Me Seydou Diagne et Cie sont convaincus que derrière l'article publié par nos confrères du journal "Libération" ce jeudi, sur le rejet de la demande de Karim Wade, Bibo Bourgi et Pape Mamadou Pouye de levée de l'annulation de la saisie-arrêt des biens, se cache une volonté de l'Etat du Sénégal de faire croire à l'opinion que le fils de l'ancien Président Wade et ses supposés complices dans l'affaire de la traque des biens mal acquis, ont perdu à Monaco. Raison pour laquelle ils ont pondu un communiqué pour donner leur version et leur appréciation de la décision rendue par ladite juridiction.
"L’information à laquelle l’Etat du Sénégal fait référence est relative à une procédure de validation de ses saisies qu’il a initiée auprès de la justice monégasque. En réponse à cette requête, le tribunal de Monaco n’a pas accepté la validation de la saisie-arrêt pratiquée par l’Etat du Sénégal. Le juge a prononcé le sursis à statuer et a subordonné la validation de la saisie bancaire à la reconnaissance dans la principauté de Monaco du jugement de la CREI (ce qui a déjà été refusé par la France)", ont écrits les conseils de Karim dans le document.
Aussi ajoutent-ils : "L’Etat du Sénégal n’a donc pas obtenu la validation des saisies qu’il sollicitait de la principauté de Monaco, ce qui constitue un revers judiciaire incontestable. Le Tribunal de Monaco n’a donc fait que constater les errements de l’Etat du Sénégal, même si par ailleurs elle a déclaré cette saisie-arrêt recevable. Toutefois, cette action ayant été déclenchée dans une banque où Karim Wade n’a aucun compte, elle est donc sans objet".
Selon Me Seydou Diagne et ses collègues, l'Etat du Sénégal s'est même emmêlé les pinceaux, dans "sa volonté de manipuler l'opinion publique". La raison ? Le gouvernement sénégalais avait déclaré, en début janvier avoir récupéré 8 milliards Fcfa à Monaco dans mle cadre de la traque des biens mal acquis. "Ce jugement du 25 janvier montre bien que la procédure est en cours et que les demandes de l’Etat n’ont pas abouti", expliquent-il.
Les avocats de Karim Wade ont invité l'Etat du Sénégal à apporter des éclaircissements les informations révélées par le journal Walfadjiri, dans son édition du mercredi 31 janvier 2018, sur un document qui blanchirait leur client, mais également sur l’intervention d’un magistrat étranger dans une procédure judiciaire relevant exclusivement des tribunaux sénégalais sans aucune autorisation.
"L’information à laquelle l’Etat du Sénégal fait référence est relative à une procédure de validation de ses saisies qu’il a initiée auprès de la justice monégasque. En réponse à cette requête, le tribunal de Monaco n’a pas accepté la validation de la saisie-arrêt pratiquée par l’Etat du Sénégal. Le juge a prononcé le sursis à statuer et a subordonné la validation de la saisie bancaire à la reconnaissance dans la principauté de Monaco du jugement de la CREI (ce qui a déjà été refusé par la France)", ont écrits les conseils de Karim dans le document.
Aussi ajoutent-ils : "L’Etat du Sénégal n’a donc pas obtenu la validation des saisies qu’il sollicitait de la principauté de Monaco, ce qui constitue un revers judiciaire incontestable. Le Tribunal de Monaco n’a donc fait que constater les errements de l’Etat du Sénégal, même si par ailleurs elle a déclaré cette saisie-arrêt recevable. Toutefois, cette action ayant été déclenchée dans une banque où Karim Wade n’a aucun compte, elle est donc sans objet".
Selon Me Seydou Diagne et ses collègues, l'Etat du Sénégal s'est même emmêlé les pinceaux, dans "sa volonté de manipuler l'opinion publique". La raison ? Le gouvernement sénégalais avait déclaré, en début janvier avoir récupéré 8 milliards Fcfa à Monaco dans mle cadre de la traque des biens mal acquis. "Ce jugement du 25 janvier montre bien que la procédure est en cours et que les demandes de l’Etat n’ont pas abouti", expliquent-il.
Les avocats de Karim Wade ont invité l'Etat du Sénégal à apporter des éclaircissements les informations révélées par le journal Walfadjiri, dans son édition du mercredi 31 janvier 2018, sur un document qui blanchirait leur client, mais également sur l’intervention d’un magistrat étranger dans une procédure judiciaire relevant exclusivement des tribunaux sénégalais sans aucune autorisation.