Un pan important de l’histoire du Parti démocratique sénégalais (Pds) est en train de s’écrouler avec la destruction du bâtiment qui abritait son siège national, à Colobane, un quartier de Dakar. D'après nos confrères de WalfQuotidien, c’est une maison à étage dont le parti occupait le rez-de-chaussée où il avait été aménagé une salle de réunion et deux ou trois bureaux pour ses responsables.
Situé en face de la Place de la Nation (ex-obélisque), ce local fut, pendant plusieurs années, le point de ralliement des militants et sympathisants de la formation politique créée par l’ancien président, Abdoulaye Wade, en 1974. Ses «aficionados» venaient y célébrer leurs victoires politiques ou crier leur colère contre le Parti socialiste (Ps) du régime Diouf-Senghor.
Parmi les après-midi les plus illustres, vécus sur ces lieux, figure l’accueil réservé à son secrétaire général national qui revenait de la France à moins de trois mois des élections présidentielle et législatives de février 1993. Des moments mémorables rythmés par la diva Mada Thiam, auteur de la célèbre chanson «Lay Niakh», un hymne à l’amour.
C’était carrément l’hystérie quand Me Wade y avait posé les pieds vers 18 heures, accompagné des leaders de la Ligue démocratique (Ld), Abdoulaye Bathily, et du Pari pour l’indépendance et le travail (Pit), Amath Dansoko qui avaient soutenu la candidature du «Pape du Sopi».
Le dernier grand rassemblement s’y est déroulé en mars 2000 pour saluer bruyamment et dans l’allégresse populaire la victoire de Abdoulaye Wade qui mettait fin à 20 ans de règne de Abdou Diouf. C’est tout cela et bien d’autres choses encore que les ouvriers sont inconsciemment en train de détruire à coups de piques et de marteaux.
Situé en face de la Place de la Nation (ex-obélisque), ce local fut, pendant plusieurs années, le point de ralliement des militants et sympathisants de la formation politique créée par l’ancien président, Abdoulaye Wade, en 1974. Ses «aficionados» venaient y célébrer leurs victoires politiques ou crier leur colère contre le Parti socialiste (Ps) du régime Diouf-Senghor.
Parmi les après-midi les plus illustres, vécus sur ces lieux, figure l’accueil réservé à son secrétaire général national qui revenait de la France à moins de trois mois des élections présidentielle et législatives de février 1993. Des moments mémorables rythmés par la diva Mada Thiam, auteur de la célèbre chanson «Lay Niakh», un hymne à l’amour.
C’était carrément l’hystérie quand Me Wade y avait posé les pieds vers 18 heures, accompagné des leaders de la Ligue démocratique (Ld), Abdoulaye Bathily, et du Pari pour l’indépendance et le travail (Pit), Amath Dansoko qui avaient soutenu la candidature du «Pape du Sopi».
Le dernier grand rassemblement s’y est déroulé en mars 2000 pour saluer bruyamment et dans l’allégresse populaire la victoire de Abdoulaye Wade qui mettait fin à 20 ans de règne de Abdou Diouf. C’est tout cela et bien d’autres choses encore que les ouvriers sont inconsciemment en train de détruire à coups de piques et de marteaux.