rès de 6 000 cadavres de porcs ont été repêchés depuis ce week-end.
Les carcasses flottantes se ramassent au râteau. Elles sont ensuite remontées à bord des péniches qui quadrillent le canal Henliaojing, en amont du Huangpu, le fleuve de Shanghai. Le centre-ville est à une cinquantaine de kilomètres. Il y a des cochons adultes et des porcelets. Tous sont en état de décomposition avancée.
Si les ramasseurs commencent à en voir le bout, beaucoup de questions restent en suspens comment la provenance de ces porcs. Leurs tatouages sont illisibles. La municipalité de Shanghai pense qu’ils ont été jetés à l’eau, une fois morts, par des éleveurs peu scrupuleux du village voisin de Jiaxing. Mais là-bas, les responsables politiques nient en bloc.
S’agit-il d’une épidémie ? Peut-être. Les premiers tests ont détecté sur une carcasse la présence du circovirus porcin, non dangereux pour l'homme.
Mais surtout, ce qui inquiète les 23 millions de Shanghaiens, c’est de savoir si la qualité de l’eau du Huangpu est affectée car elle représente 22 % de la consommation de la ville. Les analyses sont normales, garantissent les autorités sans pour autant rassurer les habitants.
Source : Rfi.fr
Si les ramasseurs commencent à en voir le bout, beaucoup de questions restent en suspens comment la provenance de ces porcs. Leurs tatouages sont illisibles. La municipalité de Shanghai pense qu’ils ont été jetés à l’eau, une fois morts, par des éleveurs peu scrupuleux du village voisin de Jiaxing. Mais là-bas, les responsables politiques nient en bloc.
S’agit-il d’une épidémie ? Peut-être. Les premiers tests ont détecté sur une carcasse la présence du circovirus porcin, non dangereux pour l'homme.
Mais surtout, ce qui inquiète les 23 millions de Shanghaiens, c’est de savoir si la qualité de l’eau du Huangpu est affectée car elle représente 22 % de la consommation de la ville. Les analyses sont normales, garantissent les autorités sans pour autant rassurer les habitants.
Source : Rfi.fr