En cet après-midi de vendredi de Ramadan, la route vit au rythme de la circulation. C'est l'heure de la descente, la circulation est dense à Dakar. Elle fourmille de voitures. On entend les klaxons des automobilistes. Ils se frayent du chemin pour ne pas rater l'heure de la rupture du jeûne. Malgré la densité de la circulation, les motocyclistes parviennent à se faufiler. Ce sont souvent des livreurs. Beaucoup de jeunes sénégalais se tournent vers la livraison.
Trouvé à Liberté 6, à côté d'une "dibiterie" en train de garer sa moto, habillé d'un jacket noir, masque sous le menton, Alseyni Diallo est un jeune livreur. "j'étais mécanicien, je travaillais comme mécanicien et ça ne marchait pas bien, C'est pourquoi j'ai choisi de faire la livraison. Avec la livraison, je trouve des clients, c'est par l'intermédiaire d'un grand (frère) que j'ai pu entrer dans la livraison. Je l'accompagnais dans la livraison, j'étais son apprenti, mais à force de travailler, je suis parvenu à trouver une moto. Je m'en sors bien maintenant", lance-t-il.
Avant d’ajouter: "Parfois je me retrouve avec 30 mille francs CFA, 25 mille. Si la moisson n'est pas bonne, on peut se retrouver avec ou 5 mille ou 10 mille francs CFA", a ajouté le jeune livreur.
Trouvé à Liberté 6, à côté d'une "dibiterie" en train de garer sa moto, habillé d'un jacket noir, masque sous le menton, Alseyni Diallo est un jeune livreur. "j'étais mécanicien, je travaillais comme mécanicien et ça ne marchait pas bien, C'est pourquoi j'ai choisi de faire la livraison. Avec la livraison, je trouve des clients, c'est par l'intermédiaire d'un grand (frère) que j'ai pu entrer dans la livraison. Je l'accompagnais dans la livraison, j'étais son apprenti, mais à force de travailler, je suis parvenu à trouver une moto. Je m'en sors bien maintenant", lance-t-il.
Avant d’ajouter: "Parfois je me retrouve avec 30 mille francs CFA, 25 mille. Si la moisson n'est pas bonne, on peut se retrouver avec ou 5 mille ou 10 mille francs CFA", a ajouté le jeune livreur.
"Les taximen nous mènent une vie difficile. On risque nos vies pour des miettes"
AlSeyni Diallo poursuit en évoquant les risques de ce métier tant prisé par les jeunes. "On prend d'énormes risques avec la livraison. Les taximen nous mènent une vie difficile. On risque nos vies pour des miettes. Nos clients nous appellent pour livrer des commandes. Ils nous mettent la pression, c’est ce qui cause souvent des accidents", se désole-t-il.
"J'avais un autre travail, par la suite j'ai choisi la livraison et depuis que j'ai trouvé ce travail, je rends grâce à Dieu. On s'en sort très bien, mais malheureusement nous partageons notre revenu avec certains policier-raquetteurs sur la route. Beaucoup de motos n'ont pas de papiers, ils en profitent pour encaisser notre argent", confie-t-il.
Ce dernier souligne qu'il s'en sort bien avec ce travail et s'active pour son propre compte. "Dans ce métier, on voit du tout. Souvent on peut rencontrer des clients fous, arrogants. C’est difficile, mais c'est à nous de nous adapter et d'être compréhensif et on doit savoir que le métier exige de la compréhension", a soutenu Mody.
Pour d’autres, c’est une opportunité pour gagner de l'argent. C'est le cas pour O. Fall, diplômé depuis 2018. Depuis qu’il a obtenu son diplôme, il ne parvient pas à travailler. Il a cherché partout du travail, mais sans suite. Notre interlocuteur décide de se lancer dans la livraison, il a économisé pour acheter une moto. Il s'active dans la livraison pour mieux gagner sa vie.
" Depuis que j'ai commencé le métier de livraison, je parviens à subvenir à mes besoins. En tant que jeune diplômé, je ne me prédestinais pas à ce genre de métier. Je me voyais dans une banque, parce que je suis diplômé en Banque et Finances, mais à cause du chômage endémique, je me suis mué en livreur. En tout cas j'y trouve mon compte. Je gagne bien ma vie. Si la moisson est bonne, je me retrouve parfois avec la somme de 50 mille francs CFA la journée. C'est rentable", soutient-t-il.
"C'est un métier éprouvant parce que tu es tout le temps sur la route et on a souvent des problèmes avec les automobilistes et les agents de la circulation ne nous pardonnent rien", explique-t-il.
« Nous partageons souvent nos gains avec les policiers »Auchan Sacré cœur 3, grouille de monde en cette période de Ramadan. En face, une kyrielle de motos attendent. C'est le cas de Mody, moto bien chargée, prêt à partir pour livrer les marchandises à ses clients.
"J'avais un autre travail, par la suite j'ai choisi la livraison et depuis que j'ai trouvé ce travail, je rends grâce à Dieu. On s'en sort très bien, mais malheureusement nous partageons notre revenu avec certains policier-raquetteurs sur la route. Beaucoup de motos n'ont pas de papiers, ils en profitent pour encaisser notre argent", confie-t-il.
Ce dernier souligne qu'il s'en sort bien avec ce travail et s'active pour son propre compte. "Dans ce métier, on voit du tout. Souvent on peut rencontrer des clients fous, arrogants. C’est difficile, mais c'est à nous de nous adapter et d'être compréhensif et on doit savoir que le métier exige de la compréhension", a soutenu Mody.
Pour d’autres, c’est une opportunité pour gagner de l'argent. C'est le cas pour O. Fall, diplômé depuis 2018. Depuis qu’il a obtenu son diplôme, il ne parvient pas à travailler. Il a cherché partout du travail, mais sans suite. Notre interlocuteur décide de se lancer dans la livraison, il a économisé pour acheter une moto. Il s'active dans la livraison pour mieux gagner sa vie.
"Je suis diplômé en Banque et Finances. C’est le chômage endémique qui a fait de moi un livreur"
" Depuis que j'ai commencé le métier de livraison, je parviens à subvenir à mes besoins. En tant que jeune diplômé, je ne me prédestinais pas à ce genre de métier. Je me voyais dans une banque, parce que je suis diplômé en Banque et Finances, mais à cause du chômage endémique, je me suis mué en livreur. En tout cas j'y trouve mon compte. Je gagne bien ma vie. Si la moisson est bonne, je me retrouve parfois avec la somme de 50 mille francs CFA la journée. C'est rentable", soutient-t-il.
"C'est un métier éprouvant parce que tu es tout le temps sur la route et on a souvent des problèmes avec les automobilistes et les agents de la circulation ne nous pardonnent rien", explique-t-il.
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