Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget, a évoqué le programme du gouvernement pour l’avenir. Il a précisé qu’un des enjeux de ce programme, c’est la possibilité pour le Sénégal de mobiliser des ressources de 1 150 milliards de F CFA, pour la couverture des déficits des budgets de 2023, 2024 et 2025.
« Aujourd’hui, nous sommes réunis pour sacrifier à une exigence républicaine consacrée par l'article 56 de la loi organique n°2020-07 du 26 février 2020 relative aux lois de finances. Je veux parler du débat d'orientation budgétaire. Au moment où se déroule cette session, et c’est une très heureuse coïncidence, le dossier du Sénégal est en train d’être examiné par le Conseil d’Administration du FMI, pour la conclusion d’un nouveau programme…. Un des enjeux de ce programme, c’est la possibilité pour notre pays de mobiliser des ressources de 1 150 milliards de F CFA, à des coûts très favorables, sans incidence sur notre endettement, pour la couverture des déficits des budgets de 2023, 2024 et 2025, dans un contexte de resserrement des crédits sur les marchés », a déclaré Mamadou Moustapha Ba.
Mieux ajoute le ministre : « La croissance de l’économie est attendue en progression de 7,8% en moyenne sur la période 2024-2026. Concernant les prix, l’inflation devrait être mieux contenue, et s’établirait en moyenne à 2,8% entre 2024 et 2026, soit en dessous du seuil de 3% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale de l’UEMOA. Ainsi, sur la période triennale, les prévisions de ressources évaluées à 17 290,50 milliards F CFA, sont revues à la hausse de 29,03% en valeur relative par rapport au précédent DPBEP. Concernant les charges, elles se situent à 19 645,98 milliards F CFA, soit une hausse de 19,76% en valeur relative. Plus spécifiquement, à la faveur de la conjonction de tous ces facteurs favorables, le budget 2024 devrait atteindre un chiffre record de plus de 7 000 milliards F CFA avec : une croissance économique projetée à 12,4%, une bonne progression des recettes fiscales, en hausse de 23%, une augmentation de 113 milliards F CFA des dépenses de personnel, un déficit budgétaire contenu à 3,9% du PIB ».
Le Ministre a aussi relevé : « Quasi-triplement en 12 ans du budget initial 2012, qui était d’un montant de 2 344,8 milliards FCFA. Cette performance a été rendue possible notamment par : la mobilisation satisfaisante des recettes internes qui sera amplifiée par la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) fondée sur la modernisation des administrations fiscales ». Parlant de la sécurité, il relève que : « Les événements des 1er, 2 et 3 juin derniers nous rappellent que des années d’efforts pour tendre vers le développement peuvent être mises à mal par trois journées de déchaînement de forces malsaines. Je voudrais vous assurer ici qu’au-delà des réponses sécuritaire et judiciaire appropriées que l’État a apportées, le Gouvernement prendra ses responsabilités en termes de réparation des dommages matériels et d’accompagnement des victimes innocentes des violences ».
« Aujourd’hui, nous sommes réunis pour sacrifier à une exigence républicaine consacrée par l'article 56 de la loi organique n°2020-07 du 26 février 2020 relative aux lois de finances. Je veux parler du débat d'orientation budgétaire. Au moment où se déroule cette session, et c’est une très heureuse coïncidence, le dossier du Sénégal est en train d’être examiné par le Conseil d’Administration du FMI, pour la conclusion d’un nouveau programme…. Un des enjeux de ce programme, c’est la possibilité pour notre pays de mobiliser des ressources de 1 150 milliards de F CFA, à des coûts très favorables, sans incidence sur notre endettement, pour la couverture des déficits des budgets de 2023, 2024 et 2025, dans un contexte de resserrement des crédits sur les marchés », a déclaré Mamadou Moustapha Ba.
Mieux ajoute le ministre : « La croissance de l’économie est attendue en progression de 7,8% en moyenne sur la période 2024-2026. Concernant les prix, l’inflation devrait être mieux contenue, et s’établirait en moyenne à 2,8% entre 2024 et 2026, soit en dessous du seuil de 3% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale de l’UEMOA. Ainsi, sur la période triennale, les prévisions de ressources évaluées à 17 290,50 milliards F CFA, sont revues à la hausse de 29,03% en valeur relative par rapport au précédent DPBEP. Concernant les charges, elles se situent à 19 645,98 milliards F CFA, soit une hausse de 19,76% en valeur relative. Plus spécifiquement, à la faveur de la conjonction de tous ces facteurs favorables, le budget 2024 devrait atteindre un chiffre record de plus de 7 000 milliards F CFA avec : une croissance économique projetée à 12,4%, une bonne progression des recettes fiscales, en hausse de 23%, une augmentation de 113 milliards F CFA des dépenses de personnel, un déficit budgétaire contenu à 3,9% du PIB ».
Le Ministre a aussi relevé : « Quasi-triplement en 12 ans du budget initial 2012, qui était d’un montant de 2 344,8 milliards FCFA. Cette performance a été rendue possible notamment par : la mobilisation satisfaisante des recettes internes qui sera amplifiée par la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) fondée sur la modernisation des administrations fiscales ». Parlant de la sécurité, il relève que : « Les événements des 1er, 2 et 3 juin derniers nous rappellent que des années d’efforts pour tendre vers le développement peuvent être mises à mal par trois journées de déchaînement de forces malsaines. Je voudrais vous assurer ici qu’au-delà des réponses sécuritaire et judiciaire appropriées que l’État a apportées, le Gouvernement prendra ses responsabilités en termes de réparation des dommages matériels et d’accompagnement des victimes innocentes des violences ».