Délestages multiples : Le PIT propose un audit de la SENELEC

Face à la presse, ce mardi 8 juin le Secrétaire Général du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), Maguette Thiam est longuement revenu sur la situation socio-économique du pays. Ainsi il a profité de l’occasion pour évoquer la gestion de la Société Nationale d’Electricité (SENELEC) et de la société de transport « Dakar Dem Dikk».



Le nouveau Secrétaire Général du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), Maguette Thiam a proposé l’audit de la Société Nationale d’Electricité (SENELEC) ». Avant d’ajouter «qu’il faut que des dispositions soient prises pour les contraindre à déposer des bilans».
Pour justifier ses propos, il a soutenu «qu’on ne comptabilise plus les effets de délestage». Il a ensuite rappelé l’origine des problèmes. «On ne fait jamais ce qui doit être fait car les investisseurs que le régime en place avait trouvés dans la SENELEC avaient été boutés dehors pour s’orienter vers des énergies renouvelables », a dit Maguette.

Le leader du PIT a pointé du doigt la gestion des dirigeants de la SENELEC qui se permettent de payer des voitures de luxe à des prix élevés au moment où ils ne parviennent pas à satisfaire la clientèle évoquant des difficultés financières. Une situation que le travailliste a jugé catastrophique «car à chaque fois il faut que l’union des consommateurs monte aux créneaux pour que la société se soucie des problèmes qui existent dans le boite».

M. Thiam a aussi évoqué la crise qui secoue la société nationale de transport urbain (Dakar Dem Dikk). «Jusqu’à l’heure où je vous parle, personne ne peut dire voici les papiers de sa création». A son avis, ce manque de clarté est la cause du fait que «depuis 8 ans les travailleurs attendent que des dispositions soient prises pour la satisfaction de leur revendication ».

Il a jugé grave le fait que des travailleurs en arrivent à la grève de la faim. En défenseur des syndicats, il a clamé qu’ «il s’agit de la preuve de la situation délétère que traversent les travailleurs dans ce pays». Il a que les gouvernants se soucient pas de la crise sociale car «Comment pouvez-vous comprendre cette loi rectificative du ministre de l’économie et des finances sensée résoudre les problèmes là où le il y a un surplus de 12 milliards sur le budget de fonctionnement de la présidence de la république ?», se demande-t-il

Ibrahima DIABY

Mardi 8 Juin 2010 17:21


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