Jusqu’à quand le Burkina pourra-t-il garder ce «colis encombrant»?
Le chef de la junte militaire au pouvoir serait-il devenu un colis encombrant pour la communauté internationale? A voir comment il a été «balancé» en pleine nuit et en catimini à Ouagadougou, il y a de quoi croire qu’il n’est plus -l’a-t-il déjà vraiment été?- dans les bonnes grâces des grandes puissances internationales. Comme un oiseau errant, sans repères et sans destination, Dadis Camara ne sait apparemment plus où reposer la tête après la tentative d’assassinat dont il a été victime le 3 décembre dernier 3 décembre dernier.
Au Maroc où il a reçu des soins pendant plus d’un mois, on n’est pas prêt à le garder plus longtemps. Alors, il ne n’avait plus d’autre choix que d’atterrir, contre son gré, dans la capitale burkinabè. Sans honneur. Et sans autre forme de procès.
Quel triste sort que celui de ce Capitaine accueilli en héros après le décès du Général dictateur Lansana Conté, mais qui, à force de vouloir se maintenir au pouvoir, envers et contre son propre engagement, il a fini par commettre le crime fatal, celui des massacres du 28 septembre qui ont fait plus de 150 morts à Conakry. Comme s’il était lâché par les «dieux de la Guinée», c’est son propre aide de camp qui a tiré sur lui, à bout portant, le 3 décembre.
Certes, il a la vie sauve. Mais visiblement, il n’est plus désirable en Guinée. Et cela risque d’être la pilule la plus difficile à avaler par lui-même et par ses partisans. Jusqu’à quand le Burkina pourra-t-il garder ce «colis encombrant»? La suite des événements nous le dira. Certainement!
Au Maroc où il a reçu des soins pendant plus d’un mois, on n’est pas prêt à le garder plus longtemps. Alors, il ne n’avait plus d’autre choix que d’atterrir, contre son gré, dans la capitale burkinabè. Sans honneur. Et sans autre forme de procès.
Quel triste sort que celui de ce Capitaine accueilli en héros après le décès du Général dictateur Lansana Conté, mais qui, à force de vouloir se maintenir au pouvoir, envers et contre son propre engagement, il a fini par commettre le crime fatal, celui des massacres du 28 septembre qui ont fait plus de 150 morts à Conakry. Comme s’il était lâché par les «dieux de la Guinée», c’est son propre aide de camp qui a tiré sur lui, à bout portant, le 3 décembre.
Certes, il a la vie sauve. Mais visiblement, il n’est plus désirable en Guinée. Et cela risque d’être la pilule la plus difficile à avaler par lui-même et par ses partisans. Jusqu’à quand le Burkina pourra-t-il garder ce «colis encombrant»? La suite des événements nous le dira. Certainement!