiliser comme moyen de propagande; ce qui fera, à n’en pas douter, un énorme tort aux nombreux Gambiens dont la voix est réduite au silence.
Nous vous invitons, ainsi que tous les autres musiciens sénégalais à se joindre à leurs frères et sœurs gambiens dans la lutte pour la démocratie, le respect des droits humains, de la liberté d’expression, de l’Etat de droit et pour enfin mettre fin à la tyrannie.
Avec notre respect, recevez nos sincères salutations.
Vive la Sénégambie ! Vive l'unité africaine!
Président Yahya Jammeh, une précoccupation.
Pendant des décennies, les Gambiens ont beaucoup admiré les artistes sénégalais, particulièrement vous, Coumba Gawlo qu’ils considèrent une source d'inspiration et d'émulation.
Grâce à la proximité culturelle et historique qui existe entre les deux peuples, la Gambie est non seulement un creuset d'inspiration, mais aussi un marché florissant pour de nombreux musiciens sénégalais.
Ainsi, nous appelons Mme Coumba Gawlo qui a gagné le soutien et l'adulation de nombreux fans gambiens, à prêter attention à l’injustice, l’arbitraire et la tyrannie qui règnent en Gambie.
La musique a toujours été un moyen de propagande et d'éducation politique. Elle a la capacité unique de combler les fossés culturels, sociaux et politiques, ainsi que celle de mettre l'accent sur l’émotion et l'identité. Par conséquent, la voix des musiciens comme vous aura toujours une place prépondérante dans l’éveil des consciences et la construction politique d'un pays.
La musique n’est pas une bulle en dehors de la société ou de la politique. Elle a été d’une importance capitale pour dénoncer l'injustice sociale, économique et politique. Aux États-Unis, la chanson « We are the World » a attiré l'attention du monde occidental sur la famine en Afrique et a entrainé une solidarité extraordinaire envers les populations.
En Afrique, le mouvement anti-apartheid a inspiré des générations de musiciens, qui ont participé au changement. Votre propre chanson « Mandela », celle de Youssou Ndour et « Soweto » de Oumar Pène et de tant d’autres artistes ont porté à la conscience de nombreux africains les dégâts de l’apartheid et inspiré beaucoup de jeunes à s’identifier à Nelson Rolihla Mandela.
Nous vous encourageons à poser des questions et à lire des analyses sur la Gambie et la situation des droits humains.
Nous ne vous demandons pas de prendre faits et causes pour le peuple gambien, mais nous vous prions juste de vous intéresser aux sorts des morts, des prisonniers et des exilés qui ont subi l’oppression de Yahya Jammeh, tout simplement parce qu’ils ont osé exprimer leurs pensées et leurs vœux dans un pays où le Président ne tolère aucune voix discordante.
Même si le président se vante d’avoir construit des routes, des écoles, des hôpitaux, en Gambie, un homme est emprisonné pendant des mois pour avoir refusé que l’on colle la photo du président sur sa voiture; un Imam a été gardé au secret pendant 5 mois pour avoir parlé des exécutions inhumaines et arbitraires de 9 condamnés à mort; un journaliste qui critiquait les agissements du pouvoir a été tué. Des femmes journalistes ont été forcées à l’exil après avoir été accusée à tort. Des personnes continuent de disparaitre et les familles restent terrifiées par l’arbitraire, La liste des victimes et des oppressés est longue et s’allonge.
Vous êtes une femme et de surcroit une artiste engagée de façon déterminée, passionnée et courageuse éprise de justice sociale et pour le bien être des enfants.
C’est pourquoi nous faisons appel à votre clairvoyance pour comprendre et faire comprendre ce que subissent les Gambiens.
Même si nous comprenons votre volonté d’être neutre et apolitique, nous vous prions de ne pas participer au prochain International Roots Festival organisé tous les deux ans en Gambie entre Banjul et Kanilai, le village natal du Président Jammeh et de ne plus répondre aux invitations festives du Président Jammeh.
La participation d’une aussi grande artiste comme vous, l’encouragerait dans sa glorification et dans sa tyrannie. Il comprend le prestige et le soutien qu’il peut tirer de votre présence à ses côtés et continuera à l’utiliser comme moyen de propagande; ce qui fera, à n’en pas douter, un énorme tort aux nombreux Gambiens dont la voix est réduite au silence.
Nous vous invitons, ainsi que tous les autres musiciens sénégalais à se joindre à leurs frères et sœurs gambiens dans la lutte pour la démocratie, le respect des droits humains, de la liberté d’expression, de l’Etat de droit et pour enfin mettre fin à la tyrannie.
Avec notre respect, recevez nos sincères salutations.
Vive la Sénégambie ! Vive l'unité africaine!