« Ouakam, ce mercredi, il est 11h 20. Devant l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale, à quelques encablures de l’hôpital militaire, se trouve un groupe de personnes manifestant des signes de nervosité et de mécontentement. Leur dénominateur commun : ils sont invalides. Ce sont soit d’anciens militaires, soit des militaires en service mais qui trainent, quelque part dans leur corps, un handicap du fait de la rébellion en Casamance. Pour la défense de l’intégrité territoriale, ils y ont reçu une balle dans l’un de leurs membres ou ont sauté sur une mine. Leur attroupement, d’hier, pour manifester leur colère a été, pour le moins, spontané pour ne pas dire impréparé », informe le journal walfquotidien.
« C’est en venant renouveler leurs prescriptions d’ordonnance et les faire viser au niveau de leur chefferie, que l’idée de se faire entendre a germé », rapporte le journal citant un des manifestants.
« Des pneus calcinés, toutes sortes de gravats versés sur la route, de gros nuages de fumée, tel était le spectacle offert, hier, à la mi-journée, à Ouakam, par les militaires invalides. Pendant une trentaine de minutes, ils bloquèrent la circulation, sommant les automobilistes à rebrousser chemin…Visiblement contents de leur action, les militaires invalides se cotisèrent, séance tenante, cent francs chacun pour s’acheter de l’essence et renforcer le feu qui commençait à s’éteindre », tel est le décors présenté par le reporter du journal.
« Une manifestation finalement arrêtée après discussions avec le Commandant de la gendarmerie de Ouakam, rejoint quelques minutes plus tard par les éléments de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale. « Si nous avons accepté d’arrêter, c’est parce que ce sont des militaires comme nous qui sont venus nous parler. Si c’étaient des policiers, nous aurions refusé, quitte à en découdre avec eux », explique Ibrahima Ndoye, le plus virulent des manifestants ».
Expliquant le sens de leur mouvement d’humeur, le chargé de communication de l’Association nationale des militaires invalides soutient que lui et ses camarades exigent la revalorisation de leurs pensions d’invalidité et leur prise en charge correcte. Selon Serigne Fallou Thioune, depuis trois ans, ils réclament l’application de la loi 67-42 relative à l’indice des pensions militaires des invalides. D’après lui, celui-ci ne répond plus aux réalités de leur vécu quotidien. A l’en croire, ladite loi est claire et ne fait aucune discrimination puisque celle-ci stipule que l’indice des pensions d’invalidité doit évoluer au même titre que celui des fonctionnaires.
« C’est en venant renouveler leurs prescriptions d’ordonnance et les faire viser au niveau de leur chefferie, que l’idée de se faire entendre a germé », rapporte le journal citant un des manifestants.
« Des pneus calcinés, toutes sortes de gravats versés sur la route, de gros nuages de fumée, tel était le spectacle offert, hier, à la mi-journée, à Ouakam, par les militaires invalides. Pendant une trentaine de minutes, ils bloquèrent la circulation, sommant les automobilistes à rebrousser chemin…Visiblement contents de leur action, les militaires invalides se cotisèrent, séance tenante, cent francs chacun pour s’acheter de l’essence et renforcer le feu qui commençait à s’éteindre », tel est le décors présenté par le reporter du journal.
« Une manifestation finalement arrêtée après discussions avec le Commandant de la gendarmerie de Ouakam, rejoint quelques minutes plus tard par les éléments de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale. « Si nous avons accepté d’arrêter, c’est parce que ce sont des militaires comme nous qui sont venus nous parler. Si c’étaient des policiers, nous aurions refusé, quitte à en découdre avec eux », explique Ibrahima Ndoye, le plus virulent des manifestants ».
Expliquant le sens de leur mouvement d’humeur, le chargé de communication de l’Association nationale des militaires invalides soutient que lui et ses camarades exigent la revalorisation de leurs pensions d’invalidité et leur prise en charge correcte. Selon Serigne Fallou Thioune, depuis trois ans, ils réclament l’application de la loi 67-42 relative à l’indice des pensions militaires des invalides. D’après lui, celui-ci ne répond plus aux réalités de leur vécu quotidien. A l’en croire, ladite loi est claire et ne fait aucune discrimination puisque celle-ci stipule que l’indice des pensions d’invalidité doit évoluer au même titre que celui des fonctionnaires.