Mamadou Abdoulaye Fofana, journaliste de radio et de télévision, nous a quittés, en faisant partie des bienheureux qui sont parvenus, sans y prendre garde, par leurs actions et parcours, dans l’élégance et le talent, à ouvrir devant eux pour l’éternité, les lourdes portes de l’histoire.
Ainsi pour ma part, je penserai toujours à Mamadou Abdoulaye Fofana bien au-delà du simple journaliste, car il est, pour l’éternité, le premier présentateur du journal télévisé au Sénégal. il est en cela l’aîné précurseur qui a su, pour ses cadets, déblayer la voie toute nouvelle et encore mal connue, dont l’attirance pouvait cependant être ponctuée d’embûches et de traquenards pour ses suiveurs, en leur tenant la main avec fermeté et empathie, pour qu’ils ne s’égarent et ne se perdent point. D’abord rédacteur présentateur du journal parlé de Radio Sénégal, en passant premier présentateur du Journal Télévisé dont il sera Rédacteur en chef plus tard, Grand Laye comme nous l’appelions , nous est apparu comme un modèle, en montrant en filigrane dans sa pratique, que le journalisme pouvait être plus qu’un métier, pour être vécue comme une passion certes contraignante par ses exigences de rigueur incontournables, n’excluant pas une touche d’élégance, singulièrement à la télévision, afin de préserver ce miraculeux pouvoir de séduction de ce médium qui devait rester la boîte magique qu’elle était encore.
Avec le décès de Mamadou Abdoulaye Fofana, toute la télévision sénégalaise est aujourd’hui orpheline, car Grand Laye Fof, est bien l’enfant historique, le fils aîné de la télévision, qui a commencé formellement avec le Journal Télévisé. Ce Grand Laye est le guide des pionniers, qui ont tous reçu de lui un viatique en entrant dans cette profession, transmis à travers ses remarques toujours bienveillantes sur nos erreurs et errements, ses railleries toujours respectueuses, peut être supportables pour nous dire nos insuffisances. Car boute-entrain, Mamadou Abdoulaye Fofana l’a toujours été, et imposé une sorte de bizutage plein d’empathie, plus accepté que subi par les nouveaux arrivants à la rédaction du JT, qui savaient que c’était la manière du Grand laye de leur souhaiter la bienvenue.
Je suis triste de te dire Adieu, mon cher Laye.
Je termine en pensant à ton père. oui, je devrai dire, Mamadou Abdoulaye, pour respecter le souhait de ton père qui, sachant cette pratique courante chez les pulsars, avait profité d’une invitation en compagnie de maître doudou Thiam et le père de Benoist sur l’AOF, à mon émission, pour me demander de dire aux journalistes, que c’est lui qui s’appelle Abdoulaye, et toi ,son fils, Mamadou. repose en paix mon grand.»
Par Sada Kane
Ainsi pour ma part, je penserai toujours à Mamadou Abdoulaye Fofana bien au-delà du simple journaliste, car il est, pour l’éternité, le premier présentateur du journal télévisé au Sénégal. il est en cela l’aîné précurseur qui a su, pour ses cadets, déblayer la voie toute nouvelle et encore mal connue, dont l’attirance pouvait cependant être ponctuée d’embûches et de traquenards pour ses suiveurs, en leur tenant la main avec fermeté et empathie, pour qu’ils ne s’égarent et ne se perdent point. D’abord rédacteur présentateur du journal parlé de Radio Sénégal, en passant premier présentateur du Journal Télévisé dont il sera Rédacteur en chef plus tard, Grand Laye comme nous l’appelions , nous est apparu comme un modèle, en montrant en filigrane dans sa pratique, que le journalisme pouvait être plus qu’un métier, pour être vécue comme une passion certes contraignante par ses exigences de rigueur incontournables, n’excluant pas une touche d’élégance, singulièrement à la télévision, afin de préserver ce miraculeux pouvoir de séduction de ce médium qui devait rester la boîte magique qu’elle était encore.
Avec le décès de Mamadou Abdoulaye Fofana, toute la télévision sénégalaise est aujourd’hui orpheline, car Grand Laye Fof, est bien l’enfant historique, le fils aîné de la télévision, qui a commencé formellement avec le Journal Télévisé. Ce Grand Laye est le guide des pionniers, qui ont tous reçu de lui un viatique en entrant dans cette profession, transmis à travers ses remarques toujours bienveillantes sur nos erreurs et errements, ses railleries toujours respectueuses, peut être supportables pour nous dire nos insuffisances. Car boute-entrain, Mamadou Abdoulaye Fofana l’a toujours été, et imposé une sorte de bizutage plein d’empathie, plus accepté que subi par les nouveaux arrivants à la rédaction du JT, qui savaient que c’était la manière du Grand laye de leur souhaiter la bienvenue.
Je suis triste de te dire Adieu, mon cher Laye.
Je termine en pensant à ton père. oui, je devrai dire, Mamadou Abdoulaye, pour respecter le souhait de ton père qui, sachant cette pratique courante chez les pulsars, avait profité d’une invitation en compagnie de maître doudou Thiam et le père de Benoist sur l’AOF, à mon émission, pour me demander de dire aux journalistes, que c’est lui qui s’appelle Abdoulaye, et toi ,son fils, Mamadou. repose en paix mon grand.»
Par Sada Kane