La région de Dakar est entrée de plein pied dans l’hivernage. La pluie du mercredi dernier a fait des dégâts matériels. Les routes sont devenues impraticables. La circulation difficile pour les piétons et les voitures qui se frayent des passages par n’importe quel moyen. Des gymnastiques qui s’avèrent fatals pour ces dernières. De nombreux véhicules sont à l’arrêt à cause d’une panne. Les fortes pluies ont fait leur malheur au grand bonheur des mécaniciens, électriciens et des vendeurs de pièces détachées.
Dans certains garages automobiles de Dakar, les ouvriers s’adonnent aux derniers réglages pour la livraison de véhicules à leur propriétaire. En cette période de Ramadan, le travail leur permet de se maintenir jusqu’à la coupure du jeûne sans sentir la faim et la soif. A la Sodida où nous avons fait un tour, les mécaniciens sont occupés aux dépannages. Clé et tournevis à la main, ils s’affairent autour d’un moteur qui vient juste d’être démonté. A côté, un autre groupe de mécaniciens s’occupe d’une autre voiture. Le moteur vient d’être dépanné et les mécaniciens étaient, à notre passage, en train de resserrer les boulons.
Plus la rupture du jeûne s’approche plus, les clients sont pressés de reprendre leur voiture pour continuer leurs courses à défaut de rentrer chez eux. Des véhicules en panne ornent le décor des garages. Il faut pour les ouvriers peindre, redresser les portières abîmées de manière à les rendre opérationnels. « C’est cette catégorie de véhicules qui paie pour le plus souvent les frais de dépannages après les pluies », nous a confié le mécanicien Youssou Seck dont le garage se trouve sur la route des Hlm. Et de renchérir : « les problèmes de réservoir sont répertoriés à notre niveau et ça arrive le plus souvent avec des voitures qui ont une longue durée de vie ». Selon, M. Seck, la majorité des pannes en cette période de pluie vient de la non-vigilance des conducteurs, mais aussi du mauvais état de la voirie. « Quand il pleut, la route est inondée. Il y a des creux. Les voitures ne peuvent pas les éviter. Cette situation endommage les amplis, bougies et d’autres éléments très fragiles. Une situation qui entraine des perturbations au niveau du moteur », dit-il.
Vulgarisateurs, électriciens et réparateurs de motocyclistes, ainsi que les vendeurs de pièces détachées y trouvent aussi leurs comptes. Les commandes de matériels deviennent plus importantes. A castor, prolongement de la route des hlm, aux environs de 16 heures, certains vulgarisateurs et vendeurs de pneus sont au chômage, les clients se font désirer. Contrairement aux vendeurs de pièces détachées, les vulgarisateurs ne font pas de bonnes affaires lorsqu’il pluie. Pour Ousmane Seck « On ne se plaint pas pour la vente des pneus Cela dépend du jour, car depuis que la pluie est tombée sur Dakar, je n’ai pas travaillé. Je suis resté là à attendre les clients. »
Dans les salles de ventes de pièces détachées, en cette période d’hivernage, les moteurs sont plus convoités. Les vendeurs font des chiffres d’affaires intéressants. Pour Mohamed Ndiaye trouvé dans son magasin au prolongement des Hlm, « les moteurs sont très demandés mais surtout de marque diésel. Il y a aussi des Cartans, des bobines. »
Dépannage et marchandage.
Les réparateurs et dépanneurs se plaignent des recettes après le travail. Selon, ces derniers, le travail de l’ouvrier est très pénible, malgré cela, il n’est pas récompensé à la hauteur du service rendu. En cette période d’hivernage avec la répétition des interruptions, liées aux coupures d’électricité, les clients refusent de payer le prix proposé. Il s’en suit un véritable marchandage et certains même, partent sans payer. Concernant les dépannages tels que la crevaison, le pompage, les prix varient de 300Frs à 500Frs. La vente de paire de Pneus de seconde main varie entre 7500Frs et 15000Frs. Les autres réparations, il suffit de marchander, une fois tomber d’accord sur le montant, le service est réalisé dans les délais. Pour les chauffeurs de taxis, les tarifs sont exorbitants. « Les mécaniciens ne pensent qu’à eux. Le prix du carburant est élevé. Le pays est sans sous. Du coup, on est dans l’obligation de marchander. » Pour Pape Diallo qui s’investit dans la réparation des motocyclistes : « les clients ne paient pas bien. Le plus souvent, ils vous donnent la moitié du prix proposé ». Et un autre de poursuivre : « le marché de Colobane a englouti les autres garages. Il travaille à moindre coût et nous en subissons les frais. Si nous refusons de prendre ce que les clients nous proposent, d’autres acceptent. On est donc obligé de travailler. »
Dans certains garages automobiles de Dakar, les ouvriers s’adonnent aux derniers réglages pour la livraison de véhicules à leur propriétaire. En cette période de Ramadan, le travail leur permet de se maintenir jusqu’à la coupure du jeûne sans sentir la faim et la soif. A la Sodida où nous avons fait un tour, les mécaniciens sont occupés aux dépannages. Clé et tournevis à la main, ils s’affairent autour d’un moteur qui vient juste d’être démonté. A côté, un autre groupe de mécaniciens s’occupe d’une autre voiture. Le moteur vient d’être dépanné et les mécaniciens étaient, à notre passage, en train de resserrer les boulons.
