La salle Mermoz 1, était trop petite pour contenir la foule hier, dimanche 26 juin 2011, lors de la cérémonie de dédicace du livre de Abdou Latif Coulibaly, “La République abîmée : Lettre à Abdoulaye Wade Yinghou“.
Hommes politiques, hommes d’affaires, personnalités des médiats, parents et amis du journaliste écrivain ont pris d’assaut l’hôtel Radisson Blu, pour cette cérémonie qui intervient 72 heures seulement après la révolte du 23 juin.
Ouvrage prémonitoire ou pas ! En tout cas, dira le professeur Hamidou Dia, il intervient dans des “conditions exceptionnelles dans l’histoire politique de notre pays, avec le 23 juin“. Paraphrasant le poète Aimé Césaire, le philosophe renseigne que ce jour là, “le peuple sénégalais a cessé d’être foule pour se faire peuple“.
Se gardant de faire le résumé de cet ouvrage de 220 pages, il précise de prime à abord qu’il est loin d’être un “pamphlet encore moins un brûlot“. Hamidou Dia, relève comment Abdou Latif Coulibaly est passé de la dégradation progressive du pouvoir à son abîme.
Ceci en partant de la mort d’un citoyen sénégalais pour s’interroger ensuite comme Lénine sur la société en ces termes : “Que faire ?“ Toutefois, Abdou Latif Coulibaly ne s’est pas seulement contenté de se questionner, il a aussi, selon Hamidou Dia, apporté des réponses. D’où la proposition de “l’Observatoire“ devant servir de contrôle, de veille sur les futurs gouvernants.
Prenant la parole, Soro Diop, indique qu’il n’y avait rien de prémonitoire dans le livre. “Latif aurait pu sortir le nom de Abdoulaye Wade Yinghou pour mettre Malick Bâ (du nom du jeune tué par les gendarmes Sangalkam)“,souligne le Chef du service politique du journal “Le Quotidien“.
Pour le journaliste-philosophe, “l’ouvrage traduit le rapport tragique d’un pouvoir avec sa jeunesse“. Et selon Soro Diop, “cette tragédie qui a duré 11 ans dépasse largement celle des 40 ans du parti socialiste“. Seulement, relève-t-il, “elle n’allait pas être éternelle comme en témoignent les événements du 23 juin“.
“Je suis révolté et indigné…“
Prenant la parole, le journaliste-écrivain Abdou Latif Coulibaly s’est dit “révolté et indigné par l’assassinat sauvage de Abdoulaye Wade Yinghou par les forces de l’ordre“. Pour l’ancien Grand-Reporter de Sud quotidien, “l’histoire se résume d’une escroquerie dans laquelle, le Sénégal vit depuis 10 ans comme en atteste son certificat de décès. Idem pour la mort de Malick Bâ qui m’a encore permis de me questionner sur le système“.
Au niveau de l’assistance, on aura remarqué l’intervention de Mamadou Goumbala, interpellant le Pr Abdoulaye Bathily et Amath Dansokho en ces termes : “pourquoi des intellectuels adulés tels Wade (Sénégal), Gbagbo (Côte d’Ivoire) et Condé (Guinée), changent-ils une fois arrivés au pouvoir ?“.
Quant à Abdou Aziz Tall, il s’est insurgé contre toute comparaison entre Wade et Nelson Mandela. “Comment ose-t-on comparer quelqu’un qui, après sa victoire en 2000, a déclaré que ses ennuis financiers sont terminés à Mandela ?“, s’est interrogé l’ancien directeur de la Lonase.
Le secrétaire général de la LD, lui est revenu sur certaines confidences et la méthode wadienne. Répondant à la question de M. Goumbala l’historien déclare que “c’est la personnalisation du pouvoir qui entraîne des dérives qui dorment chez chaque être humain“. A noter que c’est le 7ème livre de Abdou Latif Coulibaly.
Hommes politiques, hommes d’affaires, personnalités des médiats, parents et amis du journaliste écrivain ont pris d’assaut l’hôtel Radisson Blu, pour cette cérémonie qui intervient 72 heures seulement après la révolte du 23 juin.
Ouvrage prémonitoire ou pas ! En tout cas, dira le professeur Hamidou Dia, il intervient dans des “conditions exceptionnelles dans l’histoire politique de notre pays, avec le 23 juin“. Paraphrasant le poète Aimé Césaire, le philosophe renseigne que ce jour là, “le peuple sénégalais a cessé d’être foule pour se faire peuple“.
Se gardant de faire le résumé de cet ouvrage de 220 pages, il précise de prime à abord qu’il est loin d’être un “pamphlet encore moins un brûlot“. Hamidou Dia, relève comment Abdou Latif Coulibaly est passé de la dégradation progressive du pouvoir à son abîme.
Ceci en partant de la mort d’un citoyen sénégalais pour s’interroger ensuite comme Lénine sur la société en ces termes : “Que faire ?“ Toutefois, Abdou Latif Coulibaly ne s’est pas seulement contenté de se questionner, il a aussi, selon Hamidou Dia, apporté des réponses. D’où la proposition de “l’Observatoire“ devant servir de contrôle, de veille sur les futurs gouvernants.
Prenant la parole, Soro Diop, indique qu’il n’y avait rien de prémonitoire dans le livre. “Latif aurait pu sortir le nom de Abdoulaye Wade Yinghou pour mettre Malick Bâ (du nom du jeune tué par les gendarmes Sangalkam)“,souligne le Chef du service politique du journal “Le Quotidien“.
Pour le journaliste-philosophe, “l’ouvrage traduit le rapport tragique d’un pouvoir avec sa jeunesse“. Et selon Soro Diop, “cette tragédie qui a duré 11 ans dépasse largement celle des 40 ans du parti socialiste“. Seulement, relève-t-il, “elle n’allait pas être éternelle comme en témoignent les événements du 23 juin“.
“Je suis révolté et indigné…“
Prenant la parole, le journaliste-écrivain Abdou Latif Coulibaly s’est dit “révolté et indigné par l’assassinat sauvage de Abdoulaye Wade Yinghou par les forces de l’ordre“. Pour l’ancien Grand-Reporter de Sud quotidien, “l’histoire se résume d’une escroquerie dans laquelle, le Sénégal vit depuis 10 ans comme en atteste son certificat de décès. Idem pour la mort de Malick Bâ qui m’a encore permis de me questionner sur le système“.
Au niveau de l’assistance, on aura remarqué l’intervention de Mamadou Goumbala, interpellant le Pr Abdoulaye Bathily et Amath Dansokho en ces termes : “pourquoi des intellectuels adulés tels Wade (Sénégal), Gbagbo (Côte d’Ivoire) et Condé (Guinée), changent-ils une fois arrivés au pouvoir ?“.
Quant à Abdou Aziz Tall, il s’est insurgé contre toute comparaison entre Wade et Nelson Mandela. “Comment ose-t-on comparer quelqu’un qui, après sa victoire en 2000, a déclaré que ses ennuis financiers sont terminés à Mandela ?“, s’est interrogé l’ancien directeur de la Lonase.
Le secrétaire général de la LD, lui est revenu sur certaines confidences et la méthode wadienne. Répondant à la question de M. Goumbala l’historien déclare que “c’est la personnalisation du pouvoir qui entraîne des dérives qui dorment chez chaque être humain“. A noter que c’est le 7ème livre de Abdou Latif Coulibaly.
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