La délinquance juvénile affecte davantage les grandes villes du Sénégal que les zones rurales, selon le rapport national annuel 2023 sur la protection judiciaire et sociale des enfants. Rendu public mardi, ce document a révélé les disparités territoriales dans la prise en charge des mineurs en situation de vulnérabilité.
Selon Aïcha Gassama Tall, directrice générale de la structure en charge de la protection judiciaire et sociale des enfants, « Dakar arrive en tête avec 33 % des enfants pris en charge, suivie des agglomérations de Thiès et Ziguinchor. » Face a cette situation, la prise en charge des mineurs en danger, en conflit avec la loi, victimes ou témoins, s’effectue en fonction des réalités locales et des statistiques relevées.
Pour assurer cet accompagnement, 300 éducateurs spécialisés et autant de vacataires sont mobilisés, en plus des enseignants et formateurs professionnels déployés par les ministères concernés, indique Libération. Le rapport révèle que « les services de l’Action éducative en milieu ouvert (Aemo) ont accompagné 11 297 enfants en 2023 ». Ces mineurs bénéficient d’un suivi psychosocial, sanitaire, économique et éducatif. Par ailleurs, « 4 646 enfants ont été accueillis et orientés, dépassant largement la prévision annuelle de 3 000, avec un taux de réalisation de 106,9 %. »
D’après le document, cette hausse s’explique par une forte demande en prise en charge ainsi que par des campagnes de sensibilisation menées par les services compétents. Les services Aemo ont également orienté 4 011 enfants vers des structures partenaires spécialisées dans la protection de l’enfance. Les motifs d’orientation concernent notamment « l’état civil, les conflits de garde, les difficultés économiques familiales et les problèmes d’accès aux soins de santé. »
Par répartition géographique, « les services Aemo de Ziguinchor enregistrent le taux le plus élevé (11 %), suivis de Kaolack (7,8 %), Tivaouane (7,7 %), Guédiawaye (7,2 %) et Pikine (6,8 %). D’autres localités comme Kédougou (5,6 %), Mbacké (5,3 %), Thiès (5,2 %), Diourbel (4,9 %), Mbour (4,6 %) et Saint-Louis (4,5 %) figurent également parmi les zones concernées. En revanche, les services Aemo de Bignona, Sédhiou, Kolda et Bambey affichent des chiffres inférieurs à 2 %. Par profil, 71 % des enfants pris en charge sont considérés comme étant en danger 22,8 % sont en conflit avec la loi, 6 % sont des victimes et 0,2 % sont des témoins. »
Face à ces chiffres, le rapport préconise un renforcement des dispositifs d’accompagnement, notamment dans les grandes villes, où la vulnérabilité des mineurs est plus marquée.
Selon Aïcha Gassama Tall, directrice générale de la structure en charge de la protection judiciaire et sociale des enfants, « Dakar arrive en tête avec 33 % des enfants pris en charge, suivie des agglomérations de Thiès et Ziguinchor. » Face a cette situation, la prise en charge des mineurs en danger, en conflit avec la loi, victimes ou témoins, s’effectue en fonction des réalités locales et des statistiques relevées.
Pour assurer cet accompagnement, 300 éducateurs spécialisés et autant de vacataires sont mobilisés, en plus des enseignants et formateurs professionnels déployés par les ministères concernés, indique Libération. Le rapport révèle que « les services de l’Action éducative en milieu ouvert (Aemo) ont accompagné 11 297 enfants en 2023 ». Ces mineurs bénéficient d’un suivi psychosocial, sanitaire, économique et éducatif. Par ailleurs, « 4 646 enfants ont été accueillis et orientés, dépassant largement la prévision annuelle de 3 000, avec un taux de réalisation de 106,9 %. »
D’après le document, cette hausse s’explique par une forte demande en prise en charge ainsi que par des campagnes de sensibilisation menées par les services compétents. Les services Aemo ont également orienté 4 011 enfants vers des structures partenaires spécialisées dans la protection de l’enfance. Les motifs d’orientation concernent notamment « l’état civil, les conflits de garde, les difficultés économiques familiales et les problèmes d’accès aux soins de santé. »
Par répartition géographique, « les services Aemo de Ziguinchor enregistrent le taux le plus élevé (11 %), suivis de Kaolack (7,8 %), Tivaouane (7,7 %), Guédiawaye (7,2 %) et Pikine (6,8 %). D’autres localités comme Kédougou (5,6 %), Mbacké (5,3 %), Thiès (5,2 %), Diourbel (4,9 %), Mbour (4,6 %) et Saint-Louis (4,5 %) figurent également parmi les zones concernées. En revanche, les services Aemo de Bignona, Sédhiou, Kolda et Bambey affichent des chiffres inférieurs à 2 %. Par profil, 71 % des enfants pris en charge sont considérés comme étant en danger 22,8 % sont en conflit avec la loi, 6 % sont des victimes et 0,2 % sont des témoins. »
Face à ces chiffres, le rapport préconise un renforcement des dispositifs d’accompagnement, notamment dans les grandes villes, où la vulnérabilité des mineurs est plus marquée.
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