Il est très difficile voire impossible de permettre une circulation fluide des pèlerins en période de Magal. Mais le déguerpissement ordonné par le Khalife général en mi-octobre a permis de constater combien l'occupation anarchique de la voie publique rendait le mouvement des uns et des autres très compliqué.
Ce mardi 07 octobre, à 24 heures de la célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, la grande mosquée de Touba est prise d'assaut par les personnes désireuses de faire leur "ziar" (recueillement et prières dans les mausolées de Serigne Touba et de ses illustres fils), avant le jour-J. Les principales routes goudronnées qui échouent sur l'imposant édifice dégoulinent de monde. Les voitures, encerclées de tous bords par une marée humaine, avancent difficilement. Mais c'est une aubaine pour Serigne Mor Mbaye, chauffeur d'un guide religieux de la ville sainte.
"A cette même période l'année dernière et l'année d'avant, c'était impensable de se déplacer avec un véhicule. L'occupation bordélique de la voie publique par des cantines et autres garages mécaniciens rendait la circulations des personnes pénible et celle des voitures quasiment impossible", dit-il avant d'ajouter : "Pour faire des courses ou emmener mon marabout d'un endroit à l'autre, je pouvais faire 5 à 7 heures. C'était énervant. Mais cette année, avec les effets du déguerpissement, j'ai fait plus de quatre courses depuis ce matin avec mon véhicule".
Sur l'allée principale qui mène sur le mausolée du cinquième Khalife des mourides Serigne Saliou Mbacké, un homme roule au volant d'un véhicule 4X4 de marque Chevrolet. Il a le temps de répondre à trois questions, vue la lenteur du trafic. Venu de New York, il y a une semaine, spécialement pour le Magal, Mansour Gaye reconnait que les chemins sont plus dégagés que lors de ses précédents pèlerinages (2014 et 2016). "C'est seulement hier qu'on m'a appris qu'il y avait eu un déguerpissement suite à un Ndigueul de Serigne Sidy Makhtar Mbacké. Pour dire vrai, j'ai constaté une toute petite amélioration par rapport à l'année passée. Parce que je ne pouvais pas venir à ce niveau (à quelques mètres de la grande mosquée) par voiture. C'est toujours difficile de se déplacer à Touba en période de Magal que ce soit à pied ou par voiture, mais il y a un peu plus d'espace cette année", constate-t-il.
Ce mardi 07 octobre, à 24 heures de la célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, la grande mosquée de Touba est prise d'assaut par les personnes désireuses de faire leur "ziar" (recueillement et prières dans les mausolées de Serigne Touba et de ses illustres fils), avant le jour-J. Les principales routes goudronnées qui échouent sur l'imposant édifice dégoulinent de monde. Les voitures, encerclées de tous bords par une marée humaine, avancent difficilement. Mais c'est une aubaine pour Serigne Mor Mbaye, chauffeur d'un guide religieux de la ville sainte.
"A cette même période l'année dernière et l'année d'avant, c'était impensable de se déplacer avec un véhicule. L'occupation bordélique de la voie publique par des cantines et autres garages mécaniciens rendait la circulations des personnes pénible et celle des voitures quasiment impossible", dit-il avant d'ajouter : "Pour faire des courses ou emmener mon marabout d'un endroit à l'autre, je pouvais faire 5 à 7 heures. C'était énervant. Mais cette année, avec les effets du déguerpissement, j'ai fait plus de quatre courses depuis ce matin avec mon véhicule".
Sur l'allée principale qui mène sur le mausolée du cinquième Khalife des mourides Serigne Saliou Mbacké, un homme roule au volant d'un véhicule 4X4 de marque Chevrolet. Il a le temps de répondre à trois questions, vue la lenteur du trafic. Venu de New York, il y a une semaine, spécialement pour le Magal, Mansour Gaye reconnait que les chemins sont plus dégagés que lors de ses précédents pèlerinages (2014 et 2016). "C'est seulement hier qu'on m'a appris qu'il y avait eu un déguerpissement suite à un Ndigueul de Serigne Sidy Makhtar Mbacké. Pour dire vrai, j'ai constaté une toute petite amélioration par rapport à l'année passée. Parce que je ne pouvais pas venir à ce niveau (à quelques mètres de la grande mosquée) par voiture. C'est toujours difficile de se déplacer à Touba en période de Magal que ce soit à pied ou par voiture, mais il y a un peu plus d'espace cette année", constate-t-il.