La situation demeure alarmante à Guinée Conakry. La médiation du président de la République de Burkina Faso semble n’avoir rien donné. La junte militaire et les membres du CNDD continuent leurs pratiques d’atteinte des droits de l’homme. Mouctar Diallo de l’Organisation Nationale des Droits de l’Homme (ONDH) a été, selon la Rencontre Africaine des Droits de l’homme (RADDHO) «arbitrairement» arrêté le samedi 28 novembre 2009 et emprisonné au Camp Alpha Yaya. Alioune Tine et les membres de cette organisation de défense des droits de l’homme s’insurgent vigoureusement contre cette arrestation. Ils ont exigé la libération immédiate de Mouctar Diallo et de toutes les personnes arbitrairement arrêtées.
L’organisation a, par ailleurs, relevé que «nous assistons de plus en plus à une dégradation de la sécurité des personnes et des menaces qui ont forcé pratiquement tous leaders guinéens et plusieurs de leurs militants à l’exil forcé. Ceux qui sont restés comme Jean Marie DORE, porte parole des forces vives, ils ont été agressés leurs biens et leurs voitures complètement détruits».
A cet effet, la RADDHO se dit convaincue que «si aucun rapport de forces n’est crée pour assurer la sécurité des personnes notamment des leaders des forces vives, des défenseurs des droits de l’Homme et des syndicalistes aucune avancée concrète ne pourra être faite en Guinée tant que Dadis Camara sera à la tête du CNDD». Il a, aussi, condamné «l’attitude hypocrite» de la junte consistant à faire semblant de prêcher la paix alors que sur le terrain nous assistons à une sérieuse préparation pour une guerre civile.
Alioune Tine et ses amis ont, en outre, souligné qu’aux «termes de plusieurs rencontres entre le Président Blaise Campaoré, les forces vives et le CNDD, force est de constater que la médiation burkinabé se trouve dans une impasse totale. Pire, après les événements tragiques du 28 septembre, loin de garder le profil bas, le Capitaine Dadis Camara et le CNDD font dans la surenchère, n’hésitant pas à remettre en question les propositions de la CEDEAO, de l’Union Africaine et du Groupe de Contact relatif à son non participation à la prochaine élection présidentielle». Selon eux, «bien au contraire, le projet de Dadis consiste à imposer sa candidature et à éliminer celles des forces vives par le moyen de la limite d’âge et des audits».
La RADDHO de révéler : «au même moment nous assistons à un recrutement de jeunes militaires qui sont entrainés au Camp de SONFONIAH et à la mise à contribution d’instructeurs militaires étrangers notamment israéliens et sud africains : toutes les conditions sont réunies pour le maintien du Capitaine Dadis Camara par la force et par la violence armée».
L’organisation a, par ailleurs, relevé que «nous assistons de plus en plus à une dégradation de la sécurité des personnes et des menaces qui ont forcé pratiquement tous leaders guinéens et plusieurs de leurs militants à l’exil forcé. Ceux qui sont restés comme Jean Marie DORE, porte parole des forces vives, ils ont été agressés leurs biens et leurs voitures complètement détruits».
A cet effet, la RADDHO se dit convaincue que «si aucun rapport de forces n’est crée pour assurer la sécurité des personnes notamment des leaders des forces vives, des défenseurs des droits de l’Homme et des syndicalistes aucune avancée concrète ne pourra être faite en Guinée tant que Dadis Camara sera à la tête du CNDD». Il a, aussi, condamné «l’attitude hypocrite» de la junte consistant à faire semblant de prêcher la paix alors que sur le terrain nous assistons à une sérieuse préparation pour une guerre civile.
Alioune Tine et ses amis ont, en outre, souligné qu’aux «termes de plusieurs rencontres entre le Président Blaise Campaoré, les forces vives et le CNDD, force est de constater que la médiation burkinabé se trouve dans une impasse totale. Pire, après les événements tragiques du 28 septembre, loin de garder le profil bas, le Capitaine Dadis Camara et le CNDD font dans la surenchère, n’hésitant pas à remettre en question les propositions de la CEDEAO, de l’Union Africaine et du Groupe de Contact relatif à son non participation à la prochaine élection présidentielle». Selon eux, «bien au contraire, le projet de Dadis consiste à imposer sa candidature et à éliminer celles des forces vives par le moyen de la limite d’âge et des audits».
La RADDHO de révéler : «au même moment nous assistons à un recrutement de jeunes militaires qui sont entrainés au Camp de SONFONIAH et à la mise à contribution d’instructeurs militaires étrangers notamment israéliens et sud africains : toutes les conditions sont réunies pour le maintien du Capitaine Dadis Camara par la force et par la violence armée».