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«Dealer», une plongée ultra-violente dans le 18e arrondissement de Paris

C’est un film « guérilla », un film à l’énergie punk qui a fait le buzz dès sa sortie sur différentes plateformes de téléchargement : Dealer est en compétition au festival Ecrans noirs, à Yaoundé, au Cameroun. Jean-Luc Herbulot, réalisateur franco-congolais de Brazzaville, invite à une plongée ultra-violente et ultra-stylisée dans les bas-fonds du 18e arrondissement de Paris.



Dealer, c’est du vécu. Inspiré par la vie cabossée de l’acteur principal, Dan Bronchinson, c’est le film urbain dont Jean-Luc Herbulot rêvait. La descente aux enfers d’un vendeur de drogue aux abois.
 
Rembourser 70 000 euros en une journée
 
« Moi, l’idée c’était qu’on soit dans sa tête au maximum, explique le réalisateur. C’est-à-dire : qu’est-ce qui se passe dans la tête d’un mec qui doit rembourser 70 000 euros en une journée ? Qu’est-ce qu’on fait si on doit autant d’argent ? Et quand quelqu’un prend en otage votre fille, votre femme ? »
 
Un film tourné en douze jours
 
Dealer a été tourné pour 165 000 euros seulement et en douze jours chrono. Montage nerveux et dialogues ciselés comme des morceaux de rap. « Quand je vois le niveau de dialogue dans le cinéma français, c’est affligeant, donc c’était quelque chose qui est venu naturellement, parce que c’est quelque chose qu’on aimait tout simplement. Effectivement, quand on l’a écrit, on ne s’est pas forcé à dire : là, il y a une "punchline". Le bon signe est quand tu écris et [que] tu rigoles avec tes personnages. »
 
Après Dealer, Jean-Luc Herbulot s’apprête à tourner Döner, présenté comme une « comédie romantique d’action » dans un restaurant kebab. On a hâte de déguster. 


Source: Rfi.fr


Jeudi 21 Juillet 2016 - 11:26