«C’est exact que mon client a été arrêté à son domicile par la Section Recherches (SR), il y a à peu près une heure. C’est en vertu d’une réquisition d’arrestation signée par le Procureur spécial le 6 avril 2016. Et le Procureur spécial entend mettre en exécution l’arrêt du 23 mars 2015 de la CREI, l’arrêt du 20 août de la Chambre criminelle de la Cour suprême et ensuite l’arrêt du 8 mars 2016 des sections réunies de la Cour suprême», sert Me Pape Leyti Ndiaye, l’avocat de Ibrahima Aboukhalil dit Bibo Bourgi, sur la Tfm.
«Aujourd’hui, le ministère public prétend exécuter des décisions de Justice qui sont définitives. Nous persistons à penser que ces décisions ne sont pas définitives et nous considérons l’arrestation de notre client comme absolument illégal parce que l’arrêt qui a été rendu le 20 août 2015 par la Chambre criminelle de la Cour suprême est encore frappé d’un pourvoi en cassation qui est pendant devant la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA (Abidjan) et ce pourvoi aurait dû suspendre, de notre point de vue, l’exécution de l’arrêt qui a été rendu le 23 mars 2015 par la CREI », fulmine ce dernier.
Jugeant «cette arrestation prématurée», la robe noire indique que «la CREI n’avait pas assorti sa décision d’un mandat d’arrêt » et «tant que les recours ne sont pas épuisés, M. Ibrahima Aboukhalil ne devait absolument pas être interpellé. Malheureusement, cette arrestation pose un problème juridique et moral. Et puis, le ministère public vient de décider de mettre en prison quelqu’un qui est notoirement un malade, un patient multi factoriel".
Arrêté dans le cadre de l’affaire Karim Wade, Bibo Bourgi avait bénéficié de la liberté provisoire pour des raisons de santé. Il a été condamné à cinq (5) ans de prison en plus d’une amende de 138 milliards de F CFA.
«Aujourd’hui, le ministère public prétend exécuter des décisions de Justice qui sont définitives. Nous persistons à penser que ces décisions ne sont pas définitives et nous considérons l’arrestation de notre client comme absolument illégal parce que l’arrêt qui a été rendu le 20 août 2015 par la Chambre criminelle de la Cour suprême est encore frappé d’un pourvoi en cassation qui est pendant devant la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA (Abidjan) et ce pourvoi aurait dû suspendre, de notre point de vue, l’exécution de l’arrêt qui a été rendu le 23 mars 2015 par la CREI », fulmine ce dernier.
Jugeant «cette arrestation prématurée», la robe noire indique que «la CREI n’avait pas assorti sa décision d’un mandat d’arrêt » et «tant que les recours ne sont pas épuisés, M. Ibrahima Aboukhalil ne devait absolument pas être interpellé. Malheureusement, cette arrestation pose un problème juridique et moral. Et puis, le ministère public vient de décider de mettre en prison quelqu’un qui est notoirement un malade, un patient multi factoriel".
Arrêté dans le cadre de l’affaire Karim Wade, Bibo Bourgi avait bénéficié de la liberté provisoire pour des raisons de santé. Il a été condamné à cinq (5) ans de prison en plus d’une amende de 138 milliards de F CFA.