Rejetant toute idée d’implication du Pastef dans la grève qui paralyse actuellement la justice, Aldiouma Sow, juriste et membre de Pastef, rétorque qu’il serait extrêmement dangereux pour le gouvernement d’opposer au Sytjust des arguments politiques. A l’en croire, c’est un mauvais procès que les gens du pouvoir veulent faire face aux revendications plus que légitimes des travailleurs de la justice. « Et il est inapproprié et irresponsable de la part du gouvernement d’évoquer les casquettes politiques des uns et des autres pour ne pas exécuter ses engagements à travers le protocole d’accord qu’il a signé depuis des années avec ce syndicat. Et puis, dans cette logique qu’ils veulent emprunter, la véritable question est de savoir depuis quand le militantisme d’un fonctionnaire serait-il une infraction ? », questionne ce juriste et membre du bureau politique de Pastef.
Répondant aux insinuations selon lesquelles la haute administration actuelle pullulerait de taupes au service de Sonko, M. Sow estime qu’ « aussi bien dans la justice que dans les régies financières, les membres de l’administration ont le droit de militer dans les partis de leur convenance. Et cela n’est pas apparu avec le Pastef car on se rappelle que, dans l’histoire politique de ce pays, il fut un moment où les principaux syndicats du pays étaient dirigés par des membres des partis de gauche. Ce qui n’a pas empêché le Sénégal de connaitre des avancées démocratiques. D’ailleurs, ce positionnement n’a pas permis à ces partis d’accéder au pouvoir ». Le Sg du sitjust, Aya boun Malick diop, interpellé par le journal Le Témoin, n’a pas voulu se prononcer sur le sujet.
Répondant aux insinuations selon lesquelles la haute administration actuelle pullulerait de taupes au service de Sonko, M. Sow estime qu’ « aussi bien dans la justice que dans les régies financières, les membres de l’administration ont le droit de militer dans les partis de leur convenance. Et cela n’est pas apparu avec le Pastef car on se rappelle que, dans l’histoire politique de ce pays, il fut un moment où les principaux syndicats du pays étaient dirigés par des membres des partis de gauche. Ce qui n’a pas empêché le Sénégal de connaitre des avancées démocratiques. D’ailleurs, ce positionnement n’a pas permis à ces partis d’accéder au pouvoir ». Le Sg du sitjust, Aya boun Malick diop, interpellé par le journal Le Témoin, n’a pas voulu se prononcer sur le sujet.