Le directeur général de la télévision publique ivoirienne, Pascal Brou Aka a été limogé par le président Ouattara ce week-end. Il lui est reproché de « graves dysfonctionnements », notamment l'absence d'équipe de reportage à l’aéroport d’Abidjan, pour couvrir le retour d’Alassane Ouattara de sa visite aux Etats-Unis.
C’est par décret que le président Ouattara a mis fin samedi aux fonctions de Pascal Brou Aka, remplacé immédiatement à la tête de la Radio télévision ivoirienne par Lazare Sayé Aka, jusque-là directeur des programmes de la RTI. Le tout nouveau directeur général occupera officiellement son poste mardi 2 août au matin.
Un limogeage sans appel
A l’origine du limogeage de Pascal Brou Aka, l’absence d’une équipe de reportage de la télévision publique samedi matin, au moment du retour d’Alassane Ouattara de son 1er voyage officiel aux Etats-Unis en tant que président de la Côte d’Ivoire. Il aurait même attendu plus d'une demi-heure dans l'appareil qui le ramenait de Washington, avant de finalement quitter l'aéroport. Le ministre ivoirien de la Communication, Souleymane Diakité Koffi, a expliqué hier que le limogeage de Pascal Brou Aka « est la conséquence de graves dysfonctionnements observés dans la gestion quotidienne de la RTI ». L’intéressé précise qu’on lui avait annoncé le retour du président Ouattara non pas à 9H00, mais à 15H00. Mais il reconnaît qu’il y a eu faute, qu’il faut que quelqu’un paye et qu’il n’en veut à personne.
De la RTI à la TCI
Pascal Brou Aka, c’est le journaliste qui a arbitré le face-à-face Gbagbo – Ouattara à la RTI, trois jours avant le second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier. Auparavant, Brou Aka était présentateur sur la télévision publique ivoirienne. Une télévision qui était alors critiquée, notamment par Reporters sans frontières, comme donnant peu de place à l’opposition. Brou Aka présentait aussi « Le plateau de l’intégration », une émission qui était diffusée sur les chaînes de télévision publique de sept pays d’Afrique de l’Ouest dont le Gabon.
Il avait été nommé à la tête de la RTI par le président Ouattara en décembre dernier, au tout début de la crise postélectorale. Il n’aura donc pas eu le temps de diriger véritablement la RTI. D’ailleurs, ce sigle est encore absent des écrans. A la place il y a la TCI, pour Télévision de Côte d’Ivoire, qui avait été créée l’année dernière pour la campagne présidentielle d’Alassane Ouattara.
Source: Rfi
C’est par décret que le président Ouattara a mis fin samedi aux fonctions de Pascal Brou Aka, remplacé immédiatement à la tête de la Radio télévision ivoirienne par Lazare Sayé Aka, jusque-là directeur des programmes de la RTI. Le tout nouveau directeur général occupera officiellement son poste mardi 2 août au matin.
Un limogeage sans appel
A l’origine du limogeage de Pascal Brou Aka, l’absence d’une équipe de reportage de la télévision publique samedi matin, au moment du retour d’Alassane Ouattara de son 1er voyage officiel aux Etats-Unis en tant que président de la Côte d’Ivoire. Il aurait même attendu plus d'une demi-heure dans l'appareil qui le ramenait de Washington, avant de finalement quitter l'aéroport. Le ministre ivoirien de la Communication, Souleymane Diakité Koffi, a expliqué hier que le limogeage de Pascal Brou Aka « est la conséquence de graves dysfonctionnements observés dans la gestion quotidienne de la RTI ». L’intéressé précise qu’on lui avait annoncé le retour du président Ouattara non pas à 9H00, mais à 15H00. Mais il reconnaît qu’il y a eu faute, qu’il faut que quelqu’un paye et qu’il n’en veut à personne.
De la RTI à la TCI
Pascal Brou Aka, c’est le journaliste qui a arbitré le face-à-face Gbagbo – Ouattara à la RTI, trois jours avant le second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier. Auparavant, Brou Aka était présentateur sur la télévision publique ivoirienne. Une télévision qui était alors critiquée, notamment par Reporters sans frontières, comme donnant peu de place à l’opposition. Brou Aka présentait aussi « Le plateau de l’intégration », une émission qui était diffusée sur les chaînes de télévision publique de sept pays d’Afrique de l’Ouest dont le Gabon.
Il avait été nommé à la tête de la RTI par le président Ouattara en décembre dernier, au tout début de la crise postélectorale. Il n’aura donc pas eu le temps de diriger véritablement la RTI. D’ailleurs, ce sigle est encore absent des écrans. A la place il y a la TCI, pour Télévision de Côte d’Ivoire, qui avait été créée l’année dernière pour la campagne présidentielle d’Alassane Ouattara.
Source: Rfi