Organisée à l'initiative du Centre international de recherche et d'études sur le terrorisme et d'aide aux victimes du terrorisme (CIRET-AVT) et du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), et avec le soutien du Forum pour la paix en Méditerranée, une délégation internationale d'experts s'est rendue tour à tour à Tripoli et en Tripolitaire du 31 mars au 6 avril, puis à Benghazi et en Cyrénaïque du 19 au 25 avril.
Le point noir disent ces experts est la composition du Conseil national de transition (CNT) qui représente les insurgés. Impossible de connaître la composition du CNT. « Seuls les noms de 13 des 31 membres sont publics. L'identité des représentants de l'ouest libyen n'a pas été révélée pour des raisons "de sécurité". (...) Des raisons discutables », estime le rapport*. La représentation géographique apparaît donc déséquilibrée.
Par ailleurs, le CNT reste marqué par un islam radical et combattant. Pour Eric Dénécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement : « On est face à des individus qui sont extrêmement marqués dans leur comportement quotidien et leur volonté d'imposer leur système en allant jusqu'à imposer la charia ». Mais, d'autres signes sont également inquiétants et l'après-Kadhafi pourrait être pire que la période Kadhafi.
Par RFI
Le point noir disent ces experts est la composition du Conseil national de transition (CNT) qui représente les insurgés. Impossible de connaître la composition du CNT. « Seuls les noms de 13 des 31 membres sont publics. L'identité des représentants de l'ouest libyen n'a pas été révélée pour des raisons "de sécurité". (...) Des raisons discutables », estime le rapport*. La représentation géographique apparaît donc déséquilibrée.
Par ailleurs, le CNT reste marqué par un islam radical et combattant. Pour Eric Dénécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement : « On est face à des individus qui sont extrêmement marqués dans leur comportement quotidien et leur volonté d'imposer leur système en allant jusqu'à imposer la charia ». Mais, d'autres signes sont également inquiétants et l'après-Kadhafi pourrait être pire que la période Kadhafi.
Par RFI
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