Maître bienvenue !
Maître, je ne pourrai m’empêcher de saluer sincèrement, la pertinence de cette initiative que
vous avez prise en allant vers les candidats de l’Opposition pour échanger avec eux sur les
mécanismes à mettre en place pour une élection présidentielle crédible, transparente et
démocratique. Il fallait quelqu’un pour le faire, vous l’avait fait.
Maître, vous êtes en train d’anticiper sur des futures crises prés et post électorales qui
pourraient, si l’on n’y prend garde, entrainer ce pays, dans une situation imprévisible et
insouhaitée.
Dans ce Sénégal, nous ne pourrons plus accepter la gestion solitaire du processus électoral.
Cette gestion solitaire suppose le maintien d’un Ministre membre du parti au pouvoir au
Ministère de l’Intérieur pour organiser le scrutin, le refus de mettre le FICHIER DEFINITIF à
la disposition des partis politiques et ensuite des candidats. Nous demandons à avoir un fichier
électoral CERTIFIE au terme d’un audit technique effectué en présence de l’ensemble des
acteurs. Nous avions révélé l’existence de 03 fichiers entre la Direction de l’Automatisation
du Fichier et de la Direction des Elections. Nous le confirmons. Mieux encore, nous
demandons aux députés de l’Opposition d’entendre dans le cadre d’une enquête
parlementaire, les
responsables deux entreprises IRIS CORP (malaisienne) et SYNAPSIS (sénégalaise) qui
travaillent en toute complicité avec Monsieur Ibrahima DIALLO Directeur de la DAF.
Il y a eu ensuite le témoignage édifiant (qui a fait le tour des réseaux sociaux) d’un
compatriote de la Diaspora qui figure dans ce fichier en qualité d’électeur alors qu’il est
indiqué, sur sa carte biométrique combinée, imprimée certainement à partir d’un autre fichier
(où il a été volontairement du droit de vote comme tant d’autres citoyens), qu’il n’est pas
électeur.
Nous soupçonnons à bon droit un vaste complot visant à exclure du fichier final, résultat de
plusieurs manipulations, l’essentiel des primo-inscrits et des membres de la Diaspora
considérés comme des opposants au Pouvoir en majorité. Déjà, les tenants du pouvoir
travaillent à assurer une victoire médiatique avant de la matérialiser par une vaste fraude le
jour «J ».
Nous n’allons plus nous attarder encore sur ces nombreux manquements dans la gestion du
processus électoral. Nous espérons que le Gouvernement prendra ses responsabilités pour
éviter de plonger ce pays dans le chao à l’occasion des élections.
Nous fustigeons la malencontreuse image que le Chef de l’Etat continue de donner de la
Justice de notre pays en déclarant, sur les antennes de France 24, que, dans l’affaire Karim
WADE, c’est le calendrier électoral qui dicte sa loi au calendrier judiciaire et qu’en
conséquence aucun réexamen du dossier n’est possible avant l’Election présidentielle de
2019.
Prenant acte des conclusions du Comité des Droits de l'homme des Nations unies qui ne
reconnaît ni la juridiction ni les faits qui sont incriminés à Karim WADE, nous sommons le
Gouvernement d’arrêter de fouler aux pieds les décisions des grandes instances
internationales dont le Sénégal est partie prenante comme la CEDEAO et le Comité des
Droits de l’homme et exige la restitution sans condition, à Khalifa SALL et à Karim WADE,
tous deux candidats à l’Election Présidentielle, de leurs droits civiques élémentaires.
Se désolant des graves tensions de trésorerie que traverse notre pays, une situation que nous
avions vu venir depuis longtemps, nous constatons là aussi, qu’à l’image de ce qui se passe
dans la Justice, que la planification électorale a pris le pas sur la planification financière.
L’amateurisme, la gabegie, l’absence de planification, l’endettement abusif à des fins non
rentables, l’appétit immodéré pour un second mandat, tout cela a fini de sonner le glas de
notre économie sous perfusion et respiration artificielle depuis déjà plusieurs mois.
Nous le disons ici, pour redresser la situation financière du pays, il faudra injecter au
minimum 5.000 milliards de FCFA dans les comptes de l’Etat en Mars 2019. Autrement, ce
pays sera plongé dans un gouffre social.
Nous saluons à nouveau la démarche de Me Mame Adama GUEYE et exhortons
l’Opposition, dans ses composantes les plus larges, à resserrer davantage les liens pour faire
face, de la façon la plus efficace, à ce Régime déclinant, en proie à ses propres turpitudes et
prêt à toutes les vilénies pour se maintenir.
