La Journée de la Décentralisation de ce 22 Octobre 2020 était une bonne initiative mais elle a encore été une rencontre de « Group Think » ou « Pensée de Groupe ». Elle s'est inscrite dans la continuité de notre état centralisé, au plus déconcentré, fédérant autour de programmes de l'état à territorialiser (Pudc, Pacasen, Promovilles, Bourses familiales etc..). La vision de la décentralisation du Président Macky Sall se résume à l'équité territoriale, à la justice sociale, et à la territorialisation du Plan de Relance pour un état financièrement faible et en ajustement : "Un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous". Un état essentiellement socialisant.
L’esprit de la décentralisation pour un état financièrement faible doit être une décentralisation autonomisante et responsabilisante sans exclure la solidarité. Pour ce faire, il faut que nos territoires puissent se développer d'eux-mêmes en faisant en sorte que leur production possible rencontre une demande exprimée sous une forme monétaire. Il ne s’agirait pas de plans de développement de l'État central pour des pôles territoires sur la base de supposés avantages éco-géographiques comparatifs locaux mais d’accompagner des dynamiques locales en cours par le financement local autonome. Nous avons déjà développé cette thèse dans notre contribution intitulée : « Relance Post-Covid : Comment ? ».
Puisque notre État n’a pas les moyens de financer sa politique centralisée et socialisante, et a atteint les limites d’endettement extérieur, les collectivités territoriales doivent être autonomisées pour se développer d’elles-mêmes. Cela n’empêchera pas une solidarité nationale. Dans ce contexte, l'État en perspective, s'occuperait de ce qui nous est réellement commun : Un Sénégal de tous, Un Sénégal par tous. Un état libéral et patriotique.
Il est donc dommage que la journée de la décentralisation n’ait pas été une journée de réflexion sur l’autonomisation de pôles régionaux annoncés, depuis, dans le cadre de l’Acte III de la décentralisation. Ces pôles régionaux devaient se passer des départements et consacrer l’intercommunalité et le renforcement de villes épicentres dans le contexte d’une urbanisation croissante. L’urbanisation est une opportunité qui, conjuguée à la digitalisation des échanges, permettra aux collectivités locales de mobiliser des ressources locales sur les transactions digitales si celles-ci sont adoptées par le secteur informel. Ceci est bien possible et sera le cas dans le cadre du projet sofadel www.sofadel.com que nous nous apprêtons à lancer et qui fera que 1% de toutes les transactions digitales sera volontairement reversé aux collectivités locales.
Librement
L’esprit de la décentralisation pour un état financièrement faible doit être une décentralisation autonomisante et responsabilisante sans exclure la solidarité. Pour ce faire, il faut que nos territoires puissent se développer d'eux-mêmes en faisant en sorte que leur production possible rencontre une demande exprimée sous une forme monétaire. Il ne s’agirait pas de plans de développement de l'État central pour des pôles territoires sur la base de supposés avantages éco-géographiques comparatifs locaux mais d’accompagner des dynamiques locales en cours par le financement local autonome. Nous avons déjà développé cette thèse dans notre contribution intitulée : « Relance Post-Covid : Comment ? ».
Puisque notre État n’a pas les moyens de financer sa politique centralisée et socialisante, et a atteint les limites d’endettement extérieur, les collectivités territoriales doivent être autonomisées pour se développer d’elles-mêmes. Cela n’empêchera pas une solidarité nationale. Dans ce contexte, l'État en perspective, s'occuperait de ce qui nous est réellement commun : Un Sénégal de tous, Un Sénégal par tous. Un état libéral et patriotique.
Il est donc dommage que la journée de la décentralisation n’ait pas été une journée de réflexion sur l’autonomisation de pôles régionaux annoncés, depuis, dans le cadre de l’Acte III de la décentralisation. Ces pôles régionaux devaient se passer des départements et consacrer l’intercommunalité et le renforcement de villes épicentres dans le contexte d’une urbanisation croissante. L’urbanisation est une opportunité qui, conjuguée à la digitalisation des échanges, permettra aux collectivités locales de mobiliser des ressources locales sur les transactions digitales si celles-ci sont adoptées par le secteur informel. Ceci est bien possible et sera le cas dans le cadre du projet sofadel www.sofadel.com que nous nous apprêtons à lancer et qui fera que 1% de toutes les transactions digitales sera volontairement reversé aux collectivités locales.
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