Le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY) qui est aussi majoritaire à l'Assemblée nationale a tenu une déclaration de presse pour apporter la réplique à leur collègue de Yewwi Askan Wi (YAW) après leur sortie.
Pour les députés du camp adverse, "les députés de Sonko" tentent de voler au secours du « Premier ministre afin de lui éviter la confrontation avec le peuple dont ils sont les représentants et également échapper une motion de censure ». Toutefois, les parlementaires de BBY exigent la présence de Sonko à l'hémicycle pour respecter ses responsabilités. Ils annoncent également des reformes.
« Les députés de Sonko ont assisté à la déclaration de politique générale de l’ancien Premier ministre Amadou Ba sans aucune réserve. Celui-ci avait même était invité par lettre de procéder à sa déclaration le 2 décembre 2022. L’actuel ministre de l’Enseignement supérieure, Abdourahmane Diouf avait écrit une lettre pour que le Premier ministre vienne à l'Assemblée nationale. Les députés de Yewxi Askan Wi avaient introduit une motion de censure contre l’expert Amadou Ba, sur la base du même règlement intérieur accusé de faux », a rappelé Abdou Mbow.
Pour le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, « au regard de ce qui précède, il faut le dire et avec regret que nos « collègues de Yewwi Askan Wi sont de très mauvaise foi ». « Il reste évident, que les députés de YAW sont simplement en mission commandée pour éviter au PM Ousmane Sonko probablement, le dépôt d’une motion de censure par la majorité parlementaire ».
« Nous utiliserons toutes les ressources légales et constitutionnelles… »
Ainsi, les députés prennent l'opinion nationale et internationale à témoins sur ce qu'ils considèrent de défiance des institutions démocratiques. « Nous interpellons l’opinion nationale et internationale sur cette débandade honteuse et injustifiée qui ne sera pas cautionnée par la majorité parlementaire qui exige la présence du PM pour faire sa déclaration, sauf à vouloir s’inscrire personnellement dans une logique de défiance des institutions démocratiques comme à ses habitudes d’opposant », a-t-il souligné.
« Nous lui rappelons à Monsieur Ousmane Sonko son obligation de respecter son devoir constitutionnel de se présenter courageusement devant les représentants du peuple pour décliner sa DPG s’il en a », a déclaré Abdou Mbow qui s'exprimait au nom du groupe.
« Nous appelons le Président de l'Assemblée nationale à engager, sans délai, une clarification de la situation avec le pouvoir exécutif afin d’obtenir communication de la date fixée pour la DPG. Nous utiliserons toutes les ressources légales et constitutionnelles, sans aucune faiblesse, pour répondre au mépris par le mépris, la défiance par la défiance », a-t-il ajouté.
Revenant sur la réponse de Sonko, à la lettre du député Guy Marius Sagna, qui lui avait suggéré de ne pas faire de déclaration de politique général avant que l’Assemblée n’ait réintégré, la DPG dans son règlement intérieur, Abdou Mbow, y voit une « volonté délibérée à se soustraire de la règle constitutionnelle de répondre à ses responsabilités du gouvernement devant l'Assemblée nationale ».
Révélant que le « groupe parlementaire, BBY a enclenché une reforme tendant à supprimer les acquis qui permets au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale, mais aussi l'Assemblée nationale va déposer une motion de censure devant le gouvernement, et ceci va régler définitivement la question de la séparation des pouvoirs », a conclu le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar.
Pour les députés du camp adverse, "les députés de Sonko" tentent de voler au secours du « Premier ministre afin de lui éviter la confrontation avec le peuple dont ils sont les représentants et également échapper une motion de censure ». Toutefois, les parlementaires de BBY exigent la présence de Sonko à l'hémicycle pour respecter ses responsabilités. Ils annoncent également des reformes.
« Les députés de Sonko ont assisté à la déclaration de politique générale de l’ancien Premier ministre Amadou Ba sans aucune réserve. Celui-ci avait même était invité par lettre de procéder à sa déclaration le 2 décembre 2022. L’actuel ministre de l’Enseignement supérieure, Abdourahmane Diouf avait écrit une lettre pour que le Premier ministre vienne à l'Assemblée nationale. Les députés de Yewxi Askan Wi avaient introduit une motion de censure contre l’expert Amadou Ba, sur la base du même règlement intérieur accusé de faux », a rappelé Abdou Mbow.
Pour le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, « au regard de ce qui précède, il faut le dire et avec regret que nos « collègues de Yewwi Askan Wi sont de très mauvaise foi ». « Il reste évident, que les députés de YAW sont simplement en mission commandée pour éviter au PM Ousmane Sonko probablement, le dépôt d’une motion de censure par la majorité parlementaire ».
« Nous utiliserons toutes les ressources légales et constitutionnelles… »
Ainsi, les députés prennent l'opinion nationale et internationale à témoins sur ce qu'ils considèrent de défiance des institutions démocratiques. « Nous interpellons l’opinion nationale et internationale sur cette débandade honteuse et injustifiée qui ne sera pas cautionnée par la majorité parlementaire qui exige la présence du PM pour faire sa déclaration, sauf à vouloir s’inscrire personnellement dans une logique de défiance des institutions démocratiques comme à ses habitudes d’opposant », a-t-il souligné.
« Nous lui rappelons à Monsieur Ousmane Sonko son obligation de respecter son devoir constitutionnel de se présenter courageusement devant les représentants du peuple pour décliner sa DPG s’il en a », a déclaré Abdou Mbow qui s'exprimait au nom du groupe.
« Nous appelons le Président de l'Assemblée nationale à engager, sans délai, une clarification de la situation avec le pouvoir exécutif afin d’obtenir communication de la date fixée pour la DPG. Nous utiliserons toutes les ressources légales et constitutionnelles, sans aucune faiblesse, pour répondre au mépris par le mépris, la défiance par la défiance », a-t-il ajouté.
Revenant sur la réponse de Sonko, à la lettre du député Guy Marius Sagna, qui lui avait suggéré de ne pas faire de déclaration de politique général avant que l’Assemblée n’ait réintégré, la DPG dans son règlement intérieur, Abdou Mbow, y voit une « volonté délibérée à se soustraire de la règle constitutionnelle de répondre à ses responsabilités du gouvernement devant l'Assemblée nationale ».
Révélant que le « groupe parlementaire, BBY a enclenché une reforme tendant à supprimer les acquis qui permets au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale, mais aussi l'Assemblée nationale va déposer une motion de censure devant le gouvernement, et ceci va régler définitivement la question de la séparation des pouvoirs », a conclu le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar.
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