Ça bouge dans le dossier de l’ancien président du Tchad dans les liens de la détention depuis le 2 juillet dernier pour crime de guerre, crime contre l’humanité et tortures. Face au mutisme du détenu, les juges des Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) bandent les muscles. Des éléments de la police se sont rendus ce mercredi matin chez Hisséne Habré pour une perquisition. Les investigations ont tout d’abord commencé vers les coups de 09 heures à son domicile sis au quartier Léboue de Ouakam avant de déboucher dans sa maison aux Mamelles.
Ce sont des dizaines de policiers armés qui ont été dépêchés sur les lieux, livre Zik Fm où le tonitruant avocat dénonce outre le kidnapping depuis 10 mois sans enquête ni jugement de son client, des violations graves des droits du président Habré. Selon lui, on chercherait à l’humilier dans un procès financé par l’ « ennemi » qui n’est autre que l’actuel président tchadien, Idriss Déby qui paie les juges des CAE.
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