Depuis 06H00 (locales et GMT), des militaires lourdement armés, tous corps confondus, ont attaqué le camp. En ce moment même, ils sont en train de tirer sur nos femmes et nos enfants, a déclaré Yaya Bouaré, un Béret rouge se trouvant dans le camp attaqué. Il y a plusieurs blessés dans le camp, a-t-il ajouté. Ses propos ont été confirmés par des habitants près du camp.
L’un d’eux a affirmé que des coups de feu en l’air tirés par les Bérets rouges eux-mêmes avaient été entendus dans la nuit de jeudi à vendredi et que leurs femmes s’étaient massées à la porte d’entrée du camp.
L’attaque du camp militaire est liée à la déclaration à la télévision nationale du chef d’état-major des armées, a affirmé le soldat Bouaré.
Intervenant en début de semaine à l’ORTM (télévision nationale), le général Tahirou Dembélé, chef d’état-major, avait fait part de sa volonté d’envoyer les Bérets rouges au front combattre aux côtés des soldats français les groupes islamistes armés qui avaient occupé le nord du pays en 2012.
Comme on a le problème du Nord sur les bras, vous allez combattre auprès de vos autres frères d’armes, avait déclaré le général à la télévision, à l’issue d’un entretien avec le commandement des Bérets rouges.
Après cet entretien on a pris toutes les dispositions pour les affecter dans leur régiment, avait-il ajouté.
Bien que l’unité d’élite des Bérets rouges n’ait pas été officiellement dissoute, le général Dembélé avait déclaré avoir décidé de réaffecter ses membres dans d’autres unités, parce que si vous êtes à Bamako on fera toujours face aux mêmes problèmes.
Fin avril 2012, les Bérets rouges avaient vainement tenté de reprendre le pouvoir après le coup d’Etat du 21 mars ayant renversé le président Toumani Touré, mené par les hommes du capitaine Amadou haya Sanogo, mebres d’un autre corps d’armée, les Bérets verts.
Les combats entre les deux unités avaient fait une vingtaine de morts.
L’un d’eux a affirmé que des coups de feu en l’air tirés par les Bérets rouges eux-mêmes avaient été entendus dans la nuit de jeudi à vendredi et que leurs femmes s’étaient massées à la porte d’entrée du camp.
L’attaque du camp militaire est liée à la déclaration à la télévision nationale du chef d’état-major des armées, a affirmé le soldat Bouaré.
Intervenant en début de semaine à l’ORTM (télévision nationale), le général Tahirou Dembélé, chef d’état-major, avait fait part de sa volonté d’envoyer les Bérets rouges au front combattre aux côtés des soldats français les groupes islamistes armés qui avaient occupé le nord du pays en 2012.
Comme on a le problème du Nord sur les bras, vous allez combattre auprès de vos autres frères d’armes, avait déclaré le général à la télévision, à l’issue d’un entretien avec le commandement des Bérets rouges.
Après cet entretien on a pris toutes les dispositions pour les affecter dans leur régiment, avait-il ajouté.
Bien que l’unité d’élite des Bérets rouges n’ait pas été officiellement dissoute, le général Dembélé avait déclaré avoir décidé de réaffecter ses membres dans d’autres unités, parce que si vous êtes à Bamako on fera toujours face aux mêmes problèmes.
Fin avril 2012, les Bérets rouges avaient vainement tenté de reprendre le pouvoir après le coup d’Etat du 21 mars ayant renversé le président Toumani Touré, mené par les hommes du capitaine Amadou haya Sanogo, mebres d’un autre corps d’armée, les Bérets verts.
Les combats entre les deux unités avaient fait une vingtaine de morts.
Autres articles
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement