Le général Rachid Ammar était à la tête des forces armées tunisiennes. Il fait un constat particulièrement pessimiste de la situation politique et sécuritaire dans le pays.
C'est un départ aussi inattendu que mis en scène sur la chaîne privée la plus regardée. Rachid Ammar, le chef suprême des armées, celui que la presse occidentale a souvent présenté comme l’homme qui avait refusé pendant la révolution de tirer sur les manifestants, ne s’était jamais exprimé dans les medias. Sa parole était donc guettée, attendue depuis deux ans et demi.
Hier soir, pendant plus de trois heures d’une interview fleuve, il a notamment affirmé qu’il avait refusé de prendre la tête de l’Etat après la fuite de Ben Ali le 15 janvier 2011. Par ailleurs, Rachid Ammar ne s’est pas montré rassurant du tout sur la situation sécuritaire en Tunisie, parlant d’un risque de « somalisation » : « Je crains pour la Tunisie des camps d’entraînement jihadistes. Des usines de fabrication de mines existent dans notre pays depuis plus d’un an et nous ne le savions pas. Nous n’avons pas les moyens de maintenir la Tunisie debout. »
Ses relations avec le pouvoir islamiste étaient plutôt bonnes mais ce mardi 25 au matin, la presse tunisienne se demandait si ce départ n’est pas en réalité un limogeage après les nombreuses bourdes de l’armée, la mort de quatre soldats en raison des mines, et, justement, des jihadistes présents sur le mont Chaambi ; ou si au contraire, Rachid Ammar ne serait pas en train de préparer son retour, mais sans uniforme, en politique cette fois.
Source : Rfi.fr
Hier soir, pendant plus de trois heures d’une interview fleuve, il a notamment affirmé qu’il avait refusé de prendre la tête de l’Etat après la fuite de Ben Ali le 15 janvier 2011. Par ailleurs, Rachid Ammar ne s’est pas montré rassurant du tout sur la situation sécuritaire en Tunisie, parlant d’un risque de « somalisation » : « Je crains pour la Tunisie des camps d’entraînement jihadistes. Des usines de fabrication de mines existent dans notre pays depuis plus d’un an et nous ne le savions pas. Nous n’avons pas les moyens de maintenir la Tunisie debout. »
Ses relations avec le pouvoir islamiste étaient plutôt bonnes mais ce mardi 25 au matin, la presse tunisienne se demandait si ce départ n’est pas en réalité un limogeage après les nombreuses bourdes de l’armée, la mort de quatre soldats en raison des mines, et, justement, des jihadistes présents sur le mont Chaambi ; ou si au contraire, Rachid Ammar ne serait pas en train de préparer son retour, mais sans uniforme, en politique cette fois.
Source : Rfi.fr