Plus la rupture du jeûne s’approche plus, les clients sont pressés de reprendre leur voiture pour continuer leurs courses à défaut de rentrer chez eux. Des véhicules en panne ornent le décor des garages. Il faut pour les ouvriers peindre, redresser les portières abîmées de manière à les rendre opérationnels. « C’est cette catégorie de véhicules qui paie pour le plus souvent les frais de dépannages après les pluies », nous a confié le mécanicien Youssou Seck dont le garage se trouve sur la route des Hlm. Et de renchérir : « les problèmes de réservoir sont répertoriés à notre niveau et ça arrive le plus souvent avec des voitures qui ont une longue durée de vie ». Selon, M. Seck, la majorité des pannes en cette période de pluie vient de la non-vigilance des conducteurs, mais aussi du mauvais état de la voirie. « Quand il pleut, la route est inondée. Il y a des creux. Les voitures ne peuvent pas les éviter. Cette situation endommage les amplis, bougies et d’autres éléments très fragiles. Une situation qui entraine des perturbations au niveau du moteur », dit-il.
Vulgarisateurs, électriciens et réparateurs de motocyclistes, ainsi que les vendeurs de pièces détachées y trouvent aussi leurs comptes. Les commandes de matériels deviennent plus importantes. A castor, prolongement de la route des hlm, aux environs de 16 heures, certains vulgarisateurs et vendeurs de pneus sont au chômage, les clients se font désirer. Contrairement aux vendeurs de pièces détachées, les vulgarisateurs ne font pas de bonnes affaires lorsqu’il pluie. Pour Ousmane Seck « On ne se plaint pas pour la vente des pneus Cela dépend du jour, car depuis que la pluie est tombée sur Dakar, je n’ai pas travaillé. Je suis resté là à attendre les clients. »
Dans les salles de ventes de pièces détachées, en cette période d’hivernage, les moteurs sont plus convoités. Les vendeurs font des chiffres d’affaires intéressants. Pour Mohamed Ndiaye trouvé dans son magasin au prolongement des Hlm, « les moteurs sont très demandés mais surtout de marque diésel. Il y a aussi des Cartans, des bobines. »
Dépannage et marchandage.
Les réparateurs et dépanneurs se plaignent des recettes après le travail. Selon, ces derniers, le travail de l’ouvrier est très pénible, malgré cela, il n’est pas récompensé à la hauteur du service rendu. En cette période d’hivernage avec la répétition des interruptions, liées aux coupures d’électricité, les clients refusent de payer le prix proposé. Il s’en suit un véritable marchandage et certains même, partent sans payer. Concernant les dépannages tels que la crevaison, le pompage, les prix varient de 300Frs à 500Frs. La vente de paire de Pneus de seconde main varie entre 7500Frs et 15000Frs. Les autres réparations, il suffit de marchander, une fois tomber d’accord sur le montant, le service est réalisé dans les délais. Pour les chauffeurs de taxis, les tarifs sont exorbitants. « Les mécaniciens ne pensent qu’à eux. Le prix du carburant est élevé. Le pays est sans sous. Du coup, on est dans l’obligation de marchander. » Pour Pape Diallo qui s’investit dans la réparation des motocyclistes : « les clients ne paient pas bien. Le plus souvent, ils vous donnent la moitié du prix proposé ». Et un autre de poursuivre : « le marché de Colobane a englouti les autres garages. Il travaille à moindre coût et nous en subissons les frais. Si nous refusons de prendre ce que les clients nous proposent, d’autres acceptent. On est donc obligé de travailler. »