En effet, à peine installé dans ses nouvelles fonctions de maire de Dakar après les locales de 2009, Khalifa Sall a eu à prendre une initiative majeure qui consiste à faire la déclaration de son patrimoine. De manière volontaire. Avec la facilitation du Forum civil et le parrainage de personnalités de la société civil dont le Pr Amadou Mactar Mbow, l’écrivain Cheikh Amidou Kane et l’abbé jacques Seck, l’édile de la capitale inaugurait de facto une nouvelle ère en matière de bonne gouvernance, en donnant l’exemple aux hommes politiques réticents et frileux face à un exercice peu courant sans contrainte. Réélu à la tête de la mairie de Dakar aux locales de juin dernier, Khalifa Sall se prépare à faire une autre déclaration de patrimoine.
Mesure devenue par ailleurs obligatoire car pour « lutter contre la corruption », l’Etat a fait voter le 21 mars 2014 un projet de loi relatif à la déclaration du patrimoine par l’Assemblée nationale. Laquelle loi stipule que « toutes les personnes assujetties à la nouvelle loi seront tenues de se soumettre à cet exercice dans un délai de trois (3) mois ». Sont concernés : le Président de l’Assemblée Nationale, le premier Questeur, le Premier ministre et les ministres, le président du Conseil Economique, Sociale et Environnemental (CESE), tous les administrateurs de crédit, les ordonnateurs de recettes et de dépenses, effectuant des opérations portant sur un total annuel supérieur ou égal à un milliard de F CFA.
C’est l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) qui est chargé de recevoir les déclarations et d’enquêter sur la véracité des patrimoines déclarés. En attendant, Khalifa Sall expédie les affaires courantes au niveau de la mairie de Dakar, nous informe le journal « Enquête ».
Mesure devenue par ailleurs obligatoire car pour « lutter contre la corruption », l’Etat a fait voter le 21 mars 2014 un projet de loi relatif à la déclaration du patrimoine par l’Assemblée nationale. Laquelle loi stipule que « toutes les personnes assujetties à la nouvelle loi seront tenues de se soumettre à cet exercice dans un délai de trois (3) mois ». Sont concernés : le Président de l’Assemblée Nationale, le premier Questeur, le Premier ministre et les ministres, le président du Conseil Economique, Sociale et Environnemental (CESE), tous les administrateurs de crédit, les ordonnateurs de recettes et de dépenses, effectuant des opérations portant sur un total annuel supérieur ou égal à un milliard de F CFA.
C’est l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) qui est chargé de recevoir les déclarations et d’enquêter sur la véracité des patrimoines déclarés. En attendant, Khalifa Sall expédie les affaires courantes au niveau de la mairie de Dakar, nous informe le journal « Enquête ».