Le ministre du Pétrole et des Énergies est revenu ce samedi sur le retrait de BP des blocs pétroliers et gaziers sénégalais. Selon Antoine Félix Diome, les deux parties n’étaient plus sur la même longueur d’onde en terme de concept de développement.
« C'est que nous n'étions plus alignés sur le même concept de développement du projet. Le Sénégal a une stratégie de Gaz To Power. On utilise le gaz pour faire de l'électricité avec un effet attendu de baisse du coût de l'électricité et un taux qui sera fait du côté Mboro. A cela s'ajoute le réseau gazier avec ses différents segments (bleu, vert et orange) », a-t-il indiqué.
Avant de poursuivre: « A terme, ça va permettre un développement extraordinaire de ce système qui permettra non seulement d'alimenter les centrales de Cap des Biches, Tobene et vers Gandon et en reprenant le segment orange avec Maliconnda. Senelec a anticipé sur tous ces sujets a la conversion de ces centrales qui vont pouvoir désormais prendre le gaz lorsqu'il commencera à être exploité. Voilà ce qui a motivé, dans le cadre du projet Yakaar Teranga, une séparation mais sans contrepartie financière aucune de la part de l'État versée à BP »
Antoine Félix Diom ajoute: « Nous ne sommes plus alignés sur les capacités de production journalière. Nous ne nous sommes pas entendus sur la date de production de gaz, non plus sur la stratégie commerciale par rapport à l'exploitation de ces ressources en hydrocarbures. Tandis que BP avait privilégié l'exportation, l'État du Sénégal a lui, privilégié la consommation du gaz au niveau local, c'est-à-dire une consommation domestique. Nous voulons que nos populations bénéficient de l'exploitation de ces ressources. Pour Sangomar, le taux d'exécution est à 90%. Le navire fait à Singapour est presque terminé. Il aussi attendu vers la fin de l'année et début janvier ».
« C'est que nous n'étions plus alignés sur le même concept de développement du projet. Le Sénégal a une stratégie de Gaz To Power. On utilise le gaz pour faire de l'électricité avec un effet attendu de baisse du coût de l'électricité et un taux qui sera fait du côté Mboro. A cela s'ajoute le réseau gazier avec ses différents segments (bleu, vert et orange) », a-t-il indiqué.
Avant de poursuivre: « A terme, ça va permettre un développement extraordinaire de ce système qui permettra non seulement d'alimenter les centrales de Cap des Biches, Tobene et vers Gandon et en reprenant le segment orange avec Maliconnda. Senelec a anticipé sur tous ces sujets a la conversion de ces centrales qui vont pouvoir désormais prendre le gaz lorsqu'il commencera à être exploité. Voilà ce qui a motivé, dans le cadre du projet Yakaar Teranga, une séparation mais sans contrepartie financière aucune de la part de l'État versée à BP »
Antoine Félix Diom ajoute: « Nous ne sommes plus alignés sur les capacités de production journalière. Nous ne nous sommes pas entendus sur la date de production de gaz, non plus sur la stratégie commerciale par rapport à l'exploitation de ces ressources en hydrocarbures. Tandis que BP avait privilégié l'exportation, l'État du Sénégal a lui, privilégié la consommation du gaz au niveau local, c'est-à-dire une consommation domestique. Nous voulons que nos populations bénéficient de l'exploitation de ces ressources. Pour Sangomar, le taux d'exécution est à 90%. Le navire fait à Singapour est presque terminé. Il aussi attendu vers la fin de l'année et début janvier ».
Autres articles
-
Croissance économique : Le Sénégal parmi les leaders mondiaux en 2025 (rapport)
-
Sénégal : la dette extérieure atteint 32,8 milliards de dollars en 2023, avec une hausse de la dette privée
-
Sénégal : Le ministère des Finances dément des allégations sur une levée de fonds infructueuse et menace de poursuites
-
BCEAO: la banque conserve à 3,50 % son principal taux directeur
-
Sénégal : Hausse des prix des matériaux de construction en octobre 2024