Le Parti socialiste juge que Me Wade a terni la réputation d’un officier supérieur rigoureux. "Les déclarations d’Abdoulaye Wade qui essaie de se disculper en se défaussant sur son aide de camp qui, non seulement en serait l’instigateur mais aussi l’étourdi bouc émissaire ayant fait erreur sur le montant du « cadeau monétaire » sont indigne d’un président de la République", estiment les socialistes.
Pour eux, le Colonel Cissokho est un intègre officier supérieur de l’armée nationale. "Ce serait une forte offense faite à notre armée républicaine pour qui, contrairement à Abdoulaye Wade l’honneur et la parole ont un sens et qui exécute, avec loyauté et précision, les ordres reçus du supérieur, que de mêler ses hommes aux turpitudes du pouvoir", condamne le Ps.
De l’avis des disciples de Senghor, il n’est pas acceptable qu’après avoir nié, sans convaincre, la matérialité des faits, puis s’être réfugié derrière un mutisme confondant et enfin, après avoir avoué, toute honte bue, son forfait, Abdoulaye Wade tente de diluer son acte ignoble dans une défense malaisée qui porte atteinte à l’honneur et à la dignité du peuple africain. "En effet, alors que l’opinion nationale et internationale s’attendait à des remords, fussent-ils, tardifs, du principal mis en cause, il nous sert des justifications alambiquées prétendument puisées dans la tradition africaine qu’il n’éprouve aucune honte à travestir comme si les valeurs de civilisation africaine cautionnaient une pratique aussi abjecte que la corruption", juge le Parti socialiste.
Pour eux, le Colonel Cissokho est un intègre officier supérieur de l’armée nationale. "Ce serait une forte offense faite à notre armée républicaine pour qui, contrairement à Abdoulaye Wade l’honneur et la parole ont un sens et qui exécute, avec loyauté et précision, les ordres reçus du supérieur, que de mêler ses hommes aux turpitudes du pouvoir", condamne le Ps.
De l’avis des disciples de Senghor, il n’est pas acceptable qu’après avoir nié, sans convaincre, la matérialité des faits, puis s’être réfugié derrière un mutisme confondant et enfin, après avoir avoué, toute honte bue, son forfait, Abdoulaye Wade tente de diluer son acte ignoble dans une défense malaisée qui porte atteinte à l’honneur et à la dignité du peuple africain. "En effet, alors que l’opinion nationale et internationale s’attendait à des remords, fussent-ils, tardifs, du principal mis en cause, il nous sert des justifications alambiquées prétendument puisées dans la tradition africaine qu’il n’éprouve aucune honte à travestir comme si les valeurs de civilisation africaine cautionnaient une pratique aussi abjecte que la corruption", juge le Parti socialiste.