Ces affrontements sont les plus violents dans la capitale somalienne depuis des mois.
Les soldats de l'UA et les rebelles ont fait usage de mitrailleuses lourdes et d'artillerie.
Le palais présidentiel, la Villa Somalia, a été visé par des tirs de mortier.
"Une mère et son bébé ont été tués par un obus qui est tombé sur leur maison", a déclaré à Reuters Abdirizak Mohamed, un habitant de la capitale somalienne.
Au moins onze autres civils ont été tués. Environ 45 blessés ont été admis dans le principal hôpital de la ville. "On nous amène de plus en plus de blessés" a dit le docteur Dahir Dheere.
Ces combats interviennent après l'attaque d'une caserne de l'UA dimanche dans la capitale, qui a fait 11 morts parmi les soldats burundais de la force de maintien de la paix.
Le lendemain, le groupe islamiste somalien Chabaab (Jeunesse) a promis de multiplier ses attaques contre les 3.500 hommes de la force africaine.
Plus de 16.000 civils ont été tués depuis que le pouvoir des Tribunaux islamiques a été chassé de Mogadiscio il y a un peu plus de deux ans, à la suite de l'intervention de l'armée éthiopienne. Les violences ont fait en outre un million de déplacés.
DEUIL NATIONAL AU BURUNDI
Les soldats burundais victimes de l'attaque de dimanche ont été inhumés mardi dans leur pays, où un deuil national de cinq jours a été décrété. L'opposition burundaise a exigé que le contingent national de l'UA ne soit pas engagé dans des zones trop exposées.
L'Erythrée, accusée dans le passé par Washington d'armer les islamistes, a demandé le retrait de la force africaine de Somalie, estimant que la mission de maintien de la paix n'était qu'un "prétexte" pour garder des troupes étrangères dans le pays.
Asmara estime que le nouveau gouvernement du président Charif Ahmed, considéré comme un islamiste modéré, trahit les aspirations du peuple somalien désireux de vivre dans un pays libre et indépendant.
La Somalie est plongée dans l'anarchie et la guerre civile depuis le renversement du dictateur Mohamed Siad Barré en 1991. Depuis deux ans, les insurgés de Chabaab, qui contrôlent avec l'aide de milices alliées une grande partie du sud du pays, combattent les forces gouvernementales.
Certains insurgés se sont ralliés au gouvernement du cheikh Charif Ahmed. Mais les rebelles d'Al Chabaab lui ont déclaré la guerre et réclament le départ de tous les soldats étrangers.
Ce mouvement est considéré par Washington comme un relais d'Al Qaïda en Somalie mais les experts sont divisés quant à la menace qu'il pose réellement.
Certains estiment qu'il est parfaitement en mesure de renverser le gouvernement, dont l'autorité ne s'étend guère au-delà de la capitale, Mogadiscio.
D'autres jugent, au contraire qu'il ne compte que quelques milliers de militants armés, jouit de moins en moins de soutien dans la population mais parvient, grâce à des 'coups d'éclat' comme l'attaque de dimanche, à projeter une image de force.
source : Reuters
Les soldats de l'UA et les rebelles ont fait usage de mitrailleuses lourdes et d'artillerie.
Le palais présidentiel, la Villa Somalia, a été visé par des tirs de mortier.
"Une mère et son bébé ont été tués par un obus qui est tombé sur leur maison", a déclaré à Reuters Abdirizak Mohamed, un habitant de la capitale somalienne.
Au moins onze autres civils ont été tués. Environ 45 blessés ont été admis dans le principal hôpital de la ville. "On nous amène de plus en plus de blessés" a dit le docteur Dahir Dheere.
Ces combats interviennent après l'attaque d'une caserne de l'UA dimanche dans la capitale, qui a fait 11 morts parmi les soldats burundais de la force de maintien de la paix.
Le lendemain, le groupe islamiste somalien Chabaab (Jeunesse) a promis de multiplier ses attaques contre les 3.500 hommes de la force africaine.
Plus de 16.000 civils ont été tués depuis que le pouvoir des Tribunaux islamiques a été chassé de Mogadiscio il y a un peu plus de deux ans, à la suite de l'intervention de l'armée éthiopienne. Les violences ont fait en outre un million de déplacés.
DEUIL NATIONAL AU BURUNDI
Les soldats burundais victimes de l'attaque de dimanche ont été inhumés mardi dans leur pays, où un deuil national de cinq jours a été décrété. L'opposition burundaise a exigé que le contingent national de l'UA ne soit pas engagé dans des zones trop exposées.
L'Erythrée, accusée dans le passé par Washington d'armer les islamistes, a demandé le retrait de la force africaine de Somalie, estimant que la mission de maintien de la paix n'était qu'un "prétexte" pour garder des troupes étrangères dans le pays.
Asmara estime que le nouveau gouvernement du président Charif Ahmed, considéré comme un islamiste modéré, trahit les aspirations du peuple somalien désireux de vivre dans un pays libre et indépendant.
La Somalie est plongée dans l'anarchie et la guerre civile depuis le renversement du dictateur Mohamed Siad Barré en 1991. Depuis deux ans, les insurgés de Chabaab, qui contrôlent avec l'aide de milices alliées une grande partie du sud du pays, combattent les forces gouvernementales.
Certains insurgés se sont ralliés au gouvernement du cheikh Charif Ahmed. Mais les rebelles d'Al Chabaab lui ont déclaré la guerre et réclament le départ de tous les soldats étrangers.
Ce mouvement est considéré par Washington comme un relais d'Al Qaïda en Somalie mais les experts sont divisés quant à la menace qu'il pose réellement.
Certains estiment qu'il est parfaitement en mesure de renverser le gouvernement, dont l'autorité ne s'étend guère au-delà de la capitale, Mogadiscio.
D'autres jugent, au contraire qu'il ne compte que quelques milliers de militants armés, jouit de moins en moins de soutien dans la population mais parvient, grâce à des 'coups d'éclat' comme l'attaque de dimanche, à projeter une image de force.
source : Reuters