Marié et père d’une fille, Babacar Mbengue, tailleur de profession, a été condamné vendredi 25 avril 2025, par le tribunal des flagrants délits de Dakar à deux ans de prison, dont un mois ferme, pour « détention et diffusion d’images à caractère pornographique. » Il a toutefois été relaxé pour le chef d'accusation de collecte illicite de données personnelles.
Selon Les Échos, le mis en cause n’a jamais accepté la rupture avec son ex-petite amie, Yacine Sarr, intervenue en 2019. Depuis lors, il la harcelait, menaçant à plusieurs reprises de rendre publiques des images intimes prises lorsqu'ils étaient en couple.
Pour exercer une pression sur la jeune femme, le prévenu l'aurait menacée de divulguer leurs photos si elle refusait de renouer la relation. Passant à l'acte, il a transmis ces images à un ami. Craignant une diffusion plus large, Yacine Sarr a décidé de saisir les autorités. Suite à cela, elle fixe un rendez-vous au sieur Mbengue à Mbour, où il a été interpellé avant d’être placé en garde à vue.
Jugé pour « détention et diffusion d’images pornographiques », il a plaidé non coupable, soutenant qu’il ne s'agissait que de photos, et non de vidéos, comme avancé par la plaignante. Il a également affirmé que seules deux personnes, lui et Yacine Sarr, détenaient les images prises en 2019, après l'achat d’un téléphone iPhone à la demande de cette dernière.
À la barre, Yacine Sarr a confirmé avoir consenti à la prise des images à l'époque de leur relation, mais a souligné que son ex-compagnon continuait à la harceler depuis leur séparation. Elle a déclaré vouloir « qu’il la laisse tranquille ».
Le procureur a requis l’application de la loi, tout en rappelant au prévenu la gravité de ses actes. À l’issue des débats, Babacar Mbengue a été reconnu coupable de « détention et diffusion d'images pornographiques » et condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme, avec une relaxe pour le délit de collecte illicite de données personnelles.
Selon Les Échos, le mis en cause n’a jamais accepté la rupture avec son ex-petite amie, Yacine Sarr, intervenue en 2019. Depuis lors, il la harcelait, menaçant à plusieurs reprises de rendre publiques des images intimes prises lorsqu'ils étaient en couple.
Pour exercer une pression sur la jeune femme, le prévenu l'aurait menacée de divulguer leurs photos si elle refusait de renouer la relation. Passant à l'acte, il a transmis ces images à un ami. Craignant une diffusion plus large, Yacine Sarr a décidé de saisir les autorités. Suite à cela, elle fixe un rendez-vous au sieur Mbengue à Mbour, où il a été interpellé avant d’être placé en garde à vue.
Jugé pour « détention et diffusion d’images pornographiques », il a plaidé non coupable, soutenant qu’il ne s'agissait que de photos, et non de vidéos, comme avancé par la plaignante. Il a également affirmé que seules deux personnes, lui et Yacine Sarr, détenaient les images prises en 2019, après l'achat d’un téléphone iPhone à la demande de cette dernière.
À la barre, Yacine Sarr a confirmé avoir consenti à la prise des images à l'époque de leur relation, mais a souligné que son ex-compagnon continuait à la harceler depuis leur séparation. Elle a déclaré vouloir « qu’il la laisse tranquille ».
Le procureur a requis l’application de la loi, tout en rappelant au prévenu la gravité de ses actes. À l’issue des débats, Babacar Mbengue a été reconnu coupable de « détention et diffusion d'images pornographiques » et condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme, avec une relaxe pour le délit de collecte illicite de données personnelles.
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