photo: pressafrik.com
Il y a des jeunes de la banlieue qui n’ont pas fait dans la langue de bois. Cela a été le cas de la présidente départementale du Conseil National de la Jeunesse du Sénégal (CNJS), Ngoné Diop. «En dépit de l’existence du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj) et des autres structures et agences gouvernementales de promotion de la jeunesse, beaucoup de choses restent à faire», a-t-elle déclaré. «Nous ne demandons pas des miracles», a-t-elle fait savoir au président de la République. Ngoné Diop a listé un certain nombre de mesures qui pourraient aider à remobiliser et à redonner espoir aux jeunes, aux populations des banlieues. «Il faut instaurer des prix d’excellence pour les Organisations Communautaires de Base, un pôle industrielle dans la banlieue, un centre polyvalent, un fonds spécial, la décentralisation des initiatives de développement, la responsabilisation des jeunes dans les sphères de décisions».
Après un bref ballet des jeunes notamment l’initiateur du forum banlieue avenir, du leader des handicapés, du représentant des musiciens, Pape Diouf de la Génération consciente, le président de la République, Abdoulaye Wade a pris la parole pour dérouler une véritable opération de charme. «Ma relation avec les jeunes dépasse l’an 2000. Elle date de 1974 (année de création du Pds), 1978 lors de la marche bleue. C’est un contrat moral qui me lie avec les jeunes», a fait comprendre le chef de l’Etat. Il a ajouté que «c’est ce qui explique ses préoccupations et sa volonté constante de résoudre les problèmes des jeunes et des femmes. Il y a beaucoup à faire mais l’essentiel, c’est la volonté et la capacité».
Le Président Abdoulaye Wade a indiqué que «tout ce que j’avais promis aux jeunes, je l’ai réalisé. Je suis bien au-delà de mes promesses d’ailleurs surtout en ce qui concerne les grands projets». C’est dans cette logique qu’il a annoncé que dès le prochain Conseil des ministres qui va se tenir jeudi, il va lancer les Très grands projets (Tgp) faisant ainsi allusion au Tgv. «Nous entrons dans la phase de très grands projets. Nous avons le financement nécessaire pour ces projets», a souligné le président de la République.
«J’ai une grande ambition pour la capitale, pour les jeunes et les femmes des banlieues. Je ne vais plus les laisser dans ces conditions», a-t-il poursuivi avant d’évoquer les conclusions et les doléances des jeunes qui ont eu tour à tour à prendre la parole. Abdoulaye Wade leur a fait savoir que «vous m’avez assigné des tâches qui ne sont pas difficiles. Le Premier ministre va le faire. J’ai pris la décision d’éliminer le sous emploi des jeunes dans les banlieues», a-t-il rassuré. Le président de la République a demandé aux jeunes des banlieues de désigner un des leurs qui sera le cordon ombilical entre lui et les jeunes. Il va ainsi lui transmettre les préoccupations des jeunes et va lui servir de relais avec les banlieusards. Abdoulaye Wade a également annoncé qu’il y a un projet de lui qui sera voté et qui va exiger que tous les projets réservent un quota de 15 % aux jeunes des banlieues.
Cette manifestation a été un moment de rappel des troupes, de démonstration de force pour la Génération du concret dont ses leaders, Karim Wade, Innocence Ntap Ndiaye, Awa Ndiaye, Mamadou Lamine Keïta et Aminata Niane ont été en première ligne à la tribune officielle. Et il n’y en avait que pour cette structure devenue satellite au Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et dirigée par le fils du chef de l’Etat, Karim Wade. Ce sont leurs militants qui ont occupé les premiers rangs et qui à la moindre occasion scandent le nom de Karim Wade ou de Awa Ndiaye.
Après un bref ballet des jeunes notamment l’initiateur du forum banlieue avenir, du leader des handicapés, du représentant des musiciens, Pape Diouf de la Génération consciente, le président de la République, Abdoulaye Wade a pris la parole pour dérouler une véritable opération de charme. «Ma relation avec les jeunes dépasse l’an 2000. Elle date de 1974 (année de création du Pds), 1978 lors de la marche bleue. C’est un contrat moral qui me lie avec les jeunes», a fait comprendre le chef de l’Etat. Il a ajouté que «c’est ce qui explique ses préoccupations et sa volonté constante de résoudre les problèmes des jeunes et des femmes. Il y a beaucoup à faire mais l’essentiel, c’est la volonté et la capacité».
Le Président Abdoulaye Wade a indiqué que «tout ce que j’avais promis aux jeunes, je l’ai réalisé. Je suis bien au-delà de mes promesses d’ailleurs surtout en ce qui concerne les grands projets». C’est dans cette logique qu’il a annoncé que dès le prochain Conseil des ministres qui va se tenir jeudi, il va lancer les Très grands projets (Tgp) faisant ainsi allusion au Tgv. «Nous entrons dans la phase de très grands projets. Nous avons le financement nécessaire pour ces projets», a souligné le président de la République.
«J’ai une grande ambition pour la capitale, pour les jeunes et les femmes des banlieues. Je ne vais plus les laisser dans ces conditions», a-t-il poursuivi avant d’évoquer les conclusions et les doléances des jeunes qui ont eu tour à tour à prendre la parole. Abdoulaye Wade leur a fait savoir que «vous m’avez assigné des tâches qui ne sont pas difficiles. Le Premier ministre va le faire. J’ai pris la décision d’éliminer le sous emploi des jeunes dans les banlieues», a-t-il rassuré. Le président de la République a demandé aux jeunes des banlieues de désigner un des leurs qui sera le cordon ombilical entre lui et les jeunes. Il va ainsi lui transmettre les préoccupations des jeunes et va lui servir de relais avec les banlieusards. Abdoulaye Wade a également annoncé qu’il y a un projet de lui qui sera voté et qui va exiger que tous les projets réservent un quota de 15 % aux jeunes des banlieues.
Cette manifestation a été un moment de rappel des troupes, de démonstration de force pour la Génération du concret dont ses leaders, Karim Wade, Innocence Ntap Ndiaye, Awa Ndiaye, Mamadou Lamine Keïta et Aminata Niane ont été en première ligne à la tribune officielle. Et il n’y en avait que pour cette structure devenue satellite au Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et dirigée par le fils du chef de l’Etat, Karim Wade. Ce sont leurs militants qui ont occupé les premiers rangs et qui à la moindre occasion scandent le nom de Karim Wade ou de Awa Ndiaye.