Un panel de réflexion intitulé « L'avenir de la presse au Sénégal : défis et opportunités » s'est tenu à la Maison de la presse Babacar Touré de Dakar. Cet événement, organisé par Africactu.info sous la direction de Coumba Sandiane Diouf, a rassemblé de nombreux experts des médias, dont Abdou Diaw, journaliste économique, Ibrahima Bakhoum, journaliste formateur, et Mame Ndack Mbacké, journaliste.
Coumba Sandiane Diouf, Pdg d'Africactu.info, a déclaré : « C'est le premier panel d'Africactu au Sénégal. L'objectif est de parler de l'avenir de la presse au Sénégal, des avantages et des défis. Il y a beaucoup de nouveautés, surtout dans le monde digital, et de nombreuses opportunités dans la presse écrite. »
Elle a souligné que son site vise à devenir une plateforme panafricaine, regroupant des journalistes de divers horizons pour une meilleure cohésion de la presse en ligne. Cependant, elle a aussi noté des difficultés, notamment l'absence de conventions avec l'État et les défis liés à l'adoption des outils numériques au Sénégal. Mme Diouf entend travailler en collaboration avec les acteurs de la presse pour « harmoniser, développer et promouvoir le numérique au Sénégal. »
Ibrahima Bakhoum, journaliste et formateur, a quant à lui rappelé l'importance de l'équilibre et de l'impartialité dans le traitement de l'information : « Le rôle de la presse dans une démocratie est essentiel. Le journaliste doit rester équilibré et éviter la connivence. Dans un contexte de multiplication des sites d'information, chacun cherche à être le plus exposé, mais le journaliste doit rester professionnel. »
Pour M. Bakhoum qui parle des défis du secteur « le journaliste doit être extrêmement vigilant prudent pour rester le plus équilibré possible à la traitement à l'information. Il n'a pas à mener le combat de l'un contre d'autres. Le journaliste doit éviter surtout d’être de connivence dans le cadre de son travail parce que s’il est connivent il est piégé ...»
L'importance de la digitalisation et de la lutte contre la désinformation
De son côté, la journaliste Mame Ndack Mbacké a mis en lumière l'impact des technologies de l'information sur l'avenir de la presse, notamment les menaces posées par l'intelligence artificielle et les fausses informations. « Nous devons digitaliser la presse tout en valorisant la carte de presse nationale. Les journalistes doivent rester producteurs d'informations et aller à la source, sans se contenter des dires de confrères. »
Enfin, Abdou Diaw, journaliste économiste, a souligné la négligence de la dimension économique dans le fonctionnement des entreprises de presse : « On parle souvent de l'apport des médias dans la démocratie, mais les dimensions économiques et financières sont souvent négligées. Il est essentiel de développer des produits annexes pour assurer la viabilité économique des entreprises de presse. »
Ce panel a permis de poser un regard critique sur l'avenir de la presse sénégalaise, en mettant en avant à la fois les défis et les opportunités du secteur.
Coumba Sandiane Diouf, Pdg d'Africactu.info, a déclaré : « C'est le premier panel d'Africactu au Sénégal. L'objectif est de parler de l'avenir de la presse au Sénégal, des avantages et des défis. Il y a beaucoup de nouveautés, surtout dans le monde digital, et de nombreuses opportunités dans la presse écrite. »
Elle a souligné que son site vise à devenir une plateforme panafricaine, regroupant des journalistes de divers horizons pour une meilleure cohésion de la presse en ligne. Cependant, elle a aussi noté des difficultés, notamment l'absence de conventions avec l'État et les défis liés à l'adoption des outils numériques au Sénégal. Mme Diouf entend travailler en collaboration avec les acteurs de la presse pour « harmoniser, développer et promouvoir le numérique au Sénégal. »
Ibrahima Bakhoum, journaliste et formateur, a quant à lui rappelé l'importance de l'équilibre et de l'impartialité dans le traitement de l'information : « Le rôle de la presse dans une démocratie est essentiel. Le journaliste doit rester équilibré et éviter la connivence. Dans un contexte de multiplication des sites d'information, chacun cherche à être le plus exposé, mais le journaliste doit rester professionnel. »
Pour M. Bakhoum qui parle des défis du secteur « le journaliste doit être extrêmement vigilant prudent pour rester le plus équilibré possible à la traitement à l'information. Il n'a pas à mener le combat de l'un contre d'autres. Le journaliste doit éviter surtout d’être de connivence dans le cadre de son travail parce que s’il est connivent il est piégé ...»
L'importance de la digitalisation et de la lutte contre la désinformation
De son côté, la journaliste Mame Ndack Mbacké a mis en lumière l'impact des technologies de l'information sur l'avenir de la presse, notamment les menaces posées par l'intelligence artificielle et les fausses informations. « Nous devons digitaliser la presse tout en valorisant la carte de presse nationale. Les journalistes doivent rester producteurs d'informations et aller à la source, sans se contenter des dires de confrères. »
Enfin, Abdou Diaw, journaliste économiste, a souligné la négligence de la dimension économique dans le fonctionnement des entreprises de presse : « On parle souvent de l'apport des médias dans la démocratie, mais les dimensions économiques et financières sont souvent négligées. Il est essentiel de développer des produits annexes pour assurer la viabilité économique des entreprises de presse. »
Ce panel a permis de poser un regard critique sur l'avenir de la presse sénégalaise, en mettant en avant à la fois les défis et les opportunités du secteur.
Autres articles
-
Ndioum : Le budget communal pour 2025 connaît une hausse de plus de 156 millions de FCFA
-
Maintenance du site web de la présidence : Macky Sall payait 55 millions à une entreprise étrangère
-
Couverture des sujets scientifiques : le CESTI et l'IRD renforcent les compétences de 12 Journalistes
-
Santé : la validation institutionnelle du Plan stratégique national auto soins du Sénégal (PSNAS) lancé ce vendredi
-
Rebondissement dans l’affaire Sweet Beauty : Ndeye Khady Ndiaye « souhaite être entendue par la Cour d’appel », avocat