Ils ont encore fait fort ce mardi 20 juillet nos députés. Alors que le pays vit une atmosphère de soufre et on attend qu’ils se saisissent des questions, ils se prélassent et sèchent les sessions. Attendus à 9 heures pour l’ouverture de la session extraordinaire consacrée aux délestages intempestifs et aux inondations, ils ne sont arrivés à l’Hémicycle qu’après 12h. Soit trois heures de retard. La session n’a finalement pu démarrer qu’au-delà de 12h 30 minutes. En effet, c’est à 12h 35mn que le président de l’Assemblée nationale, par ailleurs maire de Mbao (banlieue dakaroise) a fait irruption dans la salle. Tandis que le ministre en charge des institutions elle (Aminata Lo) ne s’est pointée qu’à 12h 35mn.
Sur la feuille de présence, il a été noté quatre vingt huit (88) députés présents sur cent quarante (140). Ce qui indique une absence de cinquante deux (52) représentants du peuple. Une situation inacceptable compte tenu de leur traitement. Ils ne peuvent se dédouaner en évoquant la pluie qui s’est abattue sur la capitale sénégalaise ce mardi matin. Car ils ont tous été mis dans de bonnes conditions pour représenter dignement le peuple sénégalais. Là où le commun des sénégalais s’est débrouillé sous la pluie pour rejoindre son poste de travail, ils devraient pouvoir en faire autant pour aller défendre les populations qui ne sachant où donner de la tête descendent dans les rues et affrontent les forces de l’ordre.
Sur la feuille de présence, il a été noté quatre vingt huit (88) députés présents sur cent quarante (140). Ce qui indique une absence de cinquante deux (52) représentants du peuple. Une situation inacceptable compte tenu de leur traitement. Ils ne peuvent se dédouaner en évoquant la pluie qui s’est abattue sur la capitale sénégalaise ce mardi matin. Car ils ont tous été mis dans de bonnes conditions pour représenter dignement le peuple sénégalais. Là où le commun des sénégalais s’est débrouillé sous la pluie pour rejoindre son poste de travail, ils devraient pouvoir en faire autant pour aller défendre les populations qui ne sachant où donner de la tête descendent dans les rues et affrontent les forces de l’ordre.