Le Président Samuel Ahmet SARR
Maître, je ne pourrai m’empêcher de saluer sincèrement, la pertinence de cette initiative que
vous avez prise en allant vers les candidats de l’Opposition pour échanger avec eux sur les
mécanismes à mettre en place pour une élection présidentielle crédible, transparente et
démocratique. Il fallait quelqu’un pour le faire, vous l’avait fait.
Maître, vous êtes en train d’anticiper sur des futures crises prés et post électorales qui
pourraient, si l’on n’y prend garde, entrainer ce pays, dans une situation imprévisible et
insouhaitée.
Dans ce Sénégal, nous ne pourrons plus accepter la gestion solitaire du processus électoral.
Cette gestion solitaire suppose le maintien d’un Ministre membre du parti au pouvoir au
Ministère de l’Intérieur pour organiser le scrutin, le refus de mettre le FICHIER DEFINITIF à
la disposition des partis politiques et ensuite des candidats. Nous demandons à avoir un fichier
électoral CERTIFIE au terme d’un audit technique effectué en présence de l’ensemble des
acteurs. Nous avions révélé l’existence de 03 fichiers entre la Direction de l’Automatisation
du Fichier et de la Direction des Elections. Nous le confirmons. Mieux encore, nous
demandons aux députés de l’Opposition d’entendre dans le cadre d’une enquête
parlementaire, les
responsables deux entreprises IRIS CORP (malaisienne) et SYNAPSIS (sénégalaise) qui
travaillent en toute complicité avec Monsieur Ibrahima DIALLO Directeur de la DAF.
Il y a eu ensuite le témoignage édifiant (qui a fait le tour des réseaux sociaux) d’un
compatriote de la Diaspora qui figure dans ce fichier en qualité d’électeur alors qu’il est
indiqué, sur sa carte biométrique combinée, imprimée certainement à partir d’un autre fichier
(où il a été volontairement du droit de vote comme tant d’autres citoyens), qu’il n’est pas
électeur.
Nous soupçonnons à bon droit un vaste complot visant à exclure du fichier final, résultat de
plusieurs manipulations, l’essentiel des primo-inscrits et des membres de la Diaspora
considérés comme des opposants au Pouvoir en majorité. Déjà, les tenants du pouvoir
travaillent à assurer une victoire médiatique avant de la matérialiser par une vaste fraude le
jour «J ».
Nous n’allons plus nous attarder encore sur ces nombreux manquements dans la gestion du
processus électoral. Nous espérons que le Gouvernement prendra ses responsabilités pour
éviter de plonger ce pays dans le chao à l’occasion des élections.
Nous fustigeons la malencontreuse image que le Chef de l’Etat continue de donner de la
Justice de notre pays en déclarant, sur les antennes de France 24, que, dans l’affaire Karim
WADE, c’est le calendrier électoral qui dicte sa loi au calendrier judiciaire et qu’en
conséquence aucun réexamen du dossier n’est possible avant l’Election présidentielle de
2019.
Prenant acte des conclusions du Comité des Droits de l'homme des Nations unies qui ne
reconnaît ni la juridiction ni les faits qui sont incriminés à Karim WADE, nous sommons le
Gouvernement d’arrêter de fouler aux pieds les décisions des grandes instances
internationales dont le Sénégal est partie prenante comme la CEDEAO et le Comité des
Droits de l’homme et exige la restitution sans condition, à Khalifa SALL et à Karim WADE,
tous deux candidats à l’Election Présidentielle, de leurs droits civiques élémentaires.
Se désolant des graves tensions de trésorerie que traverse notre pays, une situation que nous
avions vu venir depuis longtemps, nous constatons là aussi, qu’à l’image de ce qui se passe
dans la Justice, que la planification électorale a pris le pas sur la planification financière.
L’amateurisme, la gabegie, l’absence de planification, l’endettement abusif à des fins non
rentables, l’appétit immodéré pour un second mandat, tout cela a fini de sonner le glas de
notre économie sous perfusion et respiration artificielle depuis déjà plusieurs mois.
Nous le disons ici, pour redresser la situation financière du pays, il faudra injecter au
minimum 5.000 milliards de FCFA dans les comptes de l’Etat en Mars 2019. Autrement, ce
pays sera plongé dans un gouffre social.
Nous saluons à nouveau la démarche de Me Mame Adama GUEYE et exhortons
l’Opposition, dans ses composantes les plus larges, à resserrer davantage les liens pour faire
face, de la façon la plus efficace, à ce Régime déclinant, en proie à ses propres turpitudes et
prêt à toutes les vilénies pour se maintenir.
Le Président Samuel Ahmet SARR
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