A la célébration de la deuxième édition de la journée du fonio ce 27 juillet à Dakar, des experts agricoles, des chercheurs et des consommateurs ont loué les vertus nutritionnelles du fonio selon un communiqué parvenu à l’APS. Cette céréale qui présente des « potentialités énormes au plan économique et sanitaire » selon le directeur général de l’institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), Dr Macoumba Diouf, reste toutefois méconnue des sénégalais. 90% de la population nationale ignorent le fonio d’après le chef de laboratoire de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, Pr Amadou Tidiane Guiro. Cultivé pour l’essentiel dans les régions de Kédougou, Tambacounda, Kolda et Sédhiou, le fonio appelé « parent pauvre des céréales» occupe pourtant la quatrième place après le riz, le mil et le maïs. Au moment où l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) annonce que les maladies chroniques liées à l’alimentation « gagneront du terrain dans les vingt prochaines années, et l’intérêt est d’avoir des aliments qui ne font pas monter rapidement la glycémie »M. Guiro affirme que « quand on mange du fonio, on n’a jamais cette sensation de lourdeur, c’est digeste parce que c’est une plante qui vit dans des conditions naturelles, sans engrais ». Les spécialistes n’ont pas manqué de rendre publique leur désir d’imposer le fonio dans la consommation des sénégalais, mais aussi de bâtir autour de cette céréale un modèle économique de développement.
Des spécialistes appellent à vaincre "la tyrannie du riz" pour la promotion du fonio
A la célébration de la deuxième édition de la journée du fonio ce 27 juillet à Dakar, des experts agricoles, des chercheurs et des consommateurs ont loué les vertus nutritionnelles du fonio selon un communiqué parvenu à l’APS. Cette céréale qui présente des « potentialités énormes au plan économique et sanitaire » selon le directeur général de l’institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), Dr Macoumba Diouf, reste toutefois méconnue des sénégalais. 90% de la population nationale ignorent le fonio d’après le chef de laboratoire de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, Pr Amadou Tidiane Guiro. Cultivé pour l’essentiel dans les régions de Kédougou, Tambacounda, Kolda et Sédhiou, le fonio appelé « parent pauvre des céréales» occupe pourtant la quatrième place après le riz, le mil et le maïs. Au moment où l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) annonce que les maladies chroniques liées à l’alimentation « gagneront du terrain dans les vingt prochaines années, et l’intérêt est d’avoir des aliments qui ne font pas monter rapidement la glycémie »M. Guiro affirme que « quand on mange du fonio, on n’a jamais cette sensation de lourdeur, c’est digeste parce que c’est une plante qui vit dans des conditions naturelles, sans engrais ». Les spécialistes n’ont pas manqué de rendre publique leur désir d’imposer le fonio dans la consommation des sénégalais, mais aussi de bâtir autour de cette céréale un modèle économique de développement.
Mamadou Sakhir Ndiaye
Vendredi 29 Juillet 2011 17:47
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