Le président des Assises nationales, Amadou Mahtar Mbow à la cérémonie de lancement
Les libéraux au pouvoir ne portent pas dans leur cœur les assises nationales. Ils feront tout pour y mettre un terme. C’est ce qui explique les pressions que vivent certains hauts responsables de ces assises. Des sénateurs ont ouvertement demandé au ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy lors de son passage au Sénat pour l’examen de son budget 2009 de faire intervenir ses services pour arrêter le processus des assises nationales.
Le chef de la police et responsable de la sûreté a dit niet à cette requête. Cheikh Tidiane Sy a fait comprendre aux sénateurs qu’il ne fera rien pour freiner où piétiner les Assises nationales. Pour lui, «ce sont des activités conforme aux dispositions de la Constitution».
Le ministre de l’Intérieur a rappelé que «c’est la liberté d’expression qui est consacrée dans notre Constitution. Le président de la République (Abdoulaye Wade) l’a (défendue) lors de son arrivée au pouvoir, en voulant faire de sorte que le jeu politique soit ouvert. Il l’a consacrée dans la Constitution».
Il a ainsi estimé qu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire faisant allusion à la liberté d’expression. En revanche, Cheikh Tidiane Sy a souligné que «il y a des limites à ne pas franchir. Il faut laisser les assises continuer leur cours. C’est maintenant le seul mode d’expression de ceux qui les organisent».
«Les Assises, c’est quelque chose de politique et rien d’autre. Laissons-les (les organisateurs). Le peuple sénégalais appréciera. (...) Qu’on laisse ceux qui veulent évoluer dans un cadre qu’ils ont défini eux-mêmes», a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Les assises nationales constituent une initiative de l’opposition dite significative réunie autour du Front Siggil Senegaal. Elles ont été reprises par la société civile, des organisations patronales, d’autres franges du jeu politique, bref par une bonne partie des différentes couches de la population Sénégalaise. Les assises nationales ont été officiellement lancées le 1e juin dernier.
Des commissions thématiques ont été mises en place, présentement les consultations citoyennes sont en train de se tenir dans les différentes localités du pays ainsi qu’au niveau de la diaspora. Les assises nationales sont présidées par Amadou Mahtar Mbow, ancien directeur général de l’Unesco et ex-ministre de l’Education sous le règne du président Léopold Sédar Senghor.
Le chef de la police et responsable de la sûreté a dit niet à cette requête. Cheikh Tidiane Sy a fait comprendre aux sénateurs qu’il ne fera rien pour freiner où piétiner les Assises nationales. Pour lui, «ce sont des activités conforme aux dispositions de la Constitution».
Le ministre de l’Intérieur a rappelé que «c’est la liberté d’expression qui est consacrée dans notre Constitution. Le président de la République (Abdoulaye Wade) l’a (défendue) lors de son arrivée au pouvoir, en voulant faire de sorte que le jeu politique soit ouvert. Il l’a consacrée dans la Constitution».
Il a ainsi estimé qu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire faisant allusion à la liberté d’expression. En revanche, Cheikh Tidiane Sy a souligné que «il y a des limites à ne pas franchir. Il faut laisser les assises continuer leur cours. C’est maintenant le seul mode d’expression de ceux qui les organisent».
«Les Assises, c’est quelque chose de politique et rien d’autre. Laissons-les (les organisateurs). Le peuple sénégalais appréciera. (...) Qu’on laisse ceux qui veulent évoluer dans un cadre qu’ils ont défini eux-mêmes», a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Les assises nationales constituent une initiative de l’opposition dite significative réunie autour du Front Siggil Senegaal. Elles ont été reprises par la société civile, des organisations patronales, d’autres franges du jeu politique, bref par une bonne partie des différentes couches de la population Sénégalaise. Les assises nationales ont été officiellement lancées le 1e juin dernier.
Des commissions thématiques ont été mises en place, présentement les consultations citoyennes sont en train de se tenir dans les différentes localités du pays ainsi qu’au niveau de la diaspora. Les assises nationales sont présidées par Amadou Mahtar Mbow, ancien directeur général de l’Unesco et ex-ministre de l’Education sous le règne du président Léopold Sédar Senghor.