Des raisons techniques et politiques sont avancées par certains observateurs pour expliquer la démission du numéro 2 de l’Afp du gouvernement ce mercredi 13 février 2013. Les raisons techniques renvoient à ses rapports avec le Premier ministre Abdoul Mbaye. Lors de la dernière rencontre entre une délégation des meuniers et le gouvernement représenté par son Premier ministre, le ministre de l’Economie et des Finances, du ministre du commerce et de l’industrie, du ministre du Budget et d’autres conseillers, Abdoul Mbaye a contre toute attente annoncé un décret qui fixait le pris du sac de farine à 18.985fcfa. Lors de cette rencontre, le ministre Malick Gackou n’a pipé aucun mot, selon des sources qui se sont étonnées d’autant plus qu’elles ont travaillé avec ce ministre autour de cette affaire. Et c’est finalement en Conseil des ministres que le prix du sac de 50Kg de farine est homologué à 20.000fcfa. Seulement cet argument en tout cas de façon apparente ne prospère pas car en Conseil national de la consommation, le ministre Malick Gackou a défendu la position du gouvernement en soutenant aussi qu’il n’y a pas une guerre contre les meuniers et les industriels du pays comme le soupçonnent certains relativement au Premier ministre. Ceux qui le pensent, font état de la volonté d’Abdoul Mbaye de combattre la CSS de Mimran qui est aussi parmi les meuniers, ce dernier étant le patron de Diagna Ndiaye qu’on place parmi ceux qui cherchent à prendre la place du Premier ministre.
L’autre explication qui est politique, est liée par les observateurs à la dernière sortie de Moustapha Niasse dimanche dernier lors du comité directeur de leur parti pour réaffirmer l'ancrage de l'AFP dans la mouvance présidentielle. Pourtant comme le pensent certains, Niasse ne s’est pas donné les yeux fermés car il a indiqué que « les coalitions ne sont pas une fin en soi », soulignant qu’ « elles ne sont pas non plus un simple moyen de conquérir et de conserver le pouvoir ». Donc peut-être l’ex ministre du commerce et de l’industrie, numéro de l’Afp, secrétaire de la coordination régionale du parti à Dakar, ne reproche rien à son leader dans ce sens comme certains peuvent le penser. D’ailleurs que peut représenter pour le moment Malick Gackou politiquement parlant pour vouloir tracer ses sillons hors des chantiers progressistes ? Pas grand-chose ! Lors de leur comité directeur, Moustapha Niasse s’est dit prêt pour se mettre derrière les jeunes qui dirigent actuellement dans les faits de tous les jours le parti. Et si Gackou a voulu juste prendre plus de temps pour le parti au moment ou leur leader s’est dit prêt à se retirer. Seulement cette dernière explication prospère aussi difficilement car une démission peut donner toujours des arguments au camp d’en face ou ouvrir des brèches pour polémiquer surtout à un moment d’un débat pas trop clair entre des éléments de la mouvance présidentielle, Rewmi et Apr notamment. Déjà l’Unacois se désole de l’instabilité à la tête de ce secteur avec bientôt un troisième ministre.
Alors sans problèmes avec Abdoul Mbaye, sans problèmes avec la marche de son parti, on peut chercher les raisons ailleurs et nous ne le souhaitons pas. Malick Gackou peut quitter pour des problèmes de santé s’inspirant du Pape Benoit XVI comme l’avait d’ailleurs déjà fait son prédécesseur, membre de son parti Mata Sy Diallo.
Seul l’intéressé et son parti vont certainement donner les véritables explications !
L’autre explication qui est politique, est liée par les observateurs à la dernière sortie de Moustapha Niasse dimanche dernier lors du comité directeur de leur parti pour réaffirmer l'ancrage de l'AFP dans la mouvance présidentielle. Pourtant comme le pensent certains, Niasse ne s’est pas donné les yeux fermés car il a indiqué que « les coalitions ne sont pas une fin en soi », soulignant qu’ « elles ne sont pas non plus un simple moyen de conquérir et de conserver le pouvoir ». Donc peut-être l’ex ministre du commerce et de l’industrie, numéro de l’Afp, secrétaire de la coordination régionale du parti à Dakar, ne reproche rien à son leader dans ce sens comme certains peuvent le penser. D’ailleurs que peut représenter pour le moment Malick Gackou politiquement parlant pour vouloir tracer ses sillons hors des chantiers progressistes ? Pas grand-chose ! Lors de leur comité directeur, Moustapha Niasse s’est dit prêt pour se mettre derrière les jeunes qui dirigent actuellement dans les faits de tous les jours le parti. Et si Gackou a voulu juste prendre plus de temps pour le parti au moment ou leur leader s’est dit prêt à se retirer. Seulement cette dernière explication prospère aussi difficilement car une démission peut donner toujours des arguments au camp d’en face ou ouvrir des brèches pour polémiquer surtout à un moment d’un débat pas trop clair entre des éléments de la mouvance présidentielle, Rewmi et Apr notamment. Déjà l’Unacois se désole de l’instabilité à la tête de ce secteur avec bientôt un troisième ministre.
Alors sans problèmes avec Abdoul Mbaye, sans problèmes avec la marche de son parti, on peut chercher les raisons ailleurs et nous ne le souhaitons pas. Malick Gackou peut quitter pour des problèmes de santé s’inspirant du Pape Benoit XVI comme l’avait d’ailleurs déjà fait son prédécesseur, membre de son parti Mata Sy Diallo.
Seul l’intéressé et son parti vont certainement donner les véritables explications !
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