L'archevêque de Dakar Monseigneur Benjamin Ndiaye, qui a reçu ce mercredi les membres de la société civile sénégalaise, a demandé au président de la République Macky Sall de différer le vote du projet de loi sur le parrainage, prévu jeudi 19 avril à l'Assemblée nationale.
"C'est en communion avec les chefs religieux et les autres évêques du Sénégal que je me fais le devoir d'appeler maintenant à la raison pour le bien de notre pays. ne jouons pas à nous faire peur. Nous avons une culture de rencontre et de dialogue que nous avons héritée de nos ancêtres quand des problèmes se posent. Plutôt que de faire du forcing, d'où que cela puisse venir, nous avons tous intérêt à retrouver le sens de la raison. Et pour ce faire, renoncer provisoirement à ce qui crée le conflit aujourd'hui, pour que nous puissions prendre le temps de nous concerter mutuellement et de voir où se situe le bien commun de notre Nation", a dit le chef de l'église au Sénégal avant de conclure :
"Alors j'appelle vraiment que nous puissions prendre nos responsabilités. Que chacun, au niveau où il se situe fasse de telle sorte que nous ne basculions pas dans la violence. En faisant le choix de surseoir à l'adoption de cette loi qui amène des controverses et pousse notre société à enregistrer des manifestations dont nous ne pouvons pas prévoir les conséquences".
"C'est en communion avec les chefs religieux et les autres évêques du Sénégal que je me fais le devoir d'appeler maintenant à la raison pour le bien de notre pays. ne jouons pas à nous faire peur. Nous avons une culture de rencontre et de dialogue que nous avons héritée de nos ancêtres quand des problèmes se posent. Plutôt que de faire du forcing, d'où que cela puisse venir, nous avons tous intérêt à retrouver le sens de la raison. Et pour ce faire, renoncer provisoirement à ce qui crée le conflit aujourd'hui, pour que nous puissions prendre le temps de nous concerter mutuellement et de voir où se situe le bien commun de notre Nation", a dit le chef de l'église au Sénégal avant de conclure :
"Alors j'appelle vraiment que nous puissions prendre nos responsabilités. Que chacun, au niveau où il se situe fasse de telle sorte que nous ne basculions pas dans la violence. En faisant le choix de surseoir à l'adoption de cette loi qui amène des controverses et pousse notre société à enregistrer des manifestations dont nous ne pouvons pas prévoir les conséquences".