À la fin de cette réunion d’urgence, l’on retient qu’il a été décidé que les « violences cessent absolument », selon Pierre Buyoya qui a ajouté qu’il est « important de relancer dans les meilleurs délais, le préaccord de Ouagadougou parce qu’une certaine violence est en rapport avec cela. Les mouvements armés essayent de se positionner avant chaque session de négociation ».
Avis partagé par Andrzej Bielecki, chargé d’affaire de la Délégation de l’Union Européenne qui pense que « le processus d’Alger doit continuer et reste capital dans l’issue de la crise ».
Le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop a, pour sa part, expliqué que cette rencontre entre le chef du gouvernement et les diplomates a permis de réactiver les différents mécanismes politiques. Le Premier ministre Modibo Keita a réitéré sa confiance entière et totale en l’équipe de médiation dirigée par l’Algérie et soutenue par l’ensemble de la communauté internationale. Quant au projet d’accord entre le gouvernement et les groupes armés, le ministre Diop a rappelé que le Premier ministre a « reconnu la valeur du travail qui a été produit, mais qui sans être parfait, constitue une base solide, pour pouvoir conclure un accord ».
Au moment où cette réunion tenait, les affrontements étaient en cours dans la localité de Tabankort. Après plusieurs rappels à l’ordre, en vain, les forces onusiennes ont été « contraintes de faire usage de la force ». Des sources indiquent que l’aviation de l’ONU qui survolait la zone des combats a essuyé des tirs, et que celle-ci à riposter en légitime défense. La MINUSMA n’a pas donné de bilan de cette frappe qui est une première depuis l’arrivée de ses hélicoptères de combat sur le théâtre des opérations. Le MNLA et ses alliés ont indiqué dans un communiqué virulent qu’il y a « eu des morts et des blessés ».
Le mouvement séparatiste a indiqué avoir cessé « toute collaboration avec la MINUSMA jusqu’à nouvel ordre ». Ce qui est sûr, la MINUSMA a montré que sa patience a des limites.
Pour faire monter la pression, comme d’habitude, le MNLA a fait descendre dans les rues de Kidal, Ber et Ménaka ses sympathisants pour marcher contre les forces de maintien de la paix. La tension était vive hier dans ces différentes localités où des actes de sabotage et de terrorisme ont été menés contre la mission onusienne. Le MNLA laisse tomber les masques en s’en prenant aux soldats de la paix avec l’appui des alliés djihadistes défroqués réunis au sein du HCUA.
Avis partagé par Andrzej Bielecki, chargé d’affaire de la Délégation de l’Union Européenne qui pense que « le processus d’Alger doit continuer et reste capital dans l’issue de la crise ».
Le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop a, pour sa part, expliqué que cette rencontre entre le chef du gouvernement et les diplomates a permis de réactiver les différents mécanismes politiques. Le Premier ministre Modibo Keita a réitéré sa confiance entière et totale en l’équipe de médiation dirigée par l’Algérie et soutenue par l’ensemble de la communauté internationale. Quant au projet d’accord entre le gouvernement et les groupes armés, le ministre Diop a rappelé que le Premier ministre a « reconnu la valeur du travail qui a été produit, mais qui sans être parfait, constitue une base solide, pour pouvoir conclure un accord ».
Au moment où cette réunion tenait, les affrontements étaient en cours dans la localité de Tabankort. Après plusieurs rappels à l’ordre, en vain, les forces onusiennes ont été « contraintes de faire usage de la force ». Des sources indiquent que l’aviation de l’ONU qui survolait la zone des combats a essuyé des tirs, et que celle-ci à riposter en légitime défense. La MINUSMA n’a pas donné de bilan de cette frappe qui est une première depuis l’arrivée de ses hélicoptères de combat sur le théâtre des opérations. Le MNLA et ses alliés ont indiqué dans un communiqué virulent qu’il y a « eu des morts et des blessés ».
Le mouvement séparatiste a indiqué avoir cessé « toute collaboration avec la MINUSMA jusqu’à nouvel ordre ». Ce qui est sûr, la MINUSMA a montré que sa patience a des limites.
Pour faire monter la pression, comme d’habitude, le MNLA a fait descendre dans les rues de Kidal, Ber et Ménaka ses sympathisants pour marcher contre les forces de maintien de la paix. La tension était vive hier dans ces différentes localités où des actes de sabotage et de terrorisme ont été menés contre la mission onusienne. Le MNLA laisse tomber les masques en s’en prenant aux soldats de la paix avec l’appui des alliés djihadistes défroqués réunis au sein du HCUA.
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