Abdoul Aziz DIOP « Bonjour Amadou,
Vous avez manifestement, dans votre tête au moins, écrit votre "réponse" à l'adresse à la Nation du chef de l'Etat le 31 décembre 2012 au soir avant même de l'avoir écoutée.
Votre "Réponse au message du Président de la République Macky Sall version correcte" aurait eu la même tonalité quel que soit le contenu (bon ou mauvais).
Ce choix, libre, est tout aussi respectable qu'un autre. Toutefois, les arguments utilisés sont trop peu consistants pour étayer une démonstration sérieuse.
J'en veux pour preuve votre proposition, désespérante, de privatisation des systèmes de santé et d'éducation au prétexte de ce que vous appelez "la forme mixte" qui existe déjà.
Peut-être pourrions-nous débattre de votre "réponse" hâtive et bourrée de lieux communs quand nos médias se décideront définitivement d'être les garants de l'espace public plutôt que d'en être les gardiens.
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2013.
Bien cordialement.
Abdoul Aziz DIOP
Conseiller spécial à la Présidence de la République »
Amadou GUEYE, « Bonjour Abdou Aziz
Je n’ai aucun doute qu’au bout de 50 ans d’une pratique d’un Etat Providence incapable d’être à la hauteur de ses promesses, certaines options puissent apparaître choquantes. Il en a toujours été ainsi lorsqu’il s’agit de rupture. Il est vrai que ma réponse a été un peu trop condensée pour te livrer les fondements de ces propositions. Ce sera un plaisir d’en débattre.
Quant à ton impression d’une réponse écrite avant le message du Président, je crois que ton impression procède de ce que ma réponse n’est pas restée sur les choses dites. Elle a rappelé les choses non dites mais importantes, notamment sur les fonds politiques (8 milliards) et l’emploi des jeunes (400 millions), dont le déséquilibre est plus que frappant.
Au plaisir cher ami »
Abdoul Aziz DIOP « Rebonjour,
Faites donc un article documenté sur les fonds politiques ! Vous mélangez tout.
Quant à votre chiffre sur l'emploi des jeunes, il donne une idée exacte de la petite idée que vous vous faites de l'emploi : une affaire de citadins ! Vous ne pouvez avancer de chiffres qu'en consolidant les initiatives sur une période de mise en œuvre effective. Votre silence sur les 5 500 emplois dans la fonction publique dès 2013 donne une indication précise sur vos oublis à vous.
Bonne chance.
Abdoul Aziz »
Amadou GUEYE « Cher ami
Rassurez-moi en me disant que vous ne vous offusquez certainement pas que ma réponse porte sur plusieurs sujets. Si c’est ce que vous appelez tout mélanger, je me demande ce que vous faites du message du président. Mais enfin, si je comprends bien, vous ne voulez pas que l’on fasse mention des fonds politiques en relation avec une autre priorité. Décidément….
Quant à mes chiffres sur l’emploi des jeunes ou plus précisément sur les budgets alloués, je vous renvoie au projet de loi 2013 qui est le document de référence. Je me garde de faire les choses à la légère, surtout sur la question de l’emploi des jeunes. Je devrais plutôt m’étonner que cette situation vous ait échappé, vous les collaborateurs du Président et nos députés.
Je ne sais si Citadin doit me vexer ou me faire sourire. Je le prends comme une expression regrettable d’un défenseur du Président, dont j’ai déjà vu le personnage en farberie. Alors, en frère, je vous dis gardons-nous de tels propos. Les sénégalais ont appris à être sublimés par votre éloquence et grande courtoisie. Moi de même. Passons.
Pour finir avec vos 5500 emplois, je vous renvoie aux 200 000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail chaque année. Ceux-là, au moins ne me blâmeront pas de les avoir oubliés.
Bonne soirée »
Abdoul Aziz DIOP, « MON DERNIER :
Amadou,
N'inversez surtout pas les rôles : je n'ai fait que répondre au message que vous m'avez envoyé. Je me serais abstenu de le faire si je n'avais rien trouvé venant de vous dans ma boîte aux lettres. J'ai souvent préféré me taire sur vos commentaires que vous prenez pour des analyses.
Recrutez donc les 200 000 jeunes qui arrivent chaque année sur le marché de l'emploi dans la fonction publique !
L'instrumentalisation des jeunes est beaucoup plus ardue que vous ne le pensez. Ils sont intelligents les jeunes !
Je me garderai de vous prouver des choses sur ma connaissance ou non des dossiers. Je n'ai rien à vous prouver. Vous non plus.
S'agissant des propos désobligeants, je vous laisse le soin de décider de leur opportunité dans un débat d'idées. Moi, je ne méprise personne.
"Défenseur du Président" ne veut rien dire. Si cela avait un sens, vous passerez pour un "Contempteur du Président".
Il n'y a pas de vie intellectuelle dans votre division du travail : Défenseurs versus Contempteurs.
Au revoir.
