François et Mireille, les parents de Hugues de la Plaza, retrouvé mort poignardé dans son appartement le 2 juin 2007, ont également accusé la police américaine d'avoir négligé des preuves dans cette affaire de mort suspecte.
Ils ont offert une récompense de 100.000 dollars (78.500 euros) pour toute information permettant d'élucider l'homicide de leur fils.
L'enquête indépendante française, lancée l'an dernier, a montré que Hugues de la Plaza a été victime d'un homicide et qu'il ne s'est pas suicidé, contrairement à ce qu'avaient affirmé les autorités américaines. Mais les détails de l'investigation française ne sont pas connus.
"Je trouve qu'il est quand même fou que la police française soit obligée de venir ici, l'une des villes les plus riches des Etats-Unis," a déclaré François de la Plaza, traduit par un interprète.
Un détective privé, engagé par les parents, avait pour la première fois questionné des voisins et des amis de Hugues, ce qui prouve pour la famille que l'enquête américaine a été insuffisante.
Les parents vivent à Brignogan (Finistère). Ils ont montré deux photos de leur fils unique.
Ingénieur du son dans une société de jouets éducatifs, Hugues de la Plaza s'était installé en 2003 à San Francisco. Le 2 juin 2007, il avait passé la soirée avec des amis, avant de regagner son appartement vers 2h du matin. Après avoir téléphoné à un proche, il s'était ensuite connecté à Internet. Le lendemain, un voisin, intrigué par des tâches de sang sur son perron, avait alerté les policiers.
Ce célibataire sans histoires avait alors été découvert dans son salon, atteint de trois coups de couteaux mortels portés au niveau de l'estomac, du cou et du coeur. L'appartement n'avait pas été fouillé et son téléphone mobile, sa carte de crédit et 80 dollars en liquide avaient été retrouvés par les policiers.
Ceux-ci avaient saisi un couteau propre, retrouvé dans l'évier de la cuisine. S'appuyant sur l'autopsie, qui indiquait que la victime avait pu se blesser elle-même mortellement, les policiers laissaient entendre que cet homme, qui multipliait les conquêtes féminines, avait pu se suicider. Une thèse vivement contestée par ses parents, qui ont alors porté plainte en France et obtenu l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicide volontaire", sous la conduite de la juge Brigitte Jolivet.
Des touffes de cheveux avaient été retrouvées dans sa main gauche. On a découvert aucune arme tâchée de sang, ni de lettre de suicide. Il y a en revanche des traces de sang, partant de la cuisine et se poursuivant dans le salon, jusqu'à la porte d'entrée et le porche de la résidence.
Ancienne petite amie de la victime, la journaliste locale Melissa Nix a, elle, porté plainte contre la police de San Francisco, l'accusant de laxisme et d'incompétence. Elle avait appelé à une manifestation le 14 juin 2008, devant la mairie de la ville, pour "demander à la police de faire son travail", selon le communiqué envoyé à plusieurs journalistes. AP
source : AP
Ils ont offert une récompense de 100.000 dollars (78.500 euros) pour toute information permettant d'élucider l'homicide de leur fils.
L'enquête indépendante française, lancée l'an dernier, a montré que Hugues de la Plaza a été victime d'un homicide et qu'il ne s'est pas suicidé, contrairement à ce qu'avaient affirmé les autorités américaines. Mais les détails de l'investigation française ne sont pas connus.
"Je trouve qu'il est quand même fou que la police française soit obligée de venir ici, l'une des villes les plus riches des Etats-Unis," a déclaré François de la Plaza, traduit par un interprète.
Un détective privé, engagé par les parents, avait pour la première fois questionné des voisins et des amis de Hugues, ce qui prouve pour la famille que l'enquête américaine a été insuffisante.
Les parents vivent à Brignogan (Finistère). Ils ont montré deux photos de leur fils unique.
Ingénieur du son dans une société de jouets éducatifs, Hugues de la Plaza s'était installé en 2003 à San Francisco. Le 2 juin 2007, il avait passé la soirée avec des amis, avant de regagner son appartement vers 2h du matin. Après avoir téléphoné à un proche, il s'était ensuite connecté à Internet. Le lendemain, un voisin, intrigué par des tâches de sang sur son perron, avait alerté les policiers.
Ce célibataire sans histoires avait alors été découvert dans son salon, atteint de trois coups de couteaux mortels portés au niveau de l'estomac, du cou et du coeur. L'appartement n'avait pas été fouillé et son téléphone mobile, sa carte de crédit et 80 dollars en liquide avaient été retrouvés par les policiers.
Ceux-ci avaient saisi un couteau propre, retrouvé dans l'évier de la cuisine. S'appuyant sur l'autopsie, qui indiquait que la victime avait pu se blesser elle-même mortellement, les policiers laissaient entendre que cet homme, qui multipliait les conquêtes féminines, avait pu se suicider. Une thèse vivement contestée par ses parents, qui ont alors porté plainte en France et obtenu l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicide volontaire", sous la conduite de la juge Brigitte Jolivet.
Des touffes de cheveux avaient été retrouvées dans sa main gauche. On a découvert aucune arme tâchée de sang, ni de lettre de suicide. Il y a en revanche des traces de sang, partant de la cuisine et se poursuivant dans le salon, jusqu'à la porte d'entrée et le porche de la résidence.
Ancienne petite amie de la victime, la journaliste locale Melissa Nix a, elle, porté plainte contre la police de San Francisco, l'accusant de laxisme et d'incompétence. Elle avait appelé à une manifestation le 14 juin 2008, devant la mairie de la ville, pour "demander à la police de faire son travail", selon le communiqué envoyé à plusieurs journalistes. AP
source : AP
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