Tahibou Ndiaye a beaucoup profité de sa position pour se faire fortune mais il n’a pas été le seul. Il a fait comprendre aux magistrats de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) qu’il a beaucoup servi avant de servir. Les demandes de grosses personnalités de la République venant de la présidence, de l’entourage du président de la République, d’un Premier ministre d’alors surtout, de chefs religieux s’empilaient dans son bureau. Pour certains, ce n’était même pas une ou des demandes expressément écrites, mais des injonctions téléphoniques qu’il ne pouvait ignorer.
L’ancien Directeur du Cadastre a opté pour cette stratégie de défense après avoir compris que les carottes sont cuites pour lui et qu’il ne sert à rien pour d’aller croupir en prison avec cette forte chaleur estivale. Une astuce qui va porter ses fruits. Acculé de questions, Tahibou Ndiaye a commencé à déballer, à lâcher des noms de personnalités qui ont bénéficié de la générosité d’Abdoulaye Wade et surtout qui ont profité de leur position de Premier ministre, de ministres, de députés, de chefs religieux, de patron de presse ou simplement d’homme influent du régime. La réserve foncière de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, Sotrac Mermoz, Almadies sont les zones qui sont les plus prisées par ces grosses pontes de l’ancien et de l’actuel régime qui se sont donnés aussi à cœur joie sur les biens du contribuable.
Pris de court par cette stratégie de Tahibou Ndiaye, le procureur spécial échange au téléphone avec une haute autorité de la République. «S’il accepte de transiger, laisse le partir. C’est mieux que le déballage ou tout le bruit que cela pourrait causer», c’est ce qu’a semblé lui dire son interlocuteur. L’étreinte commence alors à se desserrer. Les deux parties commencent à jouer carte sur table.
L’ancien Directeur du Cadastre a opté pour cette stratégie de défense après avoir compris que les carottes sont cuites pour lui et qu’il ne sert à rien pour d’aller croupir en prison avec cette forte chaleur estivale. Une astuce qui va porter ses fruits. Acculé de questions, Tahibou Ndiaye a commencé à déballer, à lâcher des noms de personnalités qui ont bénéficié de la générosité d’Abdoulaye Wade et surtout qui ont profité de leur position de Premier ministre, de ministres, de députés, de chefs religieux, de patron de presse ou simplement d’homme influent du régime. La réserve foncière de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, Sotrac Mermoz, Almadies sont les zones qui sont les plus prisées par ces grosses pontes de l’ancien et de l’actuel régime qui se sont donnés aussi à cœur joie sur les biens du contribuable.
Pris de court par cette stratégie de Tahibou Ndiaye, le procureur spécial échange au téléphone avec une haute autorité de la République. «S’il accepte de transiger, laisse le partir. C’est mieux que le déballage ou tout le bruit que cela pourrait causer», c’est ce qu’a semblé lui dire son interlocuteur. L’étreinte commence alors à se desserrer. Les deux parties commencent à jouer carte sur table.