Abdoul Aziz »
Vous avez manifestement, dans votre tête au moins, écrit votre "réponse" à l'adresse à la Nation du chef de l'Etat le 31 décembre 2012 au soir avant même de l'avoir écoutée.
Votre "Réponse au message du Président de la République Macky Sall version correcte" aurait eu la même tonalité quel que soit le contenu (bon ou mauvais).
Ce choix, libre, est tout aussi respectable qu'un autre. Toutefois, les arguments utilisés sont trop peu consistants pour étayer une démonstration sérieuse.
J'en veux pour preuve votre proposition, désespérante, de privatisation des systèmes de santé et d'éducation au prétexte de ce que vous appelez "la forme mixte" qui existe déjà.
Peut-être pourrions-nous débattre de votre "réponse" hâtive et bourrée de lieux communs quand nos médias se décideront définitivement d'être les garants de l'espace public plutôt que d'en être les gardiens.
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2013.
Bien cordialement.
Abdoul Aziz DIOP
Conseiller spécial à la Présidence de la République »
Amadou GUEYE, « Bonjour Abdou Aziz
Je n’ai aucun doute qu’au bout de 50 ans d’une pratique d’un Etat Providence incapable d’être à la hauteur de ses promesses, certaines options puissent apparaître choquantes. Il en a toujours été ainsi lorsqu’il s’agit de rupture. Il est vrai que ma réponse a été un peu trop condensée pour te livrer les fondements de ces propositions. Ce sera un plaisir d’en débattre.
Quant à ton impression d’une réponse écrite avant le message du Président, je crois que ton impression procède de ce que ma réponse n’est pas restée sur les choses dites. Elle a rappelé les choses non dites mais importantes, notamment sur les fonds politiques (8 milliards) et l’emploi des jeunes (400 millions), dont le déséquilibre est plus que frappant.
Au plaisir cher ami »
Abdoul Aziz DIOP « Rebonjour,
Faites donc un article documenté sur les fonds politiques ! Vous mélangez tout.
Quant à votre chiffre sur l'emploi des jeunes, il donne une idée exacte de la petite idée que vous vous faites de l'emploi : une affaire de citadins ! Vous ne pouvez avancer de chiffres qu'en consolidant les initiatives sur une période de mise en œuvre effective. Votre silence sur les 5 500 emplois dans la fonction publique dès 2013 donne une indication précise sur vos oublis à vous.
Bonne chance.
Abdoul Aziz »
Amadou GUEYE « Cher ami
Rassurez-moi en me disant que vous ne vous offusquez certainement pas que ma réponse porte sur plusieurs sujets. Si c’est ce que vous appelez tout mélanger, je me demande ce que vous faites du message du président. Mais enfin, si je comprends bien, vous ne voulez pas que l’on fasse mention des fonds politiques en relation avec une autre priorité. Décidément….
Quant à mes chiffres sur l’emploi des jeunes ou plus précisément sur les budgets alloués, je vous renvoie au projet de loi 2013 qui est le document de référence. Je me garde de faire les choses à la légère, surtout sur la question de l’emploi des jeunes. Je devrais plutôt m’étonner que cette situation vous ait échappé, vous les collaborateurs du Président et nos députés.
Je ne sais si Citadin doit me vexer ou me faire sourire. Je le prends comme une expression regrettable d’un défenseur du Président, dont j’ai déjà vu le personnage en farberie. Alors, en frère, je vous dis gardons-nous de tels propos. Les sénégalais ont appris à être sublimés par votre éloquence et grande courtoisie. Moi de même. Passons.
Pour finir avec vos 5500 emplois, je vous renvoie aux 200 000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail chaque année. Ceux-là, au moins ne me blâmeront pas de les avoir oubliés.
Bonne soirée »
Abdoul Aziz DIOP, « MON DERNIER :
Amadou,
N'inversez surtout pas les rôles : je n'ai fait que répondre au message que vous m'avez envoyé. Je me serais abstenu de le faire si je n'avais rien trouvé venant de vous dans ma boîte aux lettres. J'ai souvent préféré me taire sur vos commentaires que vous prenez pour des analyses.
Recrutez donc les 200 000 jeunes qui arrivent chaque année sur le marché de l'emploi dans la fonction publique !
L'instrumentalisation des jeunes est beaucoup plus ardue que vous ne le pensez. Ils sont intelligents les jeunes !
Je me garderai de vous prouver des choses sur ma connaissance ou non des dossiers. Je n'ai rien à vous prouver. Vous non plus.
S'agissant des propos désobligeants, je vous laisse le soin de décider de leur opportunité dans un débat d'idées. Moi, je ne méprise personne.
"Défenseur du Président" ne veut rien dire. Si cela avait un sens, vous passerez pour un "Contempteur du Président".
Il n'y a pas de vie intellectuelle dans votre division du travail : Défenseurs versus Contempteurs.
Au revoir.
Abdoul Aziz »
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