Le colonel Pape Diouf, porte-parole de la Gendarmerie nationale a révélé que l’enquête ouverte après la séquestration de 353 personnes dans des camps de détention privés de Serigne Modou Kara « fait état de plusieurs décès chez les victimes ».
Les personnes « séquestrées », dont l’âge varie entre 17 et 43 ans, avaient été détenues à Ouakam, à la Zone B, à Guédiawaye et à Malika. Elles étaient enfermées dans des camps de détention privés, depuis « plus de deux ans », selon M. Diouf qui s’exprimait lors d’un point de presse à Ziguinchor, au sud du Sénégal.
« Les témoignages des victimes font état de plusieurs décès survenus durant ces deux dernières années », a-t-il déclaré, ajoutant que « le dernier décès a eu lieu il y a seulement trois jours ».
Il y a aussi plusieurs blessés (…) qui ont été secourus et acheminés d’urgence au service de santé de la Gendarmerie et à l’hôpital Principal de Dakar par des gendarmes, a dit Pape Diouf.
Certains, parmi les détenus, « souffrent de maladies », de « malnutrition sévère » et de « sévices corporels », a-t-il révélé sur la base des premières informations découlant de l’enquête. D’autres, selon M. Diouf, ne sont plus en pleine possession de leurs facultés mentales.
« Ces personnes victimes d’une séquestration ne mangeaient qu’un repas par jour et ne se lavaient qu’une seule fois par semaine (…) Un paquet contenant du chanvre indien a été retrouvé chez l’une des 43 personnes présumées avoir commis ces sévices », a-t-il ajouté.
Les personnes « séquestrées », dont l’âge varie entre 17 et 43 ans, avaient été détenues à Ouakam, à la Zone B, à Guédiawaye et à Malika. Elles étaient enfermées dans des camps de détention privés, depuis « plus de deux ans », selon M. Diouf qui s’exprimait lors d’un point de presse à Ziguinchor, au sud du Sénégal.
« Les témoignages des victimes font état de plusieurs décès survenus durant ces deux dernières années », a-t-il déclaré, ajoutant que « le dernier décès a eu lieu il y a seulement trois jours ».
Il y a aussi plusieurs blessés (…) qui ont été secourus et acheminés d’urgence au service de santé de la Gendarmerie et à l’hôpital Principal de Dakar par des gendarmes, a dit Pape Diouf.
Certains, parmi les détenus, « souffrent de maladies », de « malnutrition sévère » et de « sévices corporels », a-t-il révélé sur la base des premières informations découlant de l’enquête. D’autres, selon M. Diouf, ne sont plus en pleine possession de leurs facultés mentales.
« Ces personnes victimes d’une séquestration ne mangeaient qu’un repas par jour et ne se lavaient qu’une seule fois par semaine (…) Un paquet contenant du chanvre indien a été retrouvé chez l’une des 43 personnes présumées avoir commis ces sévices », a-t-il ajouté